La justice tunisienne a émis un mandat de dépôt à l'encontre d'un ancien responsable sécuritaire accusé d'être impliqué dans l'assassinat en 2013 de Mohamed Brahmi, a indiqué samedi le porte-parole du Parquet de Tunis.
Le juge a pris cette décision "après des interrogatoires avec le suspect, un ancien directeur de l'équipe de protection des avions à l'aéroport de Tunis-Carthage", a ajouté M. Sliti.
Un journal en ligne tunisien s'étonnait en avril 2013 de "la promotion fulgurante" d'Abdelkarim Laâbidi, qui serait passé en moins d'une année de "simple officier de police à commissaire de police puis avant d'être affecté à la direction centrale de la police des frontières à l’aéroport de Tunis Carthage".
Le 25 juillet 2013, Mohamed Brahmi avait été tué par balles devant son domicile à l'Ariana, près de Tunis, six mois après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, par un groupe de jihadistes, toujours selon les autorités.
Plusieurs témoignages ont révélé que le jihadiste Boubaker El Hakim alias Abou Mouqatel, recherché par le ministère de l'Intérieur pour son implication dans ces deux assassinats, avait été vu avant la mort de Brahmi à bord d'une voiture appartenant à Abdelkrim Labidi, a affirmé à l'AFP une source judiciaire chargée de ce dossier.
Le 18 décembre, Boubaker El Hakim et d'autres jihadistes ayant rallié le groupe de l'Etat islamique (EI), qui contrôle des territoires en Syrie et en Irak, avaient revendiqué les deux assassinats dans une vidéo postée sur internet.
"Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis à émis (il y a deux jours) un mandat de dépôt à l'encontre de Abdelkarim Labidi, un ancien cadre sécuritaire, accusé d'avoir participé à l'assassinat de Mohamed Brahmi", a déclaré à l'AFP Sofiène Sliti.
Le juge a pris cette décision "après des interrogatoires avec le suspect, un ancien directeur de l'équipe de protection des avions à l'aéroport de Tunis-Carthage", a ajouté M. Sliti.
Un journal en ligne tunisien s'étonnait en avril 2013 de "la promotion fulgurante" d'Abdelkarim Laâbidi, qui serait passé en moins d'une année de "simple officier de police à commissaire de police puis avant d'être affecté à la direction centrale de la police des frontières à l’aéroport de Tunis Carthage".
Le 25 juillet 2013, Mohamed Brahmi avait été tué par balles devant son domicile à l'Ariana, près de Tunis, six mois après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, par un groupe de jihadistes, toujours selon les autorités.
Plusieurs témoignages ont révélé que le jihadiste Boubaker El Hakim alias Abou Mouqatel, recherché par le ministère de l'Intérieur pour son implication dans ces deux assassinats, avait été vu avant la mort de Brahmi à bord d'une voiture appartenant à Abdelkrim Labidi, a affirmé à l'AFP une source judiciaire chargée de ce dossier.
Le 18 décembre, Boubaker El Hakim et d'autres jihadistes ayant rallié le groupe de l'Etat islamique (EI), qui contrôle des territoires en Syrie et en Irak, avaient revendiqué les deux assassinats dans une vidéo postée sur internet.
LIRE AUSSI: Sérieux doutes sur les photos présentées par le ministère de l'Intérieur, d'un supposé camp d'entrainement jihadiste
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.