Peu de temps après la fermeture des bureaux de vote en Tunisie, les équipes de campagne des deux principaux adversaires de l'élection présidentielle en Tunisie, Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki ont tenu leur conférence de presse à moins d'une heure d'intervalle pour donner leurs estimations des résultats du premier tour.
La bataille pour le second tour a d'ores et déjà commencé entre ces deux candidats très probablement qualifiés pour disputer le second tour de ce scrutin historique.
Mohsen Marzouk, directeur de campagne de Béji Caïd Essebsi a ouvert le bal en annonçant que son candidat était arrivé premier avec une avance confortable.
"Béji Caïd Essebsi, selon les premières estimations, est le premier de la course et avec un écart important", a-t-il déclaré à la presse, jugeant que son candidat n'était "pas très loin des 50%". "Il y aura probablement un second tour", a-t-il dit.
Adnane Manser fait monter la pression
Quelques instants plus tard, Adnane Manser, directeur de campagne du Président sortant Moncef Marzouki apparaît à son tour pour annoncer ses estimations, affirmant que les deux candidats étaient au coude à coude, tout en donnant une possible avance pour son candidat.
"Dans le pire des cas nous sommes à égalité, et dans le meilleur nous avons 2 à 4% d'avance", a-t-il assuré. "Nous entrons dans le deuxième tour avec de grandes chances" face à M. Caïd Essebsi, a-t-il ajouté.
En plus d'annoncer une possible victoire de son candidat, Adnane Manser a également mis en garde contre des tentatives de "fraudes" en faveur de Béji Caïd Essebsi et appelé les observateurs électoraux à la plus grande vigilance.
"Nos observateurs ne doivent quitter les urnes qu'après la fin de l'opération de dépouillement parce que nous nous attendons, si les urnes sont laissées (sans supervision) pour quelque raison que ce soit, à ce qu'une opération de vraie fraude commence", a-t-il accusé, affirmant également que des fraudes avaient été constatées lors des élections législatives.
"Nous n'avions pas voulu déposer de recours lors des législatives pour ne pas remettre en cause" le processus électoral, s'est justifié Adnane Manser, sur la chaîne de télévision privée Al Hiwar Ettounsi.
Une nette avance pour Béji Caïd Essebsi selon les instituts de sondage
La télévision publique a annoncé un premier sondage à la sortie des urnes par l'institut 3C plaçant M. Essebsi (47,8%) loin devant le président sortant, Moncef Marzouki (26,9%).
Le directeur de campagne de Moncef Marzouki s'est insurgé contre les résultats de ce sondage, estimant qu'ils étaient "très loin de la réalité".
Un autre sondage réalisé par Sigma Conseil et annoncé par Al Hiwar Ettounsi donnait toujours Béji Caïd Essebsi en tête mais avec une avance moins nette, même si l'écart reste grand. Ainsi, Sigma Conseil estime à 10 point l'écart entre les deux adversaires (42,7% pour Béji Caïd Essebsi et 32,6% pour Moncef Marzouki).
"Ces résultats pourraient être plus proche de la réalité", a reconnu Adnane Manser, toujours sur Al Hiwar Ettounsi, en nuançant ses précédentes déclarations.
"L'ordre d'arrivée des deux premiers candidats importe peu, dans le sens où il y a un second tour", a-t-il commenté.
Selon Hassen Zargouni, directeur de l'institut de Sigma Conseil, la probabilité d'un second tour est quasiment nulle à la lumière des sondages réalisés.
L'instance électorale (ISIE) a jusqu'au 26 novembre pour annoncer les résultats préliminaires et la tenue d'un deuxième tour fin décembre si aucun candidat n'obtient de majorité absolue, mais le duel entre les deux candidats a déjà commencé.
La bataille pour le second tour a d'ores et déjà commencé entre ces deux candidats très probablement qualifiés pour disputer le second tour de ce scrutin historique.
Mohsen Marzouk, directeur de campagne de Béji Caïd Essebsi a ouvert le bal en annonçant que son candidat était arrivé premier avec une avance confortable.
"Béji Caïd Essebsi, selon les premières estimations, est le premier de la course et avec un écart important", a-t-il déclaré à la presse, jugeant que son candidat n'était "pas très loin des 50%". "Il y aura probablement un second tour", a-t-il dit.
Adnane Manser fait monter la pression
Quelques instants plus tard, Adnane Manser, directeur de campagne du Président sortant Moncef Marzouki apparaît à son tour pour annoncer ses estimations, affirmant que les deux candidats étaient au coude à coude, tout en donnant une possible avance pour son candidat.
"Dans le pire des cas nous sommes à égalité, et dans le meilleur nous avons 2 à 4% d'avance", a-t-il assuré. "Nous entrons dans le deuxième tour avec de grandes chances" face à M. Caïd Essebsi, a-t-il ajouté.
En plus d'annoncer une possible victoire de son candidat, Adnane Manser a également mis en garde contre des tentatives de "fraudes" en faveur de Béji Caïd Essebsi et appelé les observateurs électoraux à la plus grande vigilance.
"Nos observateurs ne doivent quitter les urnes qu'après la fin de l'opération de dépouillement parce que nous nous attendons, si les urnes sont laissées (sans supervision) pour quelque raison que ce soit, à ce qu'une opération de vraie fraude commence", a-t-il accusé, affirmant également que des fraudes avaient été constatées lors des élections législatives.
"Nous n'avions pas voulu déposer de recours lors des législatives pour ne pas remettre en cause" le processus électoral, s'est justifié Adnane Manser, sur la chaîne de télévision privée Al Hiwar Ettounsi.
Une nette avance pour Béji Caïd Essebsi selon les instituts de sondage
La télévision publique a annoncé un premier sondage à la sortie des urnes par l'institut 3C plaçant M. Essebsi (47,8%) loin devant le président sortant, Moncef Marzouki (26,9%).
Le directeur de campagne de Moncef Marzouki s'est insurgé contre les résultats de ce sondage, estimant qu'ils étaient "très loin de la réalité".
Un autre sondage réalisé par Sigma Conseil et annoncé par Al Hiwar Ettounsi donnait toujours Béji Caïd Essebsi en tête mais avec une avance moins nette, même si l'écart reste grand. Ainsi, Sigma Conseil estime à 10 point l'écart entre les deux adversaires (42,7% pour Béji Caïd Essebsi et 32,6% pour Moncef Marzouki).
"Ces résultats pourraient être plus proche de la réalité", a reconnu Adnane Manser, toujours sur Al Hiwar Ettounsi, en nuançant ses précédentes déclarations.
"L'ordre d'arrivée des deux premiers candidats importe peu, dans le sens où il y a un second tour", a-t-il commenté.
Selon Hassen Zargouni, directeur de l'institut de Sigma Conseil, la probabilité d'un second tour est quasiment nulle à la lumière des sondages réalisés.
L'instance électorale (ISIE) a jusqu'au 26 novembre pour annoncer les résultats préliminaires et la tenue d'un deuxième tour fin décembre si aucun candidat n'obtient de majorité absolue, mais le duel entre les deux candidats a déjà commencé.
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