Ali Larayedh a affirmé dans une allocution télévisée ce jeudi la suspension de la taxe sur le transport routier. L'entrée en vigueur d'une série de taxes sur les moyens de transports privés et professionnels, notamment concernant le secteur agricole, a suscité une vague de protestations dans plusieurs régions en Tunisie.
“Nous avons décidé de suspendre la taxe sur le transport routier, en attendant de réviser la loi (de Finances )” a-t-il déclaré aujourd'hui, regrettant que ces dispositions aient été “mal comprises” . "On l'a décidé alors que nous sommes convaincus que ces mesures bénéficient au peuple et à pays" ajoute-t-il.
Le chef du gouvernement tunisien a par ailleurs affirmé qu'il présentera sa démission au Président de la République cet après-midi conformément au calendrier de la feuille de route. Le ministre de l'Industrie Mehdi Jomaa a été désigné à l'issue du dialogue national le 14 décembre 2013, pour lui succéder.
Protestations
Depuis le début de la semaine, les régions intérieures, les plus pauvres du pays, ont été le théâtre d'affrontements entre manifestants et policiers. De nombreuses routes ont aussi été coupées par intermittence par des manifestants.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, quelques centaines de manifestants ont attaqué à Feriana, dans la région de Kasserine, la recette des impôts, un poste de police, une banque et un bâtiment municipal avant de les incendier, selon deux habitants et un policier interrogés par l'AFP.
"La police a riposté par des lacrymogènes avant de reculer", a indiqué un policier, joint par téléphone.
Des heurts entre jeunes et policiers ont aussi eu lieu dans la nuit à Meknassi, dans la région de Sidi-Bouzid. Un poste des forces de l'ordre y a été incendié, selon le responsable local du syndicat UGTT, Zouheir Khaskhoussi.
Des violences avaient déjà eu lieu dans la région de Kasserine mercredi, notamment dans la capitale régionale éponyme et à Thala.
Ce matin à Tataouine un poste de police a été incendié ce matin, et le local d’Ennahdha saccagé selon Radio Tatatouine, tandis qu’à Cité Ettadhamen, un quartier populaire à Tunis ont bloqué une route.
L'UGTT a jugé les revendications des manifestants "légitimes" dans un communiqué mercredi, tandis que le parti islamiste Ennahda exprimait sa "compréhension face à ces mouvements de protestations" et a appelé à "réviser" ces nouvelles taxes adoptées à son initiative.
“Nous avons décidé de suspendre la taxe sur le transport routier, en attendant de réviser la loi (de Finances )” a-t-il déclaré aujourd'hui, regrettant que ces dispositions aient été “mal comprises” . "On l'a décidé alors que nous sommes convaincus que ces mesures bénéficient au peuple et à pays" ajoute-t-il.
Le chef du gouvernement tunisien a par ailleurs affirmé qu'il présentera sa démission au Président de la République cet après-midi conformément au calendrier de la feuille de route. Le ministre de l'Industrie Mehdi Jomaa a été désigné à l'issue du dialogue national le 14 décembre 2013, pour lui succéder.
Protestations
Depuis le début de la semaine, les régions intérieures, les plus pauvres du pays, ont été le théâtre d'affrontements entre manifestants et policiers. De nombreuses routes ont aussi été coupées par intermittence par des manifestants.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, quelques centaines de manifestants ont attaqué à Feriana, dans la région de Kasserine, la recette des impôts, un poste de police, une banque et un bâtiment municipal avant de les incendier, selon deux habitants et un policier interrogés par l'AFP.
"La police a riposté par des lacrymogènes avant de reculer", a indiqué un policier, joint par téléphone.
Des heurts entre jeunes et policiers ont aussi eu lieu dans la nuit à Meknassi, dans la région de Sidi-Bouzid. Un poste des forces de l'ordre y a été incendié, selon le responsable local du syndicat UGTT, Zouheir Khaskhoussi.
Des violences avaient déjà eu lieu dans la région de Kasserine mercredi, notamment dans la capitale régionale éponyme et à Thala.
Ce matin à Tataouine un poste de police a été incendié ce matin, et le local d’Ennahdha saccagé selon Radio Tatatouine, tandis qu’à Cité Ettadhamen, un quartier populaire à Tunis ont bloqué une route.
L'UGTT a jugé les revendications des manifestants "légitimes" dans un communiqué mercredi, tandis que le parti islamiste Ennahda exprimait sa "compréhension face à ces mouvements de protestations" et a appelé à "réviser" ces nouvelles taxes adoptées à son initiative.
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