Les autorités tunisiennes et un représentant du Syndicat des imams ont appelé jeudi les plus démunis à ne pas acheter de mouton pour l'Aïd, une importante fête religieuse musulmane, afin de ne pas ajouter à leurs difficultés financières.
Pour l'Aïd al-Adha, célébré cette année début octobre, les musulmans sacrifient un mouton pour commémorer le geste d'Abraham qui, selon le Coran, voulut sacrifier son fils Ismaël en signe de soumission à Dieu, avant que l'ange Gabriel ne lui propose à la dernière minute de sacrifier un mouton à sa place.
Or les prix des moutons destinés au sacrifice ont flambé ces dernières années, particulièrement depuis 2011 et la révolution, alors que le pays traverse une crise économique. A tel point que certains Tunisiens doivent s'endetter pour procéder au sacrifice.
"Nous faisons (le sacrifice) pour rechercher la satisfaction de Dieu et pour répondre (aux préceptes de) la religion, pas pour répondre à des traditions sociales, aux désirs personnels ou pour faire plaisir aux enfants", a rappelé le ministre des Affaires religieuses Mounir Tlili, soulignant que le sacrifice n'était pas une obligation.
"En tant que ministère des Affaires religieuses, nous ne sommes pas chargés du point de vue légal de publier des fatwas (édits religieux, ndlr)", a-t-il déclaré à des radios tunisiennes.
"Mais il est malgré tout dans notre rôle (...) de faire prendre conscience aux gens que selon les préceptes de la loi islamique, une personne ne pouvant pas acheter (de mouton) n'a pas à l'acheter", a-t-il poursuivi.
Une fatwa du mufti de la République?
M. Tlili a ajouté que son ministère soutiendrait le mufti de la République s'il décidait d'émettre une fatwa pour appeler les plus pauvres à ne pas acheter de mouton.
Un membre du Syndicat des imams, Fadhel Achour, a appelé le mufti à émettre une fatwa dans ce sens.
"La cherté du coût de la vie et la baisse du pouvoir d'achat font que des citoyens sont absolument incapables d'acheter un mouton", a-t-il dit à l'AFP, déplorant que certains s'endettent pour le sacrifice.
La fête de l'Aïd al-Adha, également appelée Aïd el-Kébir, marque la fin du pèlerinage annuel à La Mecque.
Pour l'Aïd al-Adha, célébré cette année début octobre, les musulmans sacrifient un mouton pour commémorer le geste d'Abraham qui, selon le Coran, voulut sacrifier son fils Ismaël en signe de soumission à Dieu, avant que l'ange Gabriel ne lui propose à la dernière minute de sacrifier un mouton à sa place.
Or les prix des moutons destinés au sacrifice ont flambé ces dernières années, particulièrement depuis 2011 et la révolution, alors que le pays traverse une crise économique. A tel point que certains Tunisiens doivent s'endetter pour procéder au sacrifice.
"Nous faisons (le sacrifice) pour rechercher la satisfaction de Dieu et pour répondre (aux préceptes de) la religion, pas pour répondre à des traditions sociales, aux désirs personnels ou pour faire plaisir aux enfants", a rappelé le ministre des Affaires religieuses Mounir Tlili, soulignant que le sacrifice n'était pas une obligation.
"En tant que ministère des Affaires religieuses, nous ne sommes pas chargés du point de vue légal de publier des fatwas (édits religieux, ndlr)", a-t-il déclaré à des radios tunisiennes.
"Mais il est malgré tout dans notre rôle (...) de faire prendre conscience aux gens que selon les préceptes de la loi islamique, une personne ne pouvant pas acheter (de mouton) n'a pas à l'acheter", a-t-il poursuivi.
Une fatwa du mufti de la République?
M. Tlili a ajouté que son ministère soutiendrait le mufti de la République s'il décidait d'émettre une fatwa pour appeler les plus pauvres à ne pas acheter de mouton.
Un membre du Syndicat des imams, Fadhel Achour, a appelé le mufti à émettre une fatwa dans ce sens.
"La cherté du coût de la vie et la baisse du pouvoir d'achat font que des citoyens sont absolument incapables d'acheter un mouton", a-t-il dit à l'AFP, déplorant que certains s'endettent pour le sacrifice.
La fête de l'Aïd al-Adha, également appelée Aïd el-Kébir, marque la fin du pèlerinage annuel à La Mecque.
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