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Mehdi Jomâa: Le plus grand risque en Tunisie est l'effondrement de l'Etat et le blocage des institutions

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Lors de la Conférence internationale "Investir pour la Tunisie, start up democracy" co-organisée par la Tunisie et la France, le Chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomâa a prononcé un discours dans lequel il a présenté le "projet d’avenir" que porte son gouvernement, pour l’investissement en Tunisie.

"Nous sommes arrivés sur un contrat, la feuille de route, nous repartons sur un projet d’avenir celui que nous vous présentons aujourd’hui", a-t-il indiqué devant un parterre composé notamment du premier ministre français Manuel Valls et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, du chef du gouvernement marocain Abdellah Ben Kirane, du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, et du secrétaire général de la CNUCED.

Jomâa a exposé d’abord l’historique de la transition démocratique depuis le déclenchement de la révolution de 2011 jusqu’aux élections de 2014, préparées par son gouvernement : "ces élections viennent en consécration d’intenses débats et d’un difficile processus de transition démocratique qui ont doté la Tunisie d’une Constitution avant-gardiste." a-t-il affirmé.

Il a ensuite évoqué les obstacles qui jalonnent le parcours vers les prochaines élections, essentiellement liés au terrorisme : "le plus grand risque comme nous le voyons dans d’autres pays, c’est l’effondrement de l’Etat et le blocage de ses institutions. C’est là justement l’objectif premier que visent les terroristes dans leur sinistre dessein."

Parmi les difficultés Jomâa a également mis l’accent sur les turbulences économiques résultant "d’une explosion sociale, des contestations et des grèves qui ont couvert la période post-révolutionnaire."

Pour remédier à ces difficultés, Jomâa a fait valoir que son gouvernement s’est focalisé sur l’économie du pays, avec la création d’une loi de finances complémentaire centrée sur un équilibre macro-économique et une équité fiscale, ainsi que des réformes pour rassurer les investisseurs: "Comme je l’ai souvent dit, nous avons oublié l’économique durant ces trois dernières années, mais l’économique ne nous a pas oublié", a-t-il déclaré.

"Aujourd’hui la Tunisie se présente à vous avec une vision économique claire, des choix stratégiques et des secteurs porteurs, et une série de projets structurants. Elle se révèle sous un autre visage, son vrai visage: une terre de potentialité, une terre de promesses, une terre d’opportunités, en un mot une terre d’avenir", a-t-il conclu.

22 projets tunisiens seront présentés par le gouvernement aux investisseurs, lors de cette conférence à laquelle participeront des représentants de plusieurs pays comme la France, l'Italie, le Japon, la Suède, la Russie, la Turquie, les Etats-Unis.

LIRE AUSSI: "Investir pour la Tunisie": Une conférence internationale pour "ramener la confiance"


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