"Les Tunisiens ne peuvent pas résoudre tout seuls le problème du terrorisme", a affirmé le président Béji Caïd Essebsi, qui a loué la coopération avec l'Algérie où il devait arriver mercredi pour sa première visite à l'étranger depuis son élection.
Selon lui, les Tunisiens "sont maintenant mieux préparés et obtiennent de meilleurs résultats", après avoir été confronté aux groupes jihadistes après le départ de Zine El Abidine Ben Ali.
"L'Algérie a de l'expérience en matière de lutte contre ce terrorisme d'inspiration islamiste. Nous avons un sort lié", a-t-il argumenté, évoquant "une coopération le long de la frontière commune".
L'Algérie est toujours confrontée à des attaques menées par des groupes jihadistes, malgré la mise en oeuvre d'une politique de réconciliation nationale pour tourner la page d'une décennie de violences à grande échelle dans les années 90.
Analysant l'évolution du parti Ennahdha, qui avait gagné les premières élections après la chute de Ben Ali, M. Essebsi a affirmé que le parti s'est aujourd'hui "éloigné" de sa ligne rigoriste.
À noter que Habib Essid, chef du gouvernement nommé par Béji Caïd Essebsi a révélé la nouvelle composition de son gouvernement lundi dernier. La séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement Essid se tiendra ce mercredi 4 février. Si de nombreuses personnalités préservent leur ministère, des changements notables sont à relever. Le principal changement réside dans la participation d'Ennahdha au sein de ce gouvernement, une participation qui a fait couler beaucoup d'encre et créé des dissensions au sein de Nida Tounes.
"Les Tunisiens n'ont pas de précédent avec le terrorisme" et "ils ne peuvent pas résoudre efficacement ce problème tout seuls parce que nous n'étions pas préparés auparavant", a déclaré le président dans un entretien au quotidien francophone algérien El Watan.
Selon lui, les Tunisiens "sont maintenant mieux préparés et obtiennent de meilleurs résultats", après avoir été confronté aux groupes jihadistes après le départ de Zine El Abidine Ben Ali.
"Mais, a-t-il relativisé, l'éradication du terrorisme ne saurait être immédiate. Et sur ce plan, nous avons une bonne coopération avec l'Algérie, elle même victime de cela".
"L'Algérie a de l'expérience en matière de lutte contre ce terrorisme d'inspiration islamiste. Nous avons un sort lié", a-t-il argumenté, évoquant "une coopération le long de la frontière commune".
L'Algérie est toujours confrontée à des attaques menées par des groupes jihadistes, malgré la mise en oeuvre d'une politique de réconciliation nationale pour tourner la page d'une décennie de violences à grande échelle dans les années 90.
Analysant l'évolution du parti Ennahdha, qui avait gagné les premières élections après la chute de Ben Ali, M. Essebsi a affirmé que le parti s'est aujourd'hui "éloigné" de sa ligne rigoriste.
"Maintenant ils disent: nous sommes des Tunisiens et notre religion c'est l'islam en Tunisie", a-t-il fait valoir, ajoutant: "bien entendu nous ne voulons pas être des alliés. Mais ils existent et nous devons tenir compte de leur existence de manière civilisée".
À noter que Habib Essid, chef du gouvernement nommé par Béji Caïd Essebsi a révélé la nouvelle composition de son gouvernement lundi dernier. La séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement Essid se tiendra ce mercredi 4 février. Si de nombreuses personnalités préservent leur ministère, des changements notables sont à relever. Le principal changement réside dans la participation d'Ennahdha au sein de ce gouvernement, une participation qui a fait couler beaucoup d'encre et créé des dissensions au sein de Nida Tounes.
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