Selon un rapport publié aujourd'hui par Freedom House, la Tunisie est devenu le premier pays du monde arabe à être considéré comme "un pays libre".
Freedom House est une organisation de surveillance indépendante qui se consacre à l'expansion de la liberté partout dans le monde.
Le rapport, diffusé annuellement, porte sur les droits politiques ainsi que les libertés civiles dans 195 pays et 15 territoires. Chacun d'entre eux ont un chiffre entre 1 et 7, en partant de celui qui est plus libre à celui qui l'est le moins.
La Tunisie, que le rapport félicite pour avoir organisé des élections libres en vertu d'une nouvelle Constitution, est passé d'un coefficient de 6 (pays non libre) à celui de 2 (pays libre) depuis 2011.
Selon cette étude, la liberté mondiale a perdu du terrain dans 61 pays, alors qu'elle n'en a gagné que dans 31. Ce sont des tactiques plus agressives provenant des régimes autoritaires et une recrudescence des attaques terroristes qui ont contribué à une baisse inquiétante de la liberté mondiale en 2014.
Le rapport dénonce entre autre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une réduction des acquis démocratiques par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ainsi qu'une campagne intense du président turc Erdogan contre la liberté de la presse ainsi que la société civile.
Freedom House épingle le terrorisme comme ayant eu un impact sur la liberté en 2014, notamment au Moyen-Orient et en Afrique de l'Ouest, où des groupes djihadistes ont massacré des forces de l'ordre ainsi que des civils.
Le rapport évoque également d'autres tragédies, comme la guerre civile en Syrie, l'expansion de l'Etat Islamique et d'autres milices extrémistes ainsi qu'un nouveau conflit interne en Libye. De son côté, l'Egypte a renforcé son retour à l'autocratie avec un simulacre d'élection, des procès de masse sommaires et une répression contre toute forme de dissidence.
L'organisation a noté qu'un grand nombre de puissances économique ou de pays qui influencent à l'échelle régionale ont perdus en libertés, comme l'Egypte, le Nigéria, la Russie ou la Turquie.
Enfin, pour terminer son rapport, Freedom House cite les 12 pays qui sont considérés comme "les pires des pires" autant pour leurs manques de droits politiques que de libertés civiles. Dans cette catégorie, on retrouve sans surprise la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, mais également la Syrie et l'Arabie Saoudite.
Freedom House est une organisation de surveillance indépendante qui se consacre à l'expansion de la liberté partout dans le monde.
Le rapport, diffusé annuellement, porte sur les droits politiques ainsi que les libertés civiles dans 195 pays et 15 territoires. Chacun d'entre eux ont un chiffre entre 1 et 7, en partant de celui qui est plus libre à celui qui l'est le moins.
À ce jour, sur les 195 pays survolés par le rapport, 89 (46%) sont considérés comme libres, 55 (28%) sont partiellement libres, et 51 (26%) ne sont pas libres.
La Tunisie, que le rapport félicite pour avoir organisé des élections libres en vertu d'une nouvelle Constitution, est passé d'un coefficient de 6 (pays non libre) à celui de 2 (pays libre) depuis 2011.
Du côté de ses voisins, le Maroc est considéré comme partiellement libre, alors que l'Algérie, la Libye ainsi que l'Egypte sont classés comme non-libres.
Selon cette étude, la liberté mondiale a perdu du terrain dans 61 pays, alors qu'elle n'en a gagné que dans 31. Ce sont des tactiques plus agressives provenant des régimes autoritaires et une recrudescence des attaques terroristes qui ont contribué à une baisse inquiétante de la liberté mondiale en 2014.
Le rapport dénonce entre autre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une réduction des acquis démocratiques par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ainsi qu'une campagne intense du président turc Erdogan contre la liberté de la presse ainsi que la société civile.
Freedom House épingle le terrorisme comme ayant eu un impact sur la liberté en 2014, notamment au Moyen-Orient et en Afrique de l'Ouest, où des groupes djihadistes ont massacré des forces de l'ordre ainsi que des civils.
Le rapport évoque également d'autres tragédies, comme la guerre civile en Syrie, l'expansion de l'Etat Islamique et d'autres milices extrémistes ainsi qu'un nouveau conflit interne en Libye. De son côté, l'Egypte a renforcé son retour à l'autocratie avec un simulacre d'élection, des procès de masse sommaires et une répression contre toute forme de dissidence.
L'organisation a noté qu'un grand nombre de puissances économique ou de pays qui influencent à l'échelle régionale ont perdus en libertés, comme l'Egypte, le Nigéria, la Russie ou la Turquie.
Enfin, pour terminer son rapport, Freedom House cite les 12 pays qui sont considérés comme "les pires des pires" autant pour leurs manques de droits politiques que de libertés civiles. Dans cette catégorie, on retrouve sans surprise la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, mais également la Syrie et l'Arabie Saoudite.
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