La France et la Tunisie veulent renforcer leur coopération notamment pour lutter contre le départ de ressortissants de leurs pays vers la Syrie et l'Irak pour y combattre, a déclaré lundi à Tunis le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
M. Cazeneuve a souligné avoir discuté avec son homologue Lotfi Ben Jeddou de "la question de la lutte contre le terrorisme qui nous concerne tous avec nos ressortissants qui sont engagés dans des groupes terroristes et peuvent revenir dans nos pays et présenter un danger".
Selon lui, la France et la Tunisie ont décidé d'ajouter à leur agenda de coopération les thèmes de "la dé-radicalisation, la question de la prévention des départs (...) et l'approfondissement de la coopération entre nos services de renseignements et de police sur ces sujets".
Quelque 1.000 ressortissants français et près de 3.000 Tunisiens, selon des données officielles, combattent au sein de groupes jihadistes comme l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Le ministère de l'Intérieur tunisien a quant à lui indiqué sur sa page Facebook que la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme étaient les principales questions soulevées lors de la rencontre entre Lotfi Ben Jeddou et Bernard Cazeneuve.
Enfin, M. Cazeneuve a évoqué avec son homologue la question des filières d'immigration clandestine, nombre d'entre elles étant installées en Libye, pays voisin de la Tunisie.
"Compte tenu de l'implantation de ces filières en Libye nous avons des actions à conduire en ensemble", a-t-il dit devant la presse.
L'anarchie qui règne en Libye a laissé le champ libre aux passeurs qui ont multiplié les passages de clandestins ces derniers mois.
Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 2.200 personnes ont péri ou ont été portées disparues en tentant de franchir la Méditerranée depuis juin. Et 130.000 personnes sont arrivées en Europe par la mer depuis le 1er janvier, soit déjà plus de deux fois plus que pendant toute l'année 2013.
M. Cazeneuve a souligné avoir discuté avec son homologue Lotfi Ben Jeddou de "la question de la lutte contre le terrorisme qui nous concerne tous avec nos ressortissants qui sont engagés dans des groupes terroristes et peuvent revenir dans nos pays et présenter un danger".
Selon lui, la France et la Tunisie ont décidé d'ajouter à leur agenda de coopération les thèmes de "la dé-radicalisation, la question de la prévention des départs (...) et l'approfondissement de la coopération entre nos services de renseignements et de police sur ces sujets".
Quelque 1.000 ressortissants français et près de 3.000 Tunisiens, selon des données officielles, combattent au sein de groupes jihadistes comme l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Le ministère de l'Intérieur tunisien a quant à lui indiqué sur sa page Facebook que la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme étaient les principales questions soulevées lors de la rencontre entre Lotfi Ben Jeddou et Bernard Cazeneuve.
Enfin, M. Cazeneuve a évoqué avec son homologue la question des filières d'immigration clandestine, nombre d'entre elles étant installées en Libye, pays voisin de la Tunisie.
"Compte tenu de l'implantation de ces filières en Libye nous avons des actions à conduire en ensemble", a-t-il dit devant la presse.
L'anarchie qui règne en Libye a laissé le champ libre aux passeurs qui ont multiplié les passages de clandestins ces derniers mois.
Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 2.200 personnes ont péri ou ont été portées disparues en tentant de franchir la Méditerranée depuis juin. Et 130.000 personnes sont arrivées en Europe par la mer depuis le 1er janvier, soit déjà plus de deux fois plus que pendant toute l'année 2013.
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