Un Suédois a été condamné à deux ans de prison pour homosexualité en Tunisie, a indiqué samedi la diplomatie suédoise, précisant que l'affaire avait été évoquée entre représentants des deux pays.
"Nous avons discuté le cas avec des représentants tunisiens et souligné la conception de la Suède selon laquelle l'égalité des droits quelle que soit l'orientation sexuelle est un principe démocratique fondamental", a dit à l'AFP une porte-parole du ministère des Affaires étrangères suédois, Victoria Bell, refusant de préciser à quel niveau les contacts avaient été pris.
Contacté par l'AFP, le ministère tunisien des Affaires étrangères a confirmé la condamnation, sans autres précisions dans l'immédiat.
Selon le quotidien Aftonbladet, l'homme, domicilié en France depuis quelques années, aurait fait appel du jugement.
Le code pénal tunisien prévoit dans son article 230 une peine de 3 ans de prison pour les personnes jugées "coupables" de pratiques homosexuelles. En effet, la Tunisie fait partie des 77 pays dans le monde qui interdisent les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe.
Près de trois quarts des pays africains disposent de législations interdisant ou réprimant l'homosexualité.
En Tunisie, la société civile se mobilise pour la dépénalisation
Les activistes pour la cause LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) en Tunisie sont de plus en plus nombreux, particulièrement sur les réseaux sociaux et suite à la déclaration de l'ancien ministre de la Justice transitionnelle et des Droits humains, Samir Dilou qui avait ouvertement dit sur une chaine de télévision nationale que les homosexuels étaient des "malades" qui avaient besoin d'être hospitalisés.
Parmi ces initiatives; Kelmty, LGBTI tunisien ou encore Gayday Magazine mais aussi d'autres collectifs qui préfèrent garder l'anonymat.
Récemment, une proposition de plusieurs organisations de la société civile (dont l'ATFD) visant à annuler l'article 230 dans le cadre de la réforme du code pénal, a été catégoriquement refusée par le ministère de la Justice.
"Nous avons discuté le cas avec des représentants tunisiens et souligné la conception de la Suède selon laquelle l'égalité des droits quelle que soit l'orientation sexuelle est un principe démocratique fondamental", a dit à l'AFP une porte-parole du ministère des Affaires étrangères suédois, Victoria Bell, refusant de préciser à quel niveau les contacts avaient été pris.
"L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été condamné le 4 février à deux ans d'emprisonnement pour des actes homosexuels", a-t-elle ajouté. Le ministère et le consulat honoraire à Sousse (Est) suivent l'affaire.
Contacté par l'AFP, le ministère tunisien des Affaires étrangères a confirmé la condamnation, sans autres précisions dans l'immédiat.
Selon le quotidien Aftonbladet, l'homme, domicilié en France depuis quelques années, aurait fait appel du jugement.
Le code pénal tunisien prévoit dans son article 230 une peine de 3 ans de prison pour les personnes jugées "coupables" de pratiques homosexuelles. En effet, la Tunisie fait partie des 77 pays dans le monde qui interdisent les rapports sexuels entre adultes consentants de même sexe.
La présidente de l'Association tunisienne de soutien aux minorités (ATSM), Yamina Thabet, a dénoncé la condamnation du ressortissant suédois en appelant les autorités tunisiennes à modifier le Code pénal. "Cette législation est une atteinte aux libertés. L'ATSM rappelle sa revendication : la dépénalisation de l'homosexualité", a-t-elle dit à l'AFP.
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Près de trois quarts des pays africains disposent de législations interdisant ou réprimant l'homosexualité.
En Tunisie, la société civile se mobilise pour la dépénalisation
Les activistes pour la cause LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) en Tunisie sont de plus en plus nombreux, particulièrement sur les réseaux sociaux et suite à la déclaration de l'ancien ministre de la Justice transitionnelle et des Droits humains, Samir Dilou qui avait ouvertement dit sur une chaine de télévision nationale que les homosexuels étaient des "malades" qui avaient besoin d'être hospitalisés.
Parmi ces initiatives; Kelmty, LGBTI tunisien ou encore Gayday Magazine mais aussi d'autres collectifs qui préfèrent garder l'anonymat.
Récemment, une proposition de plusieurs organisations de la société civile (dont l'ATFD) visant à annuler l'article 230 dans le cadre de la réforme du code pénal, a été catégoriquement refusée par le ministère de la Justice.
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