Plusieurs observateurs internationaux ont livré leurs rapports sur les élections législatives tunisiennes qui se sont déroulées le 26 octobre. Même si ces organismes s'accordent pour dire que les élections se sont déroulées dans "le calme", "l'impartialité" et "la transparence", quelques infractions ont été constatées.
Le Centre Carter a en effet constaté des "irrégularités mineures" dans un nombre limité des bureaux votes: absence d’instruction aux électeurs sur la manière de voter, des campagnes illégales devant les bureaux de vote et un personnel en nombre inadapté.
Pour l'Union européenne, la journée électorale s'est déroulée dans "une ambiance sereine et de manière ordonnée", malgré quelques incidents dans les régions. Mais "la grande majorité des infractions relevées par les contrôleurs des Instances régionales ont été d’importance mineure", déclare le rapport.
L’Union avait accordé une aide financière de 45 millions d'euros à l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Elle a également financé les observateurs tunisiens ATIDE, Lam Echaml et la Ligue tunisienne pour les droits de l'Homme.
La mission d'observation internationale des élection du National Democratic Institute for International Affairs (NDI), quant à elle, a pu relever entre autres des suspicions d'achats de voix par plusieurs partis politiques, par des observateurs de plusieurs circonscriptions et par des représentants de partis politiques. Cela dit, elle n’a pas reçu de preuves de la part de ses propres observateurs pour appuyer ces rapports.
Pour les futures élections, la mission recommande à l'ISIE de faire une communication plus rigoureuse et fréquente avec les instances électorales régionales, les concurrents politiques et la société civile. En effet, une information "consistante et claire sur le processus électoral" manquait aux dernières élections.
Pour elle, l’ISIE a été sous "une pression considérable" lorsqu'elle a organisé les élections de 2014. La date des élections futures devrait être examinée en détail par les législateurs afin d’éviter "une fatigue électorale potentielle et une tension inutile qui peut diminuer la qualité du processus électoral et la confiance des participants".
Le Centre Carter a en effet constaté des "irrégularités mineures" dans un nombre limité des bureaux votes: absence d’instruction aux électeurs sur la manière de voter, des campagnes illégales devant les bureaux de vote et un personnel en nombre inadapté.
D'autre part, "bien que la loi requiert que toutes les listes électorales alternent les hommes et les femmes, elle ne prescrit pas la parité horizontale, ou encore la nomination de candidates comme tête de listes. Ainsi, peu de partis ont mis des femmes en tête de leurs listes. Seules 145 listes sur 1327 avaient une femme tête de liste, alors même que 47% des candidats étaient des femmes", rapporte le centre.
Pour l'Union européenne, la journée électorale s'est déroulée dans "une ambiance sereine et de manière ordonnée", malgré quelques incidents dans les régions. Mais "la grande majorité des infractions relevées par les contrôleurs des Instances régionales ont été d’importance mineure", déclare le rapport.
L’Union avait accordé une aide financière de 45 millions d'euros à l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Elle a également financé les observateurs tunisiens ATIDE, Lam Echaml et la Ligue tunisienne pour les droits de l'Homme.
La mission d'observation internationale des élection du National Democratic Institute for International Affairs (NDI), quant à elle, a pu relever entre autres des suspicions d'achats de voix par plusieurs partis politiques, par des observateurs de plusieurs circonscriptions et par des représentants de partis politiques. Cela dit, elle n’a pas reçu de preuves de la part de ses propres observateurs pour appuyer ces rapports.
Pour les futures élections, la mission recommande à l'ISIE de faire une communication plus rigoureuse et fréquente avec les instances électorales régionales, les concurrents politiques et la société civile. En effet, une information "consistante et claire sur le processus électoral" manquait aux dernières élections.
Pour elle, l’ISIE a été sous "une pression considérable" lorsqu'elle a organisé les élections de 2014. La date des élections futures devrait être examinée en détail par les législateurs afin d’éviter "une fatigue électorale potentielle et une tension inutile qui peut diminuer la qualité du processus électoral et la confiance des participants".
LIRE AUSSI: A Tunis, les électeurs votent dans le calme... à l'extérieur des bureaux, la vie suit son cours (REPORTAGE)
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