Une peine d'un mois de prison avec sursis a été requise mercredi contre l'ex-Femen tunisienne Amina Sboui, jugée pour avoir dénoncé à la police une agression imaginaire par des islamistes à Paris.
Sursis simple ou accompagné d'une mise à l'épreuve avec des mesures telles qu'une obligation de résidence, de travail ou de formation, de soins, en l'occurrence un suivi psychologique, la procureure s'en est remise à l'appréciation du tribunal correctionnel de Paris. Le jugement est attendu à la mi-journée.
La jeune femme de 19 ans avait porté plainte le 7 juillet, déclarant que cinq islamistes avaient entrepris de lui raser cheveux et sourcils.
Grâce à la vidéosurveillance, les policiers retracent son parcours dans le métro, mais ne constatent aucune agression et surtout, ses sourcils et ses cheveux sont intacts.
"Je ne pensais pas que ça irait jusque là", a-t-elle répondu à la présidente qui lui demandait si "avec le recul", la lycéenne pensait qu'il s'agissait d'une "bonne méthode".
Elle avait d'abord raconté cette agression imaginaire sur Facebook, puis les coups de fils ont afflué, et ses amis sur le réseau social lui ont conseillé d'aller au commissariat.
Un tribunal auquel elle accorde sa "confiance", a plaidé son avocat, Me Martin Pradel.
En terminale littéraire, Amina Sboui souhaite finir ses études, des sciences politiques ou de philosophie et ambitionne d'ouvrir en Tunisie un centre d'hébergement pour les femmes qui sortent de prison.
Elle s'était fait connaître en Tunisie, où elle avait fait deux mois et demi de détention provisoire en 2013 pour avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière de Kairouan (sud de Tunis) afin de dénoncer la tenue d'un rassemblement salafiste.
Après avoir reçu des marques de soutien des autres Femen, elle avait décidé de quitter ce mouvement féministe en l'accusant d'"islamophobie".
Sursis simple ou accompagné d'une mise à l'épreuve avec des mesures telles qu'une obligation de résidence, de travail ou de formation, de soins, en l'occurrence un suivi psychologique, la procureure s'en est remise à l'appréciation du tribunal correctionnel de Paris. Le jugement est attendu à la mi-journée.
La jeune femme de 19 ans avait porté plainte le 7 juillet, déclarant que cinq islamistes avaient entrepris de lui raser cheveux et sourcils.
Grâce à la vidéosurveillance, les policiers retracent son parcours dans le métro, mais ne constatent aucune agression et surtout, ses sourcils et ses cheveux sont intacts.
Fin septembre, elle a finalement reconnu dans une lettre avoir menti. "Je suis désolée", a répété à la barre Amina Sboui, "je me suis sentie seule, je voulais attirer un peu l'attention de mes amis".
"Je ne pensais pas que ça irait jusque là", a-t-elle répondu à la présidente qui lui demandait si "avec le recul", la lycéenne pensait qu'il s'agissait d'une "bonne méthode".
Elle avait d'abord raconté cette agression imaginaire sur Facebook, puis les coups de fils ont afflué, et ses amis sur le réseau social lui ont conseillé d'aller au commissariat.
Aujourd'hui la jeune femme va mieux, "j'essaie de créer des liens, de ne pas m'enfermer", a-t-elle dit au tribunal.
Un tribunal auquel elle accorde sa "confiance", a plaidé son avocat, Me Martin Pradel.
En terminale littéraire, Amina Sboui souhaite finir ses études, des sciences politiques ou de philosophie et ambitionne d'ouvrir en Tunisie un centre d'hébergement pour les femmes qui sortent de prison.
Elle s'était fait connaître en Tunisie, où elle avait fait deux mois et demi de détention provisoire en 2013 pour avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière de Kairouan (sud de Tunis) afin de dénoncer la tenue d'un rassemblement salafiste.
Après avoir reçu des marques de soutien des autres Femen, elle avait décidé de quitter ce mouvement féministe en l'accusant d'"islamophobie".
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