Lors de la séance plénière de ce mercredi 10 décembre prévue pour discuter la loi des finances publiques 2015, la députée du parti Ennahdha Monia Ibrahim s'est ouvertement attaquée à la secrétaire d'État chargée des Affaires de la femme Neila Chaâbane.
En effet, la députée islamiste qui s'était auparavant illustrée par son opposition à l'inscription de la parité dans la Constitution, dénigre la mauvaise gestion selon elle du budget du secrétariat d'État dépensé en vue de la création d'un projet de loi qui vise à abolir les violences faites aux femmes conformément aux articles 38, 46, 47 et 48 de la nouvelle constitution.
A ce sujet, il faut noter que le projet de loi précédemment cité a été élaboré dans le cadre d'une collaboration entre le secrétariat d'État de la femme et un comité d'expert(e)s issu de la société civile.
Le séminaire de présentation de cette loi en faveur des femmes supposé avoir lieu lundi dernier a été reporté pour des raisons encore inconnues. Ce projet de loi pionnier dans le monde arabe dispose entre autres d'une approche plus claire de la notion de viol:
La loi aborde aussi une définition plus large du harcèlement sexuel tout en le condamnant par une peine de 3 ans de prison et de 5000 dinars d'amende. Le projet de loi fait aussi référence au viol conjugal qui n'était pas encore criminalisé jusqu'à aujourd'hui en vertu du code pénal en vigueur. Le projet vise également à annuler l'article 227 bis du code pénal qui encourage le mariage de la victime mineure avec son agresseur.
Ce projet a encore une fois été discuté ce mercredi à l'hôtel "l'Africa" dans le cadre du séminaire régional organisé autour du thème des "bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences faites au femmes", organisée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme.
En effet, la députée islamiste qui s'était auparavant illustrée par son opposition à l'inscription de la parité dans la Constitution, dénigre la mauvaise gestion selon elle du budget du secrétariat d'État dépensé en vue de la création d'un projet de loi qui vise à abolir les violences faites aux femmes conformément aux articles 38, 46, 47 et 48 de la nouvelle constitution.
"Cette dame dépense le budget de l'État sur une loi qui fragilise les bases de la famille tunisienne et l'institution du mariage en Tunisie. Cette loi porte préjudice au code du statut personnel qui protège la famille... des milliers de dinars sont volés et dépensés dans des conférences dans des hôtels à Gammarth et à l'Africa... une loi qui désunit la famille... une loi qui porte au même niveau l'institution du mariage et l'adultère..."
A ce sujet, il faut noter que le projet de loi précédemment cité a été élaboré dans le cadre d'une collaboration entre le secrétariat d'État de la femme et un comité d'expert(e)s issu de la société civile.
Le séminaire de présentation de cette loi en faveur des femmes supposé avoir lieu lundi dernier a été reporté pour des raisons encore inconnues. Ce projet de loi pionnier dans le monde arabe dispose entre autres d'une approche plus claire de la notion de viol:
"Est considéré comme viol tout rapport sexuel se produisant par voie de pénétration naturelle, totale ou partielle dans n'importe quel endroit du corps de la victime, y compris la bouche (...)" ((traduction approximatif du texte en arabe)
La loi aborde aussi une définition plus large du harcèlement sexuel tout en le condamnant par une peine de 3 ans de prison et de 5000 dinars d'amende. Le projet de loi fait aussi référence au viol conjugal qui n'était pas encore criminalisé jusqu'à aujourd'hui en vertu du code pénal en vigueur. Le projet vise également à annuler l'article 227 bis du code pénal qui encourage le mariage de la victime mineure avec son agresseur.
Ce projet a encore une fois été discuté ce mercredi à l'hôtel "l'Africa" dans le cadre du séminaire régional organisé autour du thème des "bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences faites au femmes", organisée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme.
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