Hayat Boumeddiene, la compagne du preneur d'otages tué vendredi par la police à Paris et recherchée par la France, est entrée en Syrie le 8 janvier via la Turquie, a confirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.
"Elle est entrée en Syrie le 8 janvier", a déclaré M. Cavusoglu dans un entretien accordé à l'agence de presse gouvernementale Anatolie.
Une source sécuritaire turque avait indiqué à l'AFP samedi que la compagne d'Amedy Coulibaly, un des trois jihadistes abattus vendredi à l'issue d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché casher en banlieue parisienne, était entrée en Turquie le 2 janvier et qu'elle s'était probablement rendue depuis en Syrie.
"Elle est entrée en Turquie le 2 janvier en provenance de Madrid. Il y a des images la montrant à l'aéroport", a confirmé le chef de la diplomatie turque.
Selon la source sécuritaire interrogée samedi par l'AFP, la jeune femme disposait d'un billet aller-retour Madrid-Paris.
Ainsi que l'a affirmé cette source, le quotidien progouvernemental Yeni Safak a rapporté dans son édition de lundi que Hayat Boumeddiene s'était ensuite rendue dans la ville de Sanliurfa (sud-est), proche de la frontière syrienne.
Le journal ajoute qu'elle est entrée en Syrie via le poste-frontière d'Akçakale, un des points de passage réguliers des étrangers qui rejoignent des mouvements jihadistes tels que le groupe Etat islamique (EI) en guerre contre le régime de Damas.
Coopération
Yeni Safak affirme que l'homme qui a séjourné en Turquie avec elle a été identifié par les services turcs comme Mehdi Sabry Belhoucine, un citoyen français âgé de 23 ans.
La police française a délivré un avis de recherche pour déterminer son éventuel rôle dans la fusillade perpétrée par Amedy Coulibaly à Montrouge (sud de Paris, un mort jeudi matin) et pour l'éventuelle aide qu'elle aurait pu lui apporter lors de la prise d'otages dans le magasin casher (4 morts) à Vincennes, aux portes de Paris vendredi.
Les informations des autorités turques montrent que la jeune femme, âgée de 26 ans, ne se trouvait pas en France lors des crimes reprochés à Amedy Coulibaly.
Le ministre turc des Affaires étrangères a répété lundi que son pays avait "partagé ces informations avec la France avant même qu'elle nous le demande". "Nous leur avons dit +la personne que vous recherchez est ici, elle a séjourné ici et elle s'est rendue en Syrie illégalement", a affirmé M. Cavusoglu.
La services français ont régulièrement reproché ces derniers mois à leurs homologues turcs leur manque de coopération dans la lutte contre les filières jihadistes qui ont permis à des milliers de combattants européens de rejoindre la Syrie via la Turquie.
En septembre, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et son homologue turc Efkin Ala s'étaient promis de mieux coopérer, après plusieurs cafouillages diplomatico-policiers lors du retour de jihadistes présumés vers la France.
Plusieurs de ses alliés ont accusé la Turquie d'avoir longtemps fermé les yeux voire soutenu certains des rebelles les plus radicaux, dont le groupe EI, opposés au président syrien Bachar al-Assad, la bête noire d'Ankara.
Le régime islamo-conservateur turc s'en est toujours fermement défendu et a récemment assuré avoir renforcé sa surveillance aux frontières pour traquer les apprentis jihadistes venus de l'étranger.
"Elle est entrée en Syrie le 8 janvier", a déclaré M. Cavusoglu dans un entretien accordé à l'agence de presse gouvernementale Anatolie.
Une source sécuritaire turque avait indiqué à l'AFP samedi que la compagne d'Amedy Coulibaly, un des trois jihadistes abattus vendredi à l'issue d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché casher en banlieue parisienne, était entrée en Turquie le 2 janvier et qu'elle s'était probablement rendue depuis en Syrie.
"Elle est entrée en Turquie le 2 janvier en provenance de Madrid. Il y a des images la montrant à l'aéroport", a confirmé le chef de la diplomatie turque.
"Elle est ensuite restée avec une autre personne dans un hôtel de Kadiköy (un district de la rive asiatique d'Istanbul). Elle est ensuite passée en Syrie le 8 janvier, ses relevés téléphoniques le montrent", a-t-il ajouté.
Selon la source sécuritaire interrogée samedi par l'AFP, la jeune femme disposait d'un billet aller-retour Madrid-Paris.
Ainsi que l'a affirmé cette source, le quotidien progouvernemental Yeni Safak a rapporté dans son édition de lundi que Hayat Boumeddiene s'était ensuite rendue dans la ville de Sanliurfa (sud-est), proche de la frontière syrienne.
Le journal ajoute qu'elle est entrée en Syrie via le poste-frontière d'Akçakale, un des points de passage réguliers des étrangers qui rejoignent des mouvements jihadistes tels que le groupe Etat islamique (EI) en guerre contre le régime de Damas.
Coopération
Yeni Safak affirme que l'homme qui a séjourné en Turquie avec elle a été identifié par les services turcs comme Mehdi Sabry Belhoucine, un citoyen français âgé de 23 ans.
La police française a délivré un avis de recherche pour déterminer son éventuel rôle dans la fusillade perpétrée par Amedy Coulibaly à Montrouge (sud de Paris, un mort jeudi matin) et pour l'éventuelle aide qu'elle aurait pu lui apporter lors de la prise d'otages dans le magasin casher (4 morts) à Vincennes, aux portes de Paris vendredi.
Les informations des autorités turques montrent que la jeune femme, âgée de 26 ans, ne se trouvait pas en France lors des crimes reprochés à Amedy Coulibaly.
Le ministre turc des Affaires étrangères a répété lundi que son pays avait "partagé ces informations avec la France avant même qu'elle nous le demande". "Nous leur avons dit +la personne que vous recherchez est ici, elle a séjourné ici et elle s'est rendue en Syrie illégalement", a affirmé M. Cavusoglu.
La services français ont régulièrement reproché ces derniers mois à leurs homologues turcs leur manque de coopération dans la lutte contre les filières jihadistes qui ont permis à des milliers de combattants européens de rejoindre la Syrie via la Turquie.
En septembre, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et son homologue turc Efkin Ala s'étaient promis de mieux coopérer, après plusieurs cafouillages diplomatico-policiers lors du retour de jihadistes présumés vers la France.
Plusieurs de ses alliés ont accusé la Turquie d'avoir longtemps fermé les yeux voire soutenu certains des rebelles les plus radicaux, dont le groupe EI, opposés au président syrien Bachar al-Assad, la bête noire d'Ankara.
Le régime islamo-conservateur turc s'en est toujours fermement défendu et a récemment assuré avoir renforcé sa surveillance aux frontières pour traquer les apprentis jihadistes venus de l'étranger.
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