Au Emirats arabes unis, des travailleuses domestiques soumises au système de parrainage et dont la plupart viennent d'Asie et d'Afrique, vivent des agressions dégradantes de la part de leurs employeurs, a indiqué un rapport de Human Rights Watch.
L'ONG a interrogé 99 travailleuses, ainsi que des représentants d'agences de recrutement et des avocats afin de constituer ce rapport intitulé "Je vous ai achetée: Mauvais traitements et exploitation des travailleuses domestiques migrantes aux Émirats arabes unis".
Le système de parrainage en vigueur (en arabe Kafala: sorte de tutorat obligatoire avant d'ouvrir une entreprise ou de se faire embaucher sur place), ainsi que l'absence de protections adéquates dans le code du travail, exposeraient ces femmes aux pires abus.
En effet, selon la loi, elles ne sont pas autorisées à changer d'emploi avant l'expiration de leur contrat. Beaucoup d'entre elles affirment qu'elles sont alors mises en servitude, embarquées dans des trafics d'êtres humains ou traitées comme des animaux.
"Ma patronne a commencé à me frapper au bout de deux semaines", a déclaré l'une d'entre elles. "Elle me donnait des coups de poing à la poitrine. Elle me griffait le cou et me giflait. J'avais des ecchymoses sur le cou. Parfois, elle me tirait les cheveux si fort qu'elle en arrachait des touffes".
Sabina S, une travailleuse philippine, affirme qu'elle travaillait 20 heures par jour sans pause, 7 jours par semaine, au service d'une famille de 12 personnes. Son employeur avait confisqué son passeport ainsi que son téléphone portable, puis l'a séquestrée dans la maison.
Par ailleurs le rapport indique qu'aucun responsable de 15 ministères aux Emirats, n'a voulu réagir à ce rapport.
L'ONG a interrogé 99 travailleuses, ainsi que des représentants d'agences de recrutement et des avocats afin de constituer ce rapport intitulé "Je vous ai achetée: Mauvais traitements et exploitation des travailleuses domestiques migrantes aux Émirats arabes unis".
Le système de parrainage en vigueur (en arabe Kafala: sorte de tutorat obligatoire avant d'ouvrir une entreprise ou de se faire embaucher sur place), ainsi que l'absence de protections adéquates dans le code du travail, exposeraient ces femmes aux pires abus.
En effet, selon la loi, elles ne sont pas autorisées à changer d'emploi avant l'expiration de leur contrat. Beaucoup d'entre elles affirment qu'elles sont alors mises en servitude, embarquées dans des trafics d'êtres humains ou traitées comme des animaux.
"Ma patronne a commencé à me frapper au bout de deux semaines", a déclaré l'une d'entre elles. "Elle me donnait des coups de poing à la poitrine. Elle me griffait le cou et me giflait. J'avais des ecchymoses sur le cou. Parfois, elle me tirait les cheveux si fort qu'elle en arrachait des touffes".
Sabina S, une travailleuse philippine, affirme qu'elle travaillait 20 heures par jour sans pause, 7 jours par semaine, au service d'une famille de 12 personnes. Son employeur avait confisqué son passeport ainsi que son téléphone portable, puis l'a séquestrée dans la maison.
Au moins 146.000 travailleuses domestiques originaires de pays comme les Philippines, l'Indonésie, l'Inde, le Bangladesh, le Sri Lanka, le Népal et l'Éthiopie, sont employées aux Émirats arabes unis. Toutefois, les ambassades ou les consulats de certains de ces pays ne disposent pas de structures d'accueil adéquates ou de personnel suffisant pour porter assistance aux victimes d'exactions.
Par ailleurs le rapport indique qu'aucun responsable de 15 ministères aux Emirats, n'a voulu réagir à ce rapport.
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