LIBÉRATION - Arrêté et mis en prison en août dernier pour avoir détourné les paroles de l’hymne national marocain, le rappeur Mister Crazy, âgé de 17 ans, a été libéré mercredi 12 novembre.
Le jeune musicien, Othmane Atik de son vrai nom, avait été condamné à trois mois d’emprisonnement pour "atteinte à l’hymne national", "insulte à corps constitués", "propos immoraux" et "incitation à la consommation de drogue" dans plusieurs de ses clips, notamment dans sa vidéo "3a9liya mhabasa", vue plus d’un million de fois sur YouTube.
Le rappeur y simulait des scènes d’agression, et racontait le quotidien difficile des jeunes chômeurs dans les quartiers défavorisés de Casablanca.
"Le fait d’incarcérer un jeune de 17 ans pour ses chansons n’a guère de sens dans un pays qui accueille régulièrement des festivals internationaux de musique et des conférences sur les droits humains", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la section Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’ONG Human Rights Watch.
Selon le code pénal marocain, l'outrage à l'emblème et aux symboles du royaume, tels que l'hymne national, est passible de six mois à un an d'emprisonnement et de 10.000 à 100.000 dirhams d'amende.
Le rappeur L7a9d (Mouad Belrhouat), proche de Mister Crazy et du Mouvement du 20 février, était présent à la sortie de l’établissement pénitentiaire.
Ce dernier a également été arrêté et envoyé à plusieurs reprises dans la même prison casablancaise qu’Othmane Atik pour ses clips jugés offensants, dans lesquels il dénonçait la corruption de la police au Maroc. L7a9d, qui signifie "l’enragé", avait fait l’objet d’une vaste campagne de mobilisation sur le net.
Le jeune musicien, Othmane Atik de son vrai nom, avait été condamné à trois mois d’emprisonnement pour "atteinte à l’hymne national", "insulte à corps constitués", "propos immoraux" et "incitation à la consommation de drogue" dans plusieurs de ses clips, notamment dans sa vidéo "3a9liya mhabasa", vue plus d’un million de fois sur YouTube.
Le rappeur y simulait des scènes d’agression, et racontait le quotidien difficile des jeunes chômeurs dans les quartiers défavorisés de Casablanca.
A la sortie de la prison pour mineurs d’Oukacha où il était détenu, Mister Crazy a expliqué qu’il n’était pas un prisonnier politique, mais "un enfant du peuple, un rappeur, c’est tout", rapporte H24Info. "Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu dans cette épreuve", a-t-il ajouté.
"Le fait d’incarcérer un jeune de 17 ans pour ses chansons n’a guère de sens dans un pays qui accueille régulièrement des festivals internationaux de musique et des conférences sur les droits humains", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la section Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’ONG Human Rights Watch.
Selon le code pénal marocain, l'outrage à l'emblème et aux symboles du royaume, tels que l'hymne national, est passible de six mois à un an d'emprisonnement et de 10.000 à 100.000 dirhams d'amende.
Le rappeur L7a9d (Mouad Belrhouat), proche de Mister Crazy et du Mouvement du 20 février, était présent à la sortie de l’établissement pénitentiaire.
Ce dernier a également été arrêté et envoyé à plusieurs reprises dans la même prison casablancaise qu’Othmane Atik pour ses clips jugés offensants, dans lesquels il dénonçait la corruption de la police au Maroc. L7a9d, qui signifie "l’enragé", avait fait l’objet d’une vaste campagne de mobilisation sur le net.
Retrouvez les articles du HuffPost Maroc sur notre page Facebook.