Accéder à la magistrature suprême est très certainement un rêve (souvent) inaccessible pour de nombreuses personnes. En Tunisie, 70 personnes ont décidé de tenter leur chance...
Le premier obstacle rencontré par ces prétendants à la présidence de la République? Le dépôt des dossiers de candidature. Parrainages nécessaires, âge minimum requis ou somme d'argent à verser, le Palais de Carthage n'est pas accessible à tous.
Mais peu importe, pour certains candidats, les 15 minutes de gloire suffisent et ils entendent bien en profiter. Le nombre des candidatures, au fil des jours, n'a cessé d'augmenter. Et pendant les deux dernières journées, pas moins de 45 personnes ont afflué dans les locaux de l'ISIE, soit plus de la moitié du nombre définitif des candidats.
Plusieurs candidats anonymes se sont présentés en tant que "citoyens" ou "indépendants".
Désintéressé
C'est le cas de Becher Sakli, professeur de l'enseignement secondaire à Monastir. Il affirme vouloir, en tant que "simple citoyen tunisien", "prouver par sa candidature à l'opinion publique mondiale que le processus de transition démocratique en Tunisie a réussi".
Un milliard d'amis
Dans un tout autre style et d'autres desseins, Moufida Amdouni s'est faite remarquer en se présentant comme une candidate soutenue par un milliard de personnes "sur internet", ainsi que par des pays comme la Russie, le Japon et la France.
A défaut de gagner aux élections, elle aura au moins profité de cette couverture médiatique pour faire la promotion de ses livres...
(Presque) seul au monde
Au contraire, Abdallah Said, candidat indépendant, manque cruellement de soutien, puisqu'il n'a réussi à obtenir que... deux parrainages! "S'agissait-il de deux députés?", demande un journaliste. "Non, deux citoyens", a-t-il répondu, avec un aplomb certain.
Une "voiture motorisée" et le tour est joué
Pour Omrane Ben Hassine, ce n'est pas le soutien populaire qui manque, mais la voiture. Arrivé également sans parrainages, il a en effet expliqué pourquoi il n'était pas parvenu à recueillir les 10.000 signatures requises.
"Nous bénéficions d'une très grande popularité" a-t-il déclaré avant d'ajouter "Mais si nous avions une 'voiture motorisée' (sic), nous aurions eu les 10.000 signatures."
Demande d'informations
Au dernier jour des dépôts, un homme est arrivé au siège de l'ISIE en disant vouloir connaître les documents nécessaires pour postuler:
"Monsieur Chafik Sarsar doit nous dire quels sont les documents nécessaires pour un candidat indépendant (...) J'ai tout ce qu'il faut mais je veux qu'on me donne la liste des documents", a-t-il réclamé.
Le dépôt des candidatures pour l'élection Présidentielle tunisienne s'est déroulé du 8 au 22 septembre 2014. 70 candidats ont déposé leur dossier, mais de nombreuses candidatures seront invalidées, faute d'avoir rempli toutes les conditions requises.
Le premier obstacle rencontré par ces prétendants à la présidence de la République? Le dépôt des dossiers de candidature. Parrainages nécessaires, âge minimum requis ou somme d'argent à verser, le Palais de Carthage n'est pas accessible à tous.
Mais peu importe, pour certains candidats, les 15 minutes de gloire suffisent et ils entendent bien en profiter. Le nombre des candidatures, au fil des jours, n'a cessé d'augmenter. Et pendant les deux dernières journées, pas moins de 45 personnes ont afflué dans les locaux de l'ISIE, soit plus de la moitié du nombre définitif des candidats.
Plusieurs candidats anonymes se sont présentés en tant que "citoyens" ou "indépendants".
Désintéressé
C'est le cas de Becher Sakli, professeur de l'enseignement secondaire à Monastir. Il affirme vouloir, en tant que "simple citoyen tunisien", "prouver par sa candidature à l'opinion publique mondiale que le processus de transition démocratique en Tunisie a réussi".
Un milliard d'amis
Dans un tout autre style et d'autres desseins, Moufida Amdouni s'est faite remarquer en se présentant comme une candidate soutenue par un milliard de personnes "sur internet", ainsi que par des pays comme la Russie, le Japon et la France.
A défaut de gagner aux élections, elle aura au moins profité de cette couverture médiatique pour faire la promotion de ses livres...
(Presque) seul au monde
Au contraire, Abdallah Said, candidat indépendant, manque cruellement de soutien, puisqu'il n'a réussi à obtenir que... deux parrainages! "S'agissait-il de deux députés?", demande un journaliste. "Non, deux citoyens", a-t-il répondu, avec un aplomb certain.
Une "voiture motorisée" et le tour est joué
Pour Omrane Ben Hassine, ce n'est pas le soutien populaire qui manque, mais la voiture. Arrivé également sans parrainages, il a en effet expliqué pourquoi il n'était pas parvenu à recueillir les 10.000 signatures requises.
"Nous bénéficions d'une très grande popularité" a-t-il déclaré avant d'ajouter "Mais si nous avions une 'voiture motorisée' (sic), nous aurions eu les 10.000 signatures."
Demande d'informations
Au dernier jour des dépôts, un homme est arrivé au siège de l'ISIE en disant vouloir connaître les documents nécessaires pour postuler:
"Monsieur Chafik Sarsar doit nous dire quels sont les documents nécessaires pour un candidat indépendant (...) J'ai tout ce qu'il faut mais je veux qu'on me donne la liste des documents", a-t-il réclamé.
Le dépôt des candidatures pour l'élection Présidentielle tunisienne s'est déroulé du 8 au 22 septembre 2014. 70 candidats ont déposé leur dossier, mais de nombreuses candidatures seront invalidées, faute d'avoir rempli toutes les conditions requises.
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