Les recettes touristiques en Tunisie ont enregistré une légère croissance en 2014 mais restent loin des niveaux de 2010, l'année de référence pour ce secteur en crise depuis la révolution, a annoncé jeudi le ministère du Tourisme.
Ce chiffre reste toutefois inférieur de 14,5% aux recettes enregistrées en 2010, d'après la même source.
Le nombre de touristes a de son côté baissé de 3,2%, passant de 6,27 millions en 2013 à 6.07 millions en 2014. Le nombre de touristes européens en 2014 a baissé de 0,3% par rapport à 2013, selon le ministère.
Si le nombre de Libyens a baissé de 21,3%, celui des Algériens a lui grimpé de 35% par rapport à 2013 selon la ministre du Tourisme Amel Karboul. "Pour nous c'est notre premier marché, un marché prioritaire", a-t-elle dit.
"Pour trois des grands marchés européens, on est en hausse avec l'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne. Il y a une reprise, ça c'est très encourageant. Les mauvaises nouvelles c'est que les quatre marchés Russie, France, Scandinavie et Libye sont en baisse", a-t-elle ajouté.
La ministre a notamment relevé que des touristes français avaient annulé leurs réservations à la suite de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo à Paris début janvier.
Mme Karboul a également reconnu que selon des études effectuées en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie, l'image de la Tunisie était "médiocre".
Le tourisme, secteur clé de l'économie tunisienne, a été très affecté par les crises politiques et l'essor de la mouvance djihadiste depuis la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.
Les recettes ont atteint 1,59 milliard d'euros en 2014, soit une croissance de 6,4% par rapport à 2013 malgré une baisse de 3% des nuitées, selon les statistiques du ministère.
Ce chiffre reste toutefois inférieur de 14,5% aux recettes enregistrées en 2010, d'après la même source.
Le nombre de touristes a de son côté baissé de 3,2%, passant de 6,27 millions en 2013 à 6.07 millions en 2014. Le nombre de touristes européens en 2014 a baissé de 0,3% par rapport à 2013, selon le ministère.
Si le nombre de Libyens a baissé de 21,3%, celui des Algériens a lui grimpé de 35% par rapport à 2013 selon la ministre du Tourisme Amel Karboul. "Pour nous c'est notre premier marché, un marché prioritaire", a-t-elle dit.
"Je pense qu'aujourd'hui le tourisme est un secteur en crise, il peine. Il faut des réformes structurelles et si nous ne faisons pas ces réformes structurelles, il va encore plonger", a reconnu Mme Karboul lors d'une conférence de presse.
"Pour trois des grands marchés européens, on est en hausse avec l'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne. Il y a une reprise, ça c'est très encourageant. Les mauvaises nouvelles c'est que les quatre marchés Russie, France, Scandinavie et Libye sont en baisse", a-t-elle ajouté.
La ministre a notamment relevé que des touristes français avaient annulé leurs réservations à la suite de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo à Paris début janvier.
Mme Karboul a également reconnu que selon des études effectuées en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie, l'image de la Tunisie était "médiocre".
"Aujourd'hui nous pouvons faire un constat qui est amer (...). La qualité est un réel problème. Je peux vous donner un chiffre sur lequel il est intéressant de méditer: 40% du parc hôtelier a été déclassé depuis 2005", a-t-elle ajouté.
Le tourisme, secteur clé de l'économie tunisienne, a été très affecté par les crises politiques et l'essor de la mouvance djihadiste depuis la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.
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