A moins d'un mois des élections législatives, c'est pourtant la Présidentielle qui polarise et occupe l'espace public. Dans un rapport publié mardi 30 septembre, Human Rights Watch recentre le débat et rappelle aux partis leur devoir de prendre position sur les questions des droits de l'Homme.
Torture, justice, loi 52: "l'Agenda des droits de l'Homme" de l'ONG met en lumière l'absence encore criante de nombreux programmes partisans pour les élections.
"Presque quatre ans après la révolution, la torture est toujours d'actualité lors de détention et d'interrogations", souligne HRW, rappelant les résultats "décevants" dénoncés par un rapport des Nations-Unies publié en mai. L'ONU affirmait notamment qu'il ne s'agissait pas de cas "isolés", contrairement aux justifications avancées par le gouvernement.
Citant la Constitution, HRW appelle par ailleurs les partis à prôner le changement du statut du code personnel pour assurer l'égalité totale entre les sexes et à appuyer des avancées en termes de droits économiques et sociaux.
"Bien que ces articles [de la Constitution] articulent d'importants droits économiques et sociaux, ça ne restera que des mots tant que l'Etat ne les appliquera pas à travers une législation concrète.
Fustigeant également l'indépendance judiciaire - "de faibles garanties pour la discipline des juges" et un procureur "toujours sou l'autorité du ministre de la Justice" - Human Rights Watch argumente finalement en faveur d'une réforme de la loi 52 sur les stupéfiants.
A la une de l'actualité il y a quelques mois, les débats autour de la loi 52 se sont faits plus calmes depuis, alors même que Mehdi Jomâa avait indiqué que son équipe planchait sur la réforme.
Selon les chiffres officiels, un tiers des prisonniers tunisiens auraient été condamnés par cette loi. Les prisons du pays seraient par ailleurs trop pleines, avec 50% de population carcérale en trop.
"Les partis politiques doivent dire exactement comment ils comptent s' y prendre pour concrétiser leurs nobles objectifs", souligne Eric Goldstein, directeur adjoint pour la région MENA à HRW.
"Les électeur tunisiens méritent de savoir comme se positionnent les parties et les candidates en termes de droits de l'Homme".
Torture, justice, loi 52: "l'Agenda des droits de l'Homme" de l'ONG met en lumière l'absence encore criante de nombreux programmes partisans pour les élections.
"Presque quatre ans après la révolution, la torture est toujours d'actualité lors de détention et d'interrogations", souligne HRW, rappelant les résultats "décevants" dénoncés par un rapport des Nations-Unies publié en mai. L'ONU affirmait notamment qu'il ne s'agissait pas de cas "isolés", contrairement aux justifications avancées par le gouvernement.
Citant la Constitution, HRW appelle par ailleurs les partis à prôner le changement du statut du code personnel pour assurer l'égalité totale entre les sexes et à appuyer des avancées en termes de droits économiques et sociaux.
"Bien que ces articles [de la Constitution] articulent d'importants droits économiques et sociaux, ça ne restera que des mots tant que l'Etat ne les appliquera pas à travers une législation concrète.
Fustigeant également l'indépendance judiciaire - "de faibles garanties pour la discipline des juges" et un procureur "toujours sou l'autorité du ministre de la Justice" - Human Rights Watch argumente finalement en faveur d'une réforme de la loi 52 sur les stupéfiants.
A la une de l'actualité il y a quelques mois, les débats autour de la loi 52 se sont faits plus calmes depuis, alors même que Mehdi Jomâa avait indiqué que son équipe planchait sur la réforme.
Selon les chiffres officiels, un tiers des prisonniers tunisiens auraient été condamnés par cette loi. Les prisons du pays seraient par ailleurs trop pleines, avec 50% de population carcérale en trop.
"Les partis politiques doivent dire exactement comment ils comptent s' y prendre pour concrétiser leurs nobles objectifs", souligne Eric Goldstein, directeur adjoint pour la région MENA à HRW.
"Les électeur tunisiens méritent de savoir comme se positionnent les parties et les candidates en termes de droits de l'Homme".
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