Les autorités marocaines ont annoncé, mardi 7 octobre au soir, la libération de Ray Cole, un touriste britannique condamné une semaine plus tôt à quatre mois de prison pour homosexualité, a indiqué le site de Jeune Afrique.
Le tribunal avait utilisé des images trouvées sur les téléphones portables des deux hommes avait poursuivi M. Arbib.
Le jeune Marocain, toujours détenu par ailleurs, a nié toute relation sexuelle avec ce Britannique, affirmant être une connaissance de sa fille, diplomate.
Une page de soutien sur Facebook, qui avait été mise en ligne par le fils de Ray Cole, avait qualifié le procès de "véritable farce".
"Ils ont découvert (son téléphone portable) des photos qu'ils utilisent comme étant la preuve d'acte homosexuel".
Toujours selon son fils, Ray Cole dormait à même le sol en béton dans une cellule surpeuplée de pédophiles et de meurtriers. Une pétition pour soutenir le jeune Marocain a été lancée suite à la libération du Britannique.
En juillet, à la suite de condamnations de plusieurs Marocains, Human Rights Watch avait exhorté le royaume à cesser de poursuivre des personnes pour homosexualité.
Les hommes politiques britanniques avaient également tiré la sonnette d'alarme.
Charlie Elphicke, député pourtant conservateur, avait indiqué au Guardian que les charges retenues à l'encontre du ressortissant sont "médiévales."
Le tourisme représente 10% du PIB du Maroc et Marrakech en est l'une des principales destinations. Avec près d'un demi-million de visiteurs annuels, les Britanniques arrivent derrière les Français, les Espagnols et les Allemands mais le Maroc s'est fixé l'objectif d'en attirer à court terme plus d'un million par an, indique l'AFP.
Au Maroc, l’article 489 du code pénal punit tout acte sexuel entre deux personnes de même sexe d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.
En Tunisie, l'homosexualité est (également) proscrite
La Tunisie continue aussi à emprisonner des personnes pour leurs orientations sexuelles.
L’article 230 du code pénal dispose que les relations homosexuelles sont passibles de trois ans d’emprisonnement. Mounir Baâtour, président du Parti libéral tunisien, avait été condamné à trois mois de prison ferme sur la base de cet article.
Lors d'une conférence organisée en septembre 2013 à Tunis, Samir Dilou, ex-ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, indiquait que deux recommandations avaient été adressées à la Tunisie par le Conseil des droits de l'Homme de Genève.
La première, relative à la dépénalisation de l'homosexualité par la suppression de l'article 230, "a été refusée".
La deuxième, concernant la non-discrimination sur la base des orientations sexuelles, a été rejetée sur la forme, car considérée comme non-pertinente et sans fondement.
L'homosexualité illégale dans les pays arabes
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Ce Britannique, âgé de 69 ans accompagné d'un Marocain d'une vingtaine d'années avaient été arrêtés le 18 septembre après avoir eu, "dans un centre commercial du quartier Gueliz, des gestes perçus comme étant à connotation sexuelle" avait alors indiqué à l'AFP, Omar Arbib, responsable local de l'Association marocaine des droits humains.
Le tribunal avait utilisé des images trouvées sur les téléphones portables des deux hommes avait poursuivi M. Arbib.
Le jeune Marocain, toujours détenu par ailleurs, a nié toute relation sexuelle avec ce Britannique, affirmant être une connaissance de sa fille, diplomate.
Une page de soutien sur Facebook, qui avait été mise en ligne par le fils de Ray Cole, avait qualifié le procès de "véritable farce".
"Ils ont découvert (son téléphone portable) des photos qu'ils utilisent comme étant la preuve d'acte homosexuel".
Toujours selon son fils, Ray Cole dormait à même le sol en béton dans une cellule surpeuplée de pédophiles et de meurtriers. Une pétition pour soutenir le jeune Marocain a été lancée suite à la libération du Britannique.
En juillet, à la suite de condamnations de plusieurs Marocains, Human Rights Watch avait exhorté le royaume à cesser de poursuivre des personnes pour homosexualité.
Les hommes politiques britanniques avaient également tiré la sonnette d'alarme.
Charlie Elphicke, député pourtant conservateur, avait indiqué au Guardian que les charges retenues à l'encontre du ressortissant sont "médiévales."
"Je suis profondément inquiet. Le message est clair: Le Maroc n'est pas un lieu sûr pour les touristes britanniques." L'homme avait alors promis d'intervenir auprès des ministres pour soulever le cas.
Le tourisme représente 10% du PIB du Maroc et Marrakech en est l'une des principales destinations. Avec près d'un demi-million de visiteurs annuels, les Britanniques arrivent derrière les Français, les Espagnols et les Allemands mais le Maroc s'est fixé l'objectif d'en attirer à court terme plus d'un million par an, indique l'AFP.
Au Maroc, l’article 489 du code pénal punit tout acte sexuel entre deux personnes de même sexe d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.
En Tunisie, l'homosexualité est (également) proscrite
La Tunisie continue aussi à emprisonner des personnes pour leurs orientations sexuelles.
L’article 230 du code pénal dispose que les relations homosexuelles sont passibles de trois ans d’emprisonnement. Mounir Baâtour, président du Parti libéral tunisien, avait été condamné à trois mois de prison ferme sur la base de cet article.
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Lors d'une conférence organisée en septembre 2013 à Tunis, Samir Dilou, ex-ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, indiquait que deux recommandations avaient été adressées à la Tunisie par le Conseil des droits de l'Homme de Genève.
La première, relative à la dépénalisation de l'homosexualité par la suppression de l'article 230, "a été refusée".
La deuxième, concernant la non-discrimination sur la base des orientations sexuelles, a été rejetée sur la forme, car considérée comme non-pertinente et sans fondement.
"Nous vivons dans un pays avec des lois, une Histoire, des traditions et une religion. La loi tunisienne criminalise les relations homosexuelles, avec l'article 230 du Code pénal. Pour autant, il n'y a aucune discrimination entre les citoyens sur la base de leurs pratiques personnelles", avait alors indiqué Samir Dilou.
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