Un groupe armé a attaqué un champ pétrolier en Libye exploité par une coentreprise dirigée par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) et dans laquelle le groupe français Total détient des parts, a indiqué mercredi un porte-parole de la NOC.
"Un groupe armé inconnu a attaqué le champ dans la nuit de mardi à mercredi mais le personnel a été évacué à temps", a déclaré à l'AFP Mohamed al-Herari qui n'a pas fait état de victimes parmi les employés de Total ou de la NOC.
La NOC a indiqué plus tard dans un communiqué "avoir perdu tout contact avec le champ après l'évacuation du personnel".
Le site d'Al-Mabruk se trouve à 170 km au sud de Syrte, une ville située à environ 500 km à l'est de Tripoli et contrôlée par des groupes radicaux comme Ansar Asharia. Le champ est à l'arrêt, comme de nombreuses autres installations pétrolières du pays plongé dans le chaos, en raison des violences et du fonctionnement ralenti des terminaux d'exportation.
M. Herari a cependant ajouté qu'il ignorait s'il y avait eu des victimes parmi les gardes des installations pétrolières, dépendant de l'armée régulière libyenne.
"Il n'y a pas d'Occidentaux, pas de Français parmi les victimes", a déclaré de son côté le porte-parole du gouvernement français Stéphane Le Foll, en précisant que Paris était "en train de vérifier le nombre de victimes".
Une porte-parole de Total a indiqué que le groupe avait été informé de l'attaque, ajoutant que "compte tenu de la situation sécuritaire en Libye, il n'y a plus aucun personnel de Total depuis 2013 sur le champ". "Total n'est pas opérateur. Le site est opéré par la compagnie Mabruk Oil Operation, dirigée par la NOC".
"C'est un champ onshore qui ne produit plus depuis décembre 2014 pour des raisons de sécurité. Il n'y a aucune activité opérationnelle sur le champ" qui produisait environ 40.000 barils par jour, selon elle.
Les affrontements se sont multipliés autour de ces terminaux pétroliers dans l'est du pays, à la suite d'une offensive en décembre des milices de Fajr Libya qui contrôlent la capitale et qui tentent de s'emparer de ces sites stratégiques.
Livrée aux milices, la Libye est dirigée par deux Parlements et deux gouvernements rivaux; l'un est proche de la coalition Fajr Libya et l'autre est reconnu par la communauté internationale et siège à Tobrouk (est).
"Un groupe armé inconnu a attaqué le champ dans la nuit de mardi à mercredi mais le personnel a été évacué à temps", a déclaré à l'AFP Mohamed al-Herari qui n'a pas fait état de victimes parmi les employés de Total ou de la NOC.
La NOC a indiqué plus tard dans un communiqué "avoir perdu tout contact avec le champ après l'évacuation du personnel".
Le site d'Al-Mabruk se trouve à 170 km au sud de Syrte, une ville située à environ 500 km à l'est de Tripoli et contrôlée par des groupes radicaux comme Ansar Asharia. Le champ est à l'arrêt, comme de nombreuses autres installations pétrolières du pays plongé dans le chaos, en raison des violences et du fonctionnement ralenti des terminaux d'exportation.
M. Herari a cependant ajouté qu'il ignorait s'il y avait eu des victimes parmi les gardes des installations pétrolières, dépendant de l'armée régulière libyenne.
"Il n'y a pas d'Occidentaux, pas de Français parmi les victimes", a déclaré de son côté le porte-parole du gouvernement français Stéphane Le Foll, en précisant que Paris était "en train de vérifier le nombre de victimes".
Une porte-parole de Total a indiqué que le groupe avait été informé de l'attaque, ajoutant que "compte tenu de la situation sécuritaire en Libye, il n'y a plus aucun personnel de Total depuis 2013 sur le champ". "Total n'est pas opérateur. Le site est opéré par la compagnie Mabruk Oil Operation, dirigée par la NOC".
"C'est un champ onshore qui ne produit plus depuis décembre 2014 pour des raisons de sécurité. Il n'y a aucune activité opérationnelle sur le champ" qui produisait environ 40.000 barils par jour, selon elle.
Les affrontements se sont multipliés autour de ces terminaux pétroliers dans l'est du pays, à la suite d'une offensive en décembre des milices de Fajr Libya qui contrôlent la capitale et qui tentent de s'emparer de ces sites stratégiques.
Livrée aux milices, la Libye est dirigée par deux Parlements et deux gouvernements rivaux; l'un est proche de la coalition Fajr Libya et l'autre est reconnu par la communauté internationale et siège à Tobrouk (est).
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.