Une campagne de détournement d'affiches électorales de Béji Caid Essebsi a été initiée par des partisans du candidat Moncef Marzouki dans les rues et sur la toile.
Les passants ont pu notamment voir dans les rues de Tunis une affiche dans laquelle le slogan électoral de Béji Caïd Essebsi était parodié.
L'expression préférée de M. Caïd Essebsi se trouve ainsi ironiquement associée à un "Viens au débat télévisé".
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"Ces campagnes sont des initiatives indépendantes de la campagne officielle du candidat Moncef Marzouki", a assuré Zied Ben Saïd, coordinateur de la communication pour la campagne électorale du Président de la République sortant.
"Mais cette affiche ne nous dérange pas, car elle s'inscrit dans notre politique de transparence et c'est en ce sens que nous avons demandé l'organisation d'un débat télévisé entre les deux candidats, laquelle a été refusé par M. Caïd Essebsi", a-t-il ajouté, dans une déclaration au HuffPost Tunisie.
Dans la campagne originale, on retrouvait un tic de langage très utilisé par le candidat de Nida Tounes, qui pourrait se traduire par "Et Donc". Cette expression se trouvait juxtaposée à "Vive la Tunisie".
L'affiche parodiant ce slogan fait ainsi référence au refus par M. Caïd Essebsi de se soumettre à l'exercice du débat télévisé que lui avait proposé Moncef Marzouki. Ce dernier défiait son adversaire, dès le 23 novembre:
"Je demande à M. Béji Caïd Essebsi de se confronter à moi lors d'un débat télévisé et de ne pas se dérober devant ce défi", déclarait-il.
"L'Aïd el Kebir et les combats de béliers sont passés", avait rétorqué Béji Caïd Essebsi.
Les réseaux sociaux en campagne
Une autre campagne de détournement a été lancée sur les réseaux sociaux à partir du 13 décembre. Intitulée "Vive celui-là", on peut y voir les slogans humoristiques de la campagne de "Karoui & Karoui" en faveur du candidat de Nida Tounes tournés en dérision.
Les slogans parodiés reprennent des termes péjoratifs critiquant Béji Caïd Essebsi, en tant que figure de l'ancien régime : "Vive la torture", "Vive la répression", "Vive la corruption", "Vive la délation", "Vive la farine"...
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La campagne originale affichait au contraire des slogans positifs et optimistes, sur un ton léger, comme "Vive la famille", "Vive le futur", "Vive la quartier", "Vive le travail", Vive la mer", "Vive le championnat".
A l'origine de la contre-campagne engagée sur Facebook, un groupe d'environ 5 personnes qui préfèrent rester anonymes. Contacté par le Huffpost Tunisie, l'un d'entre eux assure qu'ils n'ont aucun lien avec la campagne officielle de Moncef Marzouki: "Nous venons d'horizons différents. On est tous volontaires, maîtres de nos propres publications", affirme-t-il.
Pour lui, cette initiative est essentiellement une réaction contre la "manipulation médiatique":
Le camp du Président tunisien Moncef Marzouki, accuse régulièrement les médias de favoriser son concurrent favori de la présidentielle du 21 décembre.
Celui-ci est aussi constamment épinglé par Moncef Marzouki comme le symbole d'un retour de l'ancien régime, avec la complicité de médias "corrompus".
Les passants ont pu notamment voir dans les rues de Tunis une affiche dans laquelle le slogan électoral de Béji Caïd Essebsi était parodié.
L'expression préférée de M. Caïd Essebsi se trouve ainsi ironiquement associée à un "Viens au débat télévisé".
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"Ces campagnes sont des initiatives indépendantes de la campagne officielle du candidat Moncef Marzouki", a assuré Zied Ben Saïd, coordinateur de la communication pour la campagne électorale du Président de la République sortant.
"Mais cette affiche ne nous dérange pas, car elle s'inscrit dans notre politique de transparence et c'est en ce sens que nous avons demandé l'organisation d'un débat télévisé entre les deux candidats, laquelle a été refusé par M. Caïd Essebsi", a-t-il ajouté, dans une déclaration au HuffPost Tunisie.
Dans la campagne originale, on retrouvait un tic de langage très utilisé par le candidat de Nida Tounes, qui pourrait se traduire par "Et Donc". Cette expression se trouvait juxtaposée à "Vive la Tunisie".
@Al_Pacino_ perso j'aime bien celle de "فبحيث .. تحيا تونس" la boite de comm ki a eue cette idée e pro :D bjr pic.twitter.com/6a6k2j05DR
— RymBN (@ymr_myr) 7 Novembre 2014L'affiche parodiant ce slogan fait ainsi référence au refus par M. Caïd Essebsi de se soumettre à l'exercice du débat télévisé que lui avait proposé Moncef Marzouki. Ce dernier défiait son adversaire, dès le 23 novembre:
"Je demande à M. Béji Caïd Essebsi de se confronter à moi lors d'un débat télévisé et de ne pas se dérober devant ce défi", déclarait-il.
"L'Aïd el Kebir et les combats de béliers sont passés", avait rétorqué Béji Caïd Essebsi.
Les réseaux sociaux en campagne
Une autre campagne de détournement a été lancée sur les réseaux sociaux à partir du 13 décembre. Intitulée "Vive celui-là", on peut y voir les slogans humoristiques de la campagne de "Karoui & Karoui" en faveur du candidat de Nida Tounes tournés en dérision.
Les slogans parodiés reprennent des termes péjoratifs critiquant Béji Caïd Essebsi, en tant que figure de l'ancien régime : "Vive la torture", "Vive la répression", "Vive la corruption", "Vive la délation", "Vive la farine"...
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La campagne originale affichait au contraire des slogans positifs et optimistes, sur un ton léger, comme "Vive la famille", "Vive le futur", "Vive la quartier", "Vive le travail", Vive la mer", "Vive le championnat".
#BCE #TnPrez #Ta7yaTounes #تحيا_تونس pic.twitter.com/jxLExtda5C
— Nidaa Tounes (@Nidaa_Tounes) 15 Décembre 2014A l'origine de la contre-campagne engagée sur Facebook, un groupe d'environ 5 personnes qui préfèrent rester anonymes. Contacté par le Huffpost Tunisie, l'un d'entre eux assure qu'ils n'ont aucun lien avec la campagne officielle de Moncef Marzouki: "Nous venons d'horizons différents. On est tous volontaires, maîtres de nos propres publications", affirme-t-il.
Pour lui, cette initiative est essentiellement une réaction contre la "manipulation médiatique":
"Ce qu'on combat c'est la manipulation des médias 'mainstream' parce qu'on estime que les Tunisiens sont beaucoup plus intelligents pour absorber cette mascarade".
Le camp du Président tunisien Moncef Marzouki, accuse régulièrement les médias de favoriser son concurrent favori de la présidentielle du 21 décembre.
Celui-ci est aussi constamment épinglé par Moncef Marzouki comme le symbole d'un retour de l'ancien régime, avec la complicité de médias "corrompus".
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