La mort de la militante égyptienne Shaïmaa al-Sabbagh, tuée dans les bras de son mari après avoir été blessée par des tirs de chevrotine a suscité une vague d'indignation en Egypte, mais également en Tunisie.
Deux manifestations ont été organisées le 29 janvier devant l'ambassade d'Egypte à Tunis pour protester contre ce crime dont les autorités égyptiennes tentent de se disculper. (Voir diaporama ci-dessous)
Wafa Madder, une jeune activiste tunisienne, avait connu Shaïmaa al-Sabbagh via le réseau arabe des femmes pour la parité et la solidarité "Tha'era". Interrogée par le HuffPost Tunisie, elle évoque ses souvenirs avec émotion:
Agée de 34 ans ans et mère d'un enfant de 5 ans, Shaïmaa al-Sabbagh était membre du parti de gauche "l'alliance populaire socialiste" et militait pour le droit des femmes. Elle était connue pour son opposition au régime militaire égyptien et au régime d'Al Sissi en particulier.
La militante a été tuée le 24 janvier au Caire, à la veille de la commémoration de la révolution égyptienne lors de heurts avec la police durant une manifestation organisée par son parti.
Le ministère de la Santé et des manifestants avaient indiqué qu'elle avait été blessée par des tirs de chevrotine, avant d'être démentis par un responsable au sein du ministère de l'Intérieur égyptien. Les autorités ont ensuite annoncé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de la mort de la jeune femme.
Au niveau international, le Parti socialistes européen (PSE) a condamné un crime "brutal et insensé".
Deux manifestations ont été organisées le 29 janvier devant l'ambassade d'Egypte à Tunis pour protester contre ce crime dont les autorités égyptiennes tentent de se disculper. (Voir diaporama ci-dessous)
Wafa Madder, une jeune activiste tunisienne, avait connu Shaïmaa al-Sabbagh via le réseau arabe des femmes pour la parité et la solidarité "Tha'era". Interrogée par le HuffPost Tunisie, elle évoque ses souvenirs avec émotion:
"Nos meilleurs moments étaient lorsqu'on chantait du Cheikh Imam ensemble, quand elle parlait avec passion de ce qu'elle faisait pour les travailleurs opprimés, ses combats et ses arrestations... Une fois, elle m'a emmenée à un mariage populaire pour que je découvre comment les égyptiens modestes faisaient leurs fêtes. Shaïmaa est le genre de personne qui te marque avec sa passion, sa joie de vivre et sa compassion."
Agée de 34 ans ans et mère d'un enfant de 5 ans, Shaïmaa al-Sabbagh était membre du parti de gauche "l'alliance populaire socialiste" et militait pour le droit des femmes. Elle était connue pour son opposition au régime militaire égyptien et au régime d'Al Sissi en particulier.
La militante a été tuée le 24 janvier au Caire, à la veille de la commémoration de la révolution égyptienne lors de heurts avec la police durant une manifestation organisée par son parti.
Le ministère de la Santé et des manifestants avaient indiqué qu'elle avait été blessée par des tirs de chevrotine, avant d'être démentis par un responsable au sein du ministère de l'Intérieur égyptien. Les autorités ont ensuite annoncé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de la mort de la jeune femme.
Au niveau international, le Parti socialistes européen (PSE) a condamné un crime "brutal et insensé".
"Les femmes comme Shaïmaa ont été les premières à revendiquer la justice, la démocratie, l'égalité et la liberté durant la révolution. Il est très triste que ces mêmes femmes soient aujourd'hui les victimes de commémorations pacifiques de ces événements historiques importants. Je soutiens et je continuerai à soutenir toutes ces femmes dans leur lutte pour atteindre et protéger ces libertés.", a déclaré Zita Gurmai, présidente du "PSE Femmes"
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