Les autorités tunisiennes ont annoncé mercredi avoir autorisé les agents de police à garder leur arme après le travail, à la suite de l'assassinat d'un jeune policier par des "extrémistes" islamistes.
"Une circulaire du ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou autorise dès aujourd'hui (mercredi) les policiers à garder leur arme en dehors de l'exercice de leur fonction", a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui.
M. Aroui a fait état de "conditions" à cette nouvelle règle mais sans vouloir fournir davantage de précisions.
Cette mesure intervient après l'assassinat dans la nuit de samedi à dimanche d'un policier de 23 ans, égorgé et poignardé par des "éléments extrémistes" dans le gouvernorat de Zaghouan (nord-est), alors qu'il revenait du travail selon le ministère de l'Intérieur.
Des représentants des syndicats de police se sont aussitôt relayés dans les médias pour exiger des autorités qu'elles permettent aux agents de garder leur arme après le service.
La Tunisie fait face depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort, selon les autorités, de dizaines de militaires et de policiers.
"Une circulaire du ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou autorise dès aujourd'hui (mercredi) les policiers à garder leur arme en dehors de l'exercice de leur fonction", a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui.
M. Aroui a fait état de "conditions" à cette nouvelle règle mais sans vouloir fournir davantage de précisions.
Selon Riadh Rezgui, le responsable de la communication du Syndicat des forces de sécurité intérieure, les policiers souffrant de "troubles psychologiques ou qui ont des problèmes familiaux" devront laisser leur arme au travail.
Cette mesure intervient après l'assassinat dans la nuit de samedi à dimanche d'un policier de 23 ans, égorgé et poignardé par des "éléments extrémistes" dans le gouvernorat de Zaghouan (nord-est), alors qu'il revenait du travail selon le ministère de l'Intérieur.
Des représentants des syndicats de police se sont aussitôt relayés dans les médias pour exiger des autorités qu'elles permettent aux agents de garder leur arme après le service.
La Tunisie fait face depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort, selon les autorités, de dizaines de militaires et de policiers.
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