Des centaines de migrants africains ont tenté de franchir la clôture séparant le Maroc de la ville espagnole de Mellila le 15 octobre. Une vidéo publiée par l'association espagnole Prodein, montre des agents de la garde civile espagnole brutaliser quelques uns d'entre eux, à coup de matraques.
Mellila est une ville espagnole dont l'emplacement géographique est particulier: elle appartient au territoire marocain tout en étant occupée par l'Espagne depuis 1497. C'est l'une des seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique, avec la ville de Ceuta.
Une terre convoitée depuis quelques années par plusieurs migrants subsahariens au Maroc qui tentent, à travers elle, d'atteindre "l'Eldorado européen".
En 2009, la ville a été limitée par une frontière en forme de demi-cercle, matérialisée par un double système de grillages financé par l'Union européenne.
La construction de cette frontière visait à stopper les flux migratoires de plus en plus importants, venant du Maroc.
Sur cette vidéo, plusieurs migrants sont perchés sur l'un des grillages de la frontière, tandis que des membres de la garde civile espagnole, armés de matraques, tentent de les arrêter.
Les agissements de la garde civile apparaissent comme particulièrement violents. D'autre part, après cet incident, les migrants ont été expulsés de force vers le Maroc, ce qui a fait réagir le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil européen, Nils Muižniek:
Sur le site de France 24, le photo journaliste Robert Bonet déplore la violence systématique des forces de l'ordre contre ce genre de personnes:
"Un jeune migrant nommé Danny a été durement frappé et a été emmené à l’hôpital car il était inconscient. Par chance, il est vivant, mais blessé. Les personnes inconscientes sont toujours conduites à l’hôpital par la Garde civile. En revanche, celles gravement blessées, mais conscientes, sont généralement transportées comme des bouts de viande et renvoyées directement au Maroc. Les forces de l’ordre ont presque toujours recours à la violence. Mercredi dernier, il y a eu au moins une quarantaine de blessés parmi les migrants".
Mais le préfet de Mellila, Abdelmalik el Barkani, veut défendre ses troupes. Il a affirmé que la vidéo ne montrait pas "l'agressivité des clandestins" envers la garde nationale:
"Tout est bon pour atteindre l'objectif qui est d'arriver à Melilla (...) Ils se servent même de crochets pour intimider ou prononcent le mot Ebola et crachent".
"Lorsque l'immigrant est tranquille et n'oppose aucune résistance (...) on l'aide sans problème", a-t-il affirmé sur Radio nacional de Espana.
Ces derniers mois, les assauts sur la barrière espagnole ont été particulièrement intenses. Plus de 1000 clandestins ont réussi à la franchir.
Mellila est une ville espagnole dont l'emplacement géographique est particulier: elle appartient au territoire marocain tout en étant occupée par l'Espagne depuis 1497. C'est l'une des seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique, avec la ville de Ceuta.
Une terre convoitée depuis quelques années par plusieurs migrants subsahariens au Maroc qui tentent, à travers elle, d'atteindre "l'Eldorado européen".
En 2009, la ville a été limitée par une frontière en forme de demi-cercle, matérialisée par un double système de grillages financé par l'Union européenne.
La construction de cette frontière visait à stopper les flux migratoires de plus en plus importants, venant du Maroc.
Sur cette vidéo, plusieurs migrants sont perchés sur l'un des grillages de la frontière, tandis que des membres de la garde civile espagnole, armés de matraques, tentent de les arrêter.
Les agissements de la garde civile apparaissent comme particulièrement violents. D'autre part, après cet incident, les migrants ont été expulsés de force vers le Maroc, ce qui a fait réagir le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil européen, Nils Muižniek:
"Les événements d'hier à Melilla, où la garde civile a utilisé la violence contre plusieurs migrants et les a expulsé au Maroc, sans évaluer leurs besoins ou leur permettre de demander l'asile, est encore un autre exemple troublant de failles dans le traitement par l'Espagne des migrants qui viennent dans ses enclaves", écrit-il sur son compte Facebook.
Sur le site de France 24, le photo journaliste Robert Bonet déplore la violence systématique des forces de l'ordre contre ce genre de personnes:
"Un jeune migrant nommé Danny a été durement frappé et a été emmené à l’hôpital car il était inconscient. Par chance, il est vivant, mais blessé. Les personnes inconscientes sont toujours conduites à l’hôpital par la Garde civile. En revanche, celles gravement blessées, mais conscientes, sont généralement transportées comme des bouts de viande et renvoyées directement au Maroc. Les forces de l’ordre ont presque toujours recours à la violence. Mercredi dernier, il y a eu au moins une quarantaine de blessés parmi les migrants".
Mais le préfet de Mellila, Abdelmalik el Barkani, veut défendre ses troupes. Il a affirmé que la vidéo ne montrait pas "l'agressivité des clandestins" envers la garde nationale:
"Tout est bon pour atteindre l'objectif qui est d'arriver à Melilla (...) Ils se servent même de crochets pour intimider ou prononcent le mot Ebola et crachent".
"Lorsque l'immigrant est tranquille et n'oppose aucune résistance (...) on l'aide sans problème", a-t-il affirmé sur Radio nacional de Espana.
Ces derniers mois, les assauts sur la barrière espagnole ont été particulièrement intenses. Plus de 1000 clandestins ont réussi à la franchir.
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