Les ministres marocain et tunisien du Tourisme ont assuré lundi que les conditions de sécurité étaient réunies dans leur pays respectif, en réaction aux inquiétudes soulevées par le récent assassinat du Français Hervé Gourdel par un groupe jihadiste en Algérie.
Présente à cette occasion, son homologue tunisienne, Amal Karboul, s'est aussi voulue rassurante.
En matière du tourisme, "la Tunisie a surtout souffert en terme d'image: Depuis la révolution, il y a trois ans, aucun touriste n'a été touché, et nous mettons tout en oeuvre comme gouvernement pour que ça reste comme cela", a-t-elle affirmé.
Les autorités françaises ont rapidement émis un message de "grande vigilance" pour une quarantaine de pays --dont les pays du Maghreb-- à la suite de l'assassinat d'Hervé Gourdel le 24 septembre et l'appel du groupe Etat islamique (EI) à tuer des Occidentaux, notamment des Français.
Des voyagistes ont toutefois aussitôt demandé à Paris de "clarifier" ces risques, en évoquant les possibles répercussions négatives pour des destinations comme la Tunisie, le Maroc ou encore l'Egypte.
Avec près de deux millions de visiteurs par an, la clientèle française constitue, à ce titre, le premier contingent au Maroc, où le tourisme représente 10% du PIB.
Dès le 25 septembre, dans un communiqué publié sur le site de son ministère, Lahcen Haddad avait souligné que le Maroc dénonçait "fermement l'exécution barbare d'Hervé Gourdel", rappelant que le royaume continuait d'être "un pays où la sécurité est garantie".
"Le Maroc est un pays stable et sûr. Il n'y a aucun problème dans ce sens et je pense qu'il n'y a aucune menace (...) envers les gens qui se trouvent au Maroc", a déclaré à l'AFP Lahcen Haddad, en marge des "Assises du tourisme" à Rabat.
Présente à cette occasion, son homologue tunisienne, Amal Karboul, s'est aussi voulue rassurante.
En matière du tourisme, "la Tunisie a surtout souffert en terme d'image: Depuis la révolution, il y a trois ans, aucun touriste n'a été touché, et nous mettons tout en oeuvre comme gouvernement pour que ça reste comme cela", a-t-elle affirmé.
"Malheureusement, en Europe, il y a parfois une image d'insécurité qui ne correspond pas à la réalité du terrain (...). Notre travail, c'est de changer cette perception", a enchaîné Mme Karboul.
Les autorités françaises ont rapidement émis un message de "grande vigilance" pour une quarantaine de pays --dont les pays du Maghreb-- à la suite de l'assassinat d'Hervé Gourdel le 24 septembre et l'appel du groupe Etat islamique (EI) à tuer des Occidentaux, notamment des Français.
Des voyagistes ont toutefois aussitôt demandé à Paris de "clarifier" ces risques, en évoquant les possibles répercussions négatives pour des destinations comme la Tunisie, le Maroc ou encore l'Egypte.
Avec près de deux millions de visiteurs par an, la clientèle française constitue, à ce titre, le premier contingent au Maroc, où le tourisme représente 10% du PIB.
Dès le 25 septembre, dans un communiqué publié sur le site de son ministère, Lahcen Haddad avait souligné que le Maroc dénonçait "fermement l'exécution barbare d'Hervé Gourdel", rappelant que le royaume continuait d'être "un pays où la sécurité est garantie".
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