Mustapha Ben Jaâfar, candidat d'Ettakatol à la présidentielle et président de la Constituante, a exprimé lundi sa déception mais aussi ses critiques par rapport à l'élection présidentielle du 23 novembre.
Dans une déclaration aux médias, il a déploré l'abstention de la jeunesse et contesté la violence des discours politiques. Il a également condamné la corruption constatée durant la campagne électorale et qui a mis un frein à l'égalité des chances.
Contre la bipolarisation
Ben Jaâfar a exprimé plusieurs observations quant à la nécessité d'être patients, vigilants et résistants dans un pays où la démocratie est encore en construction et où le chemin vers la liberté est encore long. Il a aussi fait référence à la bipolarisation du climat politique depuis les législatives et jusqu'à aujourd'hui.
Il s'est adressé aux différents partis politiques et particulièrement aux démocrates ayant une orientation sociale afin qu'ils mettent leurs différends de côté se concentrent sur les aspirations du peuple qui a besoin de changements et d'alternatives et sur celles de la jeunesse qui a besoin d'espoir.
"Nous avons la conscience tranquille"
Il a aussi appelé les candidats éligibles au deuxième tour qu'il a précédemment félicité à unifier les citoyens au lieu de les diviser et à penser sérieusement aux futurs enjeux.
Ettakatol, le CPR, le Courant démocrate et deux autres partis avaient signé un communiqué commun le 5 novembre dernier, dans lequel le candidat de chacun de ces partis "s'engageait moralement à soutenir le candidat de la même famille qui passera le premier tour". Pour autant, lors de ce point de presse, Mustapha Ben Jaâfar n'a pas exprimé de soutien en faveur de Moncef Marzouki, candidat du CPR, ni donné de consigne de vote.
Dans une déclaration aux médias, il a déploré l'abstention de la jeunesse et contesté la violence des discours politiques. Il a également condamné la corruption constatée durant la campagne électorale et qui a mis un frein à l'égalité des chances.
Contre la bipolarisation
Ben Jaâfar a exprimé plusieurs observations quant à la nécessité d'être patients, vigilants et résistants dans un pays où la démocratie est encore en construction et où le chemin vers la liberté est encore long. Il a aussi fait référence à la bipolarisation du climat politique depuis les législatives et jusqu'à aujourd'hui.
"Cette bipolarisation a empêché le peuple de percevoir un discours calme, rationnel et modéré, un discours qui concerne le travail, la santé et la hausse des prix, qui seront la priorité du prochain président"
Il s'est adressé aux différents partis politiques et particulièrement aux démocrates ayant une orientation sociale afin qu'ils mettent leurs différends de côté se concentrent sur les aspirations du peuple qui a besoin de changements et d'alternatives et sur celles de la jeunesse qui a besoin d'espoir.
"Nous avons la conscience tranquille"
Il a aussi appelé les candidats éligibles au deuxième tour qu'il a précédemment félicité à unifier les citoyens au lieu de les diviser et à penser sérieusement aux futurs enjeux.
"Nous avons la conscience tranquille. Nous avons servi la patrie autant que nous pouvions. Pendant quarante ans, nous avons travaillé en faveur du pays sans calculs politique ou personnel et ceci sera prouvé par l'histoire et sera compris par le peuple quand les faits seront plus clairs", a conclu le président de l'Assemblée constituante.
Ettakatol, le CPR, le Courant démocrate et deux autres partis avaient signé un communiqué commun le 5 novembre dernier, dans lequel le candidat de chacun de ces partis "s'engageait moralement à soutenir le candidat de la même famille qui passera le premier tour". Pour autant, lors de ce point de presse, Mustapha Ben Jaâfar n'a pas exprimé de soutien en faveur de Moncef Marzouki, candidat du CPR, ni donné de consigne de vote.
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