"L'Aïd el Kebir et les combats de béliers sont passés", a déclaré Béji Caïd Essebsi au sujet d'un éventuel débat d'entre-deux-tours entre lui et Moncef Marzouki, Président sortant arrivé deuxième à l'issue du premier tour de la présidentielle.
"Nous ne faisons que ce que nous considérons dans l'intérêt de la Tunisie. (...) Je n'ai pas d'avis sur les personnes qui ont des avis opposés et qui veulent (...) faire peur aux gens", s'est-il justifié dans une interview accordée à France 24, avant d'ajouter: "Je suis un homme serein".
Le Président sortant Moncef Marzouki avait lancé le défi à son concurrent le soir du scrutin, après l'annonce des premières estimations.
"Je demande à M. Béji Caïd Essebsi de se confronter à moi lors d'un débat télévisé et de ne pas se dérober devant ce défi", avait-il déclaré.
Moncef Marzouki avait également envoyé une correspondance officielle à Béji Caïd Essebsi vendredi dernier pour le presser de désigner son candidat à la présidence du gouvernement dans un délai ne dépassant pas sept jours.
"Je considère que sa compréhension de la Constitution de Marzouki n'est pas juste", a répondu Béji Caïd Essebsi, dans le même entretien. Il a ironisé sur le fait que la correspondance en question lui était parvenue par l'intermédiaire d'un agent de police sans qu'il ne soit invité à "boire un café".
Selon le candidat arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, la correspondance du Président sortant était une "manoeuvre politique".
Béji Caïd Essebsi a également estimé que le quartet parrain du Dialogue national avait la légitimité pour donner son avis sur ces différentes interprétations de la constitution. "La question a été débattue par le dialogue national qui nous a sorti de la crise dans laquelle on était et il a statué sur le fait qu'il fallait attendre le prochain président", a-t-il affirmé. "C'est la première fois que (Marzouki) veut se précipiter, en général il veut rester", s'est-il amusé.
Par ailleurs, considérant que l'électorat d'Ennahdha a majoritairement voté pour Moncef Marzouki, Béji Caïd Essebsi a demandé au parti islamique de "clarifier sa position sans détours".
Contacté par le HuffPost Tunisie, le porte-parole d'Ennahdha Zied Ladhari a nié tout positionnement officieux de dirigeants ou de cadres d'Ennahdha en faveur de Marzouki. Il a indiqué que la position d'Ennahdha de laisser le choix à ses électeurs était claire et que cette position était encore effective. "Nous n'avons pas prévu pour le moment de modifier notre positionnement", a-t-il déclaré.
Le Conseil de la Choura d'Ennahdha avait en effet décidé de ne soutenir aucun candidat, laissant à leurs sympathisants la latitude pour choisir "librement" leur candidat.
Seulement 6 points d'écart séparent Béji Caïd Essebsi (39,46%) de son concurrent Moncef Marzouki (33,43%), à l'annonce des résultats préliminaires officiels. L'écart annoncé par les instituts de sondage donnait au leader de Nida Tounes une avance plus confortable, avec plus de 40% des suffrages.
"Nous ne faisons que ce que nous considérons dans l'intérêt de la Tunisie. (...) Je n'ai pas d'avis sur les personnes qui ont des avis opposés et qui veulent (...) faire peur aux gens", s'est-il justifié dans une interview accordée à France 24, avant d'ajouter: "Je suis un homme serein".
Le Président sortant Moncef Marzouki avait lancé le défi à son concurrent le soir du scrutin, après l'annonce des premières estimations.
"Je demande à M. Béji Caïd Essebsi de se confronter à moi lors d'un débat télévisé et de ne pas se dérober devant ce défi", avait-il déclaré.
Moncef Marzouki avait également envoyé une correspondance officielle à Béji Caïd Essebsi vendredi dernier pour le presser de désigner son candidat à la présidence du gouvernement dans un délai ne dépassant pas sept jours.
LIRE AUSSI: Moncef Marzouki défie Béji Caïd Essebsi
"Je considère que sa compréhension de la Constitution de Marzouki n'est pas juste", a répondu Béji Caïd Essebsi, dans le même entretien. Il a ironisé sur le fait que la correspondance en question lui était parvenue par l'intermédiaire d'un agent de police sans qu'il ne soit invité à "boire un café".
Selon le candidat arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, la correspondance du Président sortant était une "manoeuvre politique".
Béji Caïd Essebsi a également estimé que le quartet parrain du Dialogue national avait la légitimité pour donner son avis sur ces différentes interprétations de la constitution. "La question a été débattue par le dialogue national qui nous a sorti de la crise dans laquelle on était et il a statué sur le fait qu'il fallait attendre le prochain président", a-t-il affirmé. "C'est la première fois que (Marzouki) veut se précipiter, en général il veut rester", s'est-il amusé.
Par ailleurs, considérant que l'électorat d'Ennahdha a majoritairement voté pour Moncef Marzouki, Béji Caïd Essebsi a demandé au parti islamique de "clarifier sa position sans détours".
Contacté par le HuffPost Tunisie, le porte-parole d'Ennahdha Zied Ladhari a nié tout positionnement officieux de dirigeants ou de cadres d'Ennahdha en faveur de Marzouki. Il a indiqué que la position d'Ennahdha de laisser le choix à ses électeurs était claire et que cette position était encore effective. "Nous n'avons pas prévu pour le moment de modifier notre positionnement", a-t-il déclaré.
Le Conseil de la Choura d'Ennahdha avait en effet décidé de ne soutenir aucun candidat, laissant à leurs sympathisants la latitude pour choisir "librement" leur candidat.
Seulement 6 points d'écart séparent Béji Caïd Essebsi (39,46%) de son concurrent Moncef Marzouki (33,43%), à l'annonce des résultats préliminaires officiels. L'écart annoncé par les instituts de sondage donnait au leader de Nida Tounes une avance plus confortable, avec plus de 40% des suffrages.
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