Le chef du parti tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, s'est dit confiant mardi dans la victoire de sa formation aux élections législatives du 26 octobre, scrutin crucial pour la formation d'institutions pérennes près de quatre ans après la révolution.
Ennahdha était arrivé en tête des premières élections libres de l'histoire de la Tunisie le 23 octobre 2011, un scrutin qui avait suivi la révolution ayant contraint le président Zine El Abidine Ben Ali à la fuite le 14 janvier de la même année.
Face à une crise politique majeure, Ennahdha a cédé le pouvoir début 2014 à un gouvernement apolitique, après l'adoption d'une nouvelle Constitution et des négociations longues et pénibles avec les autres partis au sein d'"un dialogue national" organisé notamment par la centrale syndicale UGTT et le patronat, l'Utica.
M. Ghannouchi a insisté sur la nécessité de poursuivre ce "consensus qui (...) a fait sortir la Tunisie de la catastrophe et de l'impasse".
L'ancien Premier ministre Ali Larayedh a de son côté présenté les grandes lignes du programme électoral du parti.
Le parti dit vouloir faire passer l'économie tunisienne "d'une économie de rente à une économie de concurrence", en promettant une croissance d'une moyenne d'environ 6% par an sur les cinq prochaines années et des "réformes radicales", notamment dans les domaines bancaire et fiscal.
Ci-dessous les listes complètes des candidats d'Ennahdha aux législatives.
"Nous avons confiance en notre peuple qui nous a donné la dernière fois un pourcentage élevé. Nous avons confiance en notre peuple sur le fait qu'il ne recule pas, et qu'au contraire il donne davantage", a-t-il dit à la presse après la présentation du programme électoral de son parti.
Ennahdha était arrivé en tête des premières élections libres de l'histoire de la Tunisie le 23 octobre 2011, un scrutin qui avait suivi la révolution ayant contraint le président Zine El Abidine Ben Ali à la fuite le 14 janvier de la même année.
Face à une crise politique majeure, Ennahdha a cédé le pouvoir début 2014 à un gouvernement apolitique, après l'adoption d'une nouvelle Constitution et des négociations longues et pénibles avec les autres partis au sein d'"un dialogue national" organisé notamment par la centrale syndicale UGTT et le patronat, l'Utica.
M. Ghannouchi a insisté sur la nécessité de poursuivre ce "consensus qui (...) a fait sortir la Tunisie de la catastrophe et de l'impasse".
"A qui veut nous diviser aujourd'hui, nous lui disons pourquoi? Pourquoi veulent-ils nous diviser en musulmans et mécréants? (...) Démocrates et non démocrates? Modernistes et contre la modernité ? Ce conflit n'existe pas et ce après que la constitution a été adoptée à 94% (des élus de l'assemblée). Il n'y a plus d'espace pour la division", a-t-il assuré.
L'ancien Premier ministre Ali Larayedh a de son côté présenté les grandes lignes du programme électoral du parti.
"Notre objectif est de construire un Etat fort, une société libre et un citoyen digne", a-t-il affirmé, en promettant de "protéger la liberté", de "continuer de soutenir l'institution sécuritaire" et de réformer la justice afin qu'elle soit "efficace, rapide et totalement indépendante".
Le parti dit vouloir faire passer l'économie tunisienne "d'une économie de rente à une économie de concurrence", en promettant une croissance d'une moyenne d'environ 6% par an sur les cinq prochaines années et des "réformes radicales", notamment dans les domaines bancaire et fiscal.
>>Découvrez le programme électoral officiel d'Ennahdha
Ci-dessous les listes complètes des candidats d'Ennahdha aux législatives.
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