Une ONG chiffre à 22 millions le nombre de personnes ayant dû quitter leurs foyers en raison de catastrophes naturelles en 2013. Elle appelle la communauté internationale à agir lors du prochain sommet climatique.
Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique mercredi une étude.
Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l’association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi prochain au siège des Nations unies à New York.
Le NRC, dirigé par Jan Egeland, ancien coordonnateur de l’ONU pour l’aide d’urgence, a appelé les politiques à faire de cette question des déplacés une priorité, à l’occasion des discussions en vue d’un accord sur le changement climatique en 2015.
L’étude pointe les résultats des études du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui estime que l’activité humaine est responsable du nombre croissant de ces désastres. Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l’an dernier se trouvaient en Asie, ajoute-t-elle.
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Les Philippines ont subi l’an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui, à eux deux, ont déplacé 5,8 millions de personnes. Par rapport à la taille de leur population, huit des 20 catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, ajoute le rapport, selon lequel l’Afrique risque de plus en plus d’être touchée en raison de la croissance plus forte qu’ailleurs de sa population.
Les nations riches ne sont pas épargnées, comme le Japon avec le typhon qui a touché la région de Chubu (centre), les Etats-Unis avec les tornades dans l’Oklahoma (sud), et le Canada avec les inondations en Alberta (ouest) qui ont déplacé ensemble 600 000 personnes. Le rapport alerte également sur les risques naturels dans les régions en conflit, avec les inondations survenues en 2010 au Pakistan.
Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique mercredi une étude.
Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l’association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi prochain au siège des Nations unies à New York.
Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
Le NRC, dirigé par Jan Egeland, ancien coordonnateur de l’ONU pour l’aide d’urgence, a appelé les politiques à faire de cette question des déplacés une priorité, à l’occasion des discussions en vue d’un accord sur le changement climatique en 2015.
"Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables", suggère le rapport.
L’étude pointe les résultats des études du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui estime que l’activité humaine est responsable du nombre croissant de ces désastres. Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l’an dernier se trouvaient en Asie, ajoute-t-elle.
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Les Philippines ont subi l’an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui, à eux deux, ont déplacé 5,8 millions de personnes. Par rapport à la taille de leur population, huit des 20 catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, ajoute le rapport, selon lequel l’Afrique risque de plus en plus d’être touchée en raison de la croissance plus forte qu’ailleurs de sa population.
Les nations riches ne sont pas épargnées, comme le Japon avec le typhon qui a touché la région de Chubu (centre), les Etats-Unis avec les tornades dans l’Oklahoma (sud), et le Canada avec les inondations en Alberta (ouest) qui ont déplacé ensemble 600 000 personnes. Le rapport alerte également sur les risques naturels dans les régions en conflit, avec les inondations survenues en 2010 au Pakistan.
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