Le Premier ministre français Manuel Valls a assuré lundi que la Tunisie restait pour la France un partenaire économique de
premier plan en dépit de la difficile transition depuis le début du Printemps arabe.
"La France demeure le premier partenaire économique et social de la Tunisie", a-t-il affirmé à Tunis à l'ouverture de la conférence "Investir pour la Tunisie", co-organisée par la France et qui doit favoriser la relance de l'économie tunisienne anémique.
"L'année dernière, 4.000 emplois ont été créés en Tunisie par des sociétés françaises dans l'hôtellerie, la banque, l'agro-alimentaire et la papeterie", a souligné M. Valls.
Il a rappelé que le président français François Hollande était "venu deux fois en moins d'un an", "preuve de combien la France est aux côtés de la Tunisie".
M. Valls a noté aussi que le gouvernement, qui sera issu des élections législatives et présidentielle d'octobre et novembre, aura la lourde tâche de réformer l'économie.
"C'est au peuple tunisien de choisir ses représentants qui pourront alors mettre en oeuvre cette aspiration collective à la justice sociale et réaliser les réformes dont la Tunisie a tant besoin pour relancer son économie", a lancé Manuel Valls.
"A terme, ce sont les réformes économiques et sociales qui permettront de répondre aux attentes de la population tunisienne", a-t-il insisté, "le temps est compté. Ces difficultés économiques appellent des mesures, des projets et plus généralement l'élaboration d'une nouvelle stratégie économique".
Pour son premier voyage hors de l'Union européenne en tant que Premier ministre, M. Valls a aussi souligné que "la bataille contre le terrorisme n'est pas terminée" en Tunisie.
La "meilleure réponse" est "la poursuite permanente de votre quête de démocratie et de liberté, c'est la tenue des élections", a-t-il dit.
Les élections législatives doivent se tenir le 26 octobre et l'élection présidentielle le 23 novembre, et ces scrutins doivent doter le pays de ses premières institutions pérennes depuis la révolution de 2011.
Manuel Valls a rencontré le président de la République Moncef Marzouki dans la matinée. Il doit s'entretenir avec le président de l'Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar en début d'après-midi et rencontrer les
représentants de la société civile et du monde économique.
Il est accompagné du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, et du secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Felk.
premier plan en dépit de la difficile transition depuis le début du Printemps arabe.
"La France demeure le premier partenaire économique et social de la Tunisie", a-t-il affirmé à Tunis à l'ouverture de la conférence "Investir pour la Tunisie", co-organisée par la France et qui doit favoriser la relance de l'économie tunisienne anémique.
"L'année dernière, 4.000 emplois ont été créés en Tunisie par des sociétés françaises dans l'hôtellerie, la banque, l'agro-alimentaire et la papeterie", a souligné M. Valls.
Il a rappelé que le président français François Hollande était "venu deux fois en moins d'un an", "preuve de combien la France est aux côtés de la Tunisie".
M. Valls a noté aussi que le gouvernement, qui sera issu des élections législatives et présidentielle d'octobre et novembre, aura la lourde tâche de réformer l'économie.
"C'est au peuple tunisien de choisir ses représentants qui pourront alors mettre en oeuvre cette aspiration collective à la justice sociale et réaliser les réformes dont la Tunisie a tant besoin pour relancer son économie", a lancé Manuel Valls.
"A terme, ce sont les réformes économiques et sociales qui permettront de répondre aux attentes de la population tunisienne", a-t-il insisté, "le temps est compté. Ces difficultés économiques appellent des mesures, des projets et plus généralement l'élaboration d'une nouvelle stratégie économique".
Pour son premier voyage hors de l'Union européenne en tant que Premier ministre, M. Valls a aussi souligné que "la bataille contre le terrorisme n'est pas terminée" en Tunisie.
La "meilleure réponse" est "la poursuite permanente de votre quête de démocratie et de liberté, c'est la tenue des élections", a-t-il dit.
Les élections législatives doivent se tenir le 26 octobre et l'élection présidentielle le 23 novembre, et ces scrutins doivent doter le pays de ses premières institutions pérennes depuis la révolution de 2011.
Manuel Valls a rencontré le président de la République Moncef Marzouki dans la matinée. Il doit s'entretenir avec le président de l'Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar en début d'après-midi et rencontrer les
représentants de la société civile et du monde économique.
Il est accompagné du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, et du secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Felk.
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