Des heurts ont opposé lundi dans le sud de la Tunisie des policiers à des habitants qui protestaient contre les résultats de
la présidentielle, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
L'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi a revendiqué la victoire à l'issue du second tour dimanche, ce que le camp du président sortant Moncef Marzouk a contesté.
Au premier tour, le chef de l'Etat était arrivé largement en tête dans les gouvernorats du Sud, une tendance confirmée au second tour selon des instituts de sondage.
Dans la localité d'El Hamma, dans le gouvernorat de Gabès, "de 300 à 400 protestataires ont mis le feu à des pneus et tenté d'attaquer un poste de police à coups de pierres. Les forces de l'ordre ont riposté avec du gaz lacrymogène", a expliqué le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui.
Des policiers ont été blessés dans ces heurts qui ont commencé dimanche soir, a-t-il ajouté sans pouvoir préciser si des manifestants avaient été atteints.
D'après M. Aroui, les manifestants protestaient contre les résultats du second tour.
Le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, originaire d'El Hamma, a appelé les habitants au calme et à "regagner leurs maisons" dans un enregistrement audio.
"Monsieur Moncef (Marzouki) a dit qu'il se conformerait aux résultats annoncés par l'instance (électorale). Allez-vous être plus royalistes que le roi?", a-t-il lancé, en appelant les deux candidats à accepter les résultats préliminaires qui doivent être annoncés par l'instance électorale lundi.
Opposant historique à la dictature tunisienne, M. Marzouki est devenu président fin 2011 grâce à une alliance avec les islamistes d'Ennahda.
Ennahda n'a pas présenté de candidat à la présidentielle, laissant "le choix à ses membres d'élire un président qui garantisse la démocratie".
la présidentielle, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
L'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi a revendiqué la victoire à l'issue du second tour dimanche, ce que le camp du président sortant Moncef Marzouk a contesté.
Au premier tour, le chef de l'Etat était arrivé largement en tête dans les gouvernorats du Sud, une tendance confirmée au second tour selon des instituts de sondage.
Dans la localité d'El Hamma, dans le gouvernorat de Gabès, "de 300 à 400 protestataires ont mis le feu à des pneus et tenté d'attaquer un poste de police à coups de pierres. Les forces de l'ordre ont riposté avec du gaz lacrymogène", a expliqué le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui.
Des policiers ont été blessés dans ces heurts qui ont commencé dimanche soir, a-t-il ajouté sans pouvoir préciser si des manifestants avaient été atteints.
D'après M. Aroui, les manifestants protestaient contre les résultats du second tour.
Le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, originaire d'El Hamma, a appelé les habitants au calme et à "regagner leurs maisons" dans un enregistrement audio.
"Monsieur Moncef (Marzouki) a dit qu'il se conformerait aux résultats annoncés par l'instance (électorale). Allez-vous être plus royalistes que le roi?", a-t-il lancé, en appelant les deux candidats à accepter les résultats préliminaires qui doivent être annoncés par l'instance électorale lundi.
Opposant historique à la dictature tunisienne, M. Marzouki est devenu président fin 2011 grâce à une alliance avec les islamistes d'Ennahda.
Ennahda n'a pas présenté de candidat à la présidentielle, laissant "le choix à ses membres d'élire un président qui garantisse la démocratie".
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