Non seulement ils ne marchent pas à long terme, mais ils ont souvent des conséquences inattendues sur la santé.
La semaine du jeûne magique : le régime constitué d’un seul aliment (très bon pour la santé)
La méthode : plusieurs jours d’affilée, vous ne mangez rien d’autre qu’un seul aliment (soupe de choux, pamplemousse), qu’un seul groupe alimentaire (légumes et fruits crus) ou un seul type d’aliment (jus).
La promesse : vous perdrez du poids rapidement, et redémarrerez un régime alimentaire équilibré à long terme. Vous relancerez votre métabolisme ; vous vous débarrasserez des ‘toxines’, graisses et toutes ces mauvaises choses qui vous pèsent.
Le problème : quand vous ne consommez qu’une seule sorte de nourriture, vous n’ingérez pas les autres sortes d’aliments non plus, ce qui cause des carences de protéines, graisses, fibres et autres nutriments et vitamines essentielles.
Les risques : après quelques jours, votre corps avide de calories ira chercher de l’énergie dans votre masse musculaire. Cela déstabilisera votre métabolisme et vos futures calories (celles que vous consommerez après ce jeûne) seront plus difficiles à brûler. Consommer les grandes quantités d’aliments qui constituent ces régimes – tels les légumes et les fruits – peut provoquer des ballonnements gênants ainsi que de sévères diarrhées. De plus, ce ne sont pas des « toxines » que votre corps évacue alors (il se débarrasse naturellement des nutriments en excédent, tout comme des substances chimiques), mais l’écoulement d’un système gastro-intestinal déréglé, qui a été à la fois surchargé de liquides, de glucides simples et de fructose, et privé d’aliments solides.
Lisa Sasson, diététicienne diplômée et professeur en nutrition et « food studies » à l’Université de New York, indique aussi que ce genre de jeûne provoque des pensées obsessionnelles chez ceux qui entretiennent déjà des rapports compliqués avec la nourriture (du genre : « A la fin de ce verre de jus, je trouverais un steak-frites »). Soyons clairs : aucun nutritionniste ne va vous ôter de la bouche un jus tonifiant betterave-pomme, un bol de soupe de légumes ou une salade de choux. Mais la plupart admettront qu’une semaine passée à ne se nourrir que de ces aliments ne vous fera pas perdre du poids. Au fait, si vous voulez vraiment vous ‘désintoxiquer’, Sasson suggère de manger plus d’aliments complets et riches en fibres, qui agissent comme une brosse de gommage pour nettoyer les intestins.
Le régime yo-yo : hyperprotéiné, faible en glucides, le régime Atkins
La méthode : manger des protéines. Beaucoup. Connue aussi comme : « Apportez le double hamburger de bison (mais sans les tranches de pain). »
La promesse : vous brûlerez plus de calories en digérant des protéines, et vous vous sentirez rempli plus longtemps du fait que les protéines mettent du temps à évacuer l’estomac.
Le problème : en ingérant 30 à 50 % de vos calories avec le bacon, les œufs et même le tofu, vous ne consommez pas les glucides dont vous avez besoin. Oui, les glucides sont souvent pointés du doigt pour leur côté quasi addictif et on associe les glucides ‘simples’ à la prise de poids, au diabète, aux inflammations et aux maladies cardiaques. Mais Sasson (qui est d’ailleurs une grande adepte des protéines maigres) explique que ce groupe alimentaire reste la source d’énergie la plus efficace pour le corps. Les glucides sont essentiels pour les tissus et les organes, comme le cœur et le cerveau. Si vous ne fournissez pas à votre corps les quantités nécessaires de glucides, il doit utiliser l’énergie des muscles, en plus des graisses.
Les risques : trop brûler de muscles et de graisses pour se recharger peut conduire le corps à produire des cétones, lesquelles peuvent causer des nausées, une mauvaise haleine, des maux de tête, des douleurs musculaires, et avec le temps, des calculs rénaux, des crises de goutte, voire même de l’insuffisance rénale. D’autres effets déplaisants potentiels comprennent la constipation (en raison du manque de fibres), une fatigue intense et une fragilisation des os (les protéines animales peuvent augmenter l’acidité sanguine, conduisant votre corps à utiliser le calcium pour la neutraliser). Alors même si les régimes hyperprotéinés et/ou faibles en glucides ont la préférence de certains adeptes de la gym, l’American Heart Association préconise spécifiquement de ne pas les suivre.
La stratégie qui prétend allonger votre durée de vie comme elle amincit votre corps : le régime féminin qui restreint les calories.
La méthode : manger 20 à 25 % en moins de calories dont votre corps a besoin pour fonctionner. Si on se réfère à la recommandation générale de la FDA qui est de 2000 calories journalières, une personne suivant ce type de régime n’en consommerait que 1500 à 1600.
La promesse : vous pouvez diminuer le risque de maladie cardiaque et améliorer vos fonctions cardiovasculaires – tout ça en maigrissant.
Le problème : quand vous diminuez drastiquement les calories, votre corps s’adapte en apprenant à faire plus avec moins. Il diminue votre niveau métabolique, en s’accrochant désespérément à vos réserves de graisse et prend plus de temps pour effectuer des tâches basiques comme respirer ; Sasson déclare qu’il ralentit, au sens propre du terme, pour survivre. Selon une théorie âprement discutée, cette adaptation ralentirait aussi le processus de vieillissement. Mais bien que les premières recherches sur le lien entre diminuer l’apport calorique et gagner des années de vie paraissaient encourageantes, des études plus récentes semblent bien moins convaincantes (actuellement, le débat est encore en cours).
Les risques : lorsque vous avez un apport calorique habituellement faible, si vous mangez à peine plus (par exemple lors d’un voyage d’affaires), vous risquez de prendre plus de kilos – et pire, de vous en débarrasser plus difficilement. Vous risquez aussi de perdre en masse musculaire et en ossature (voire en testostérone si vous êtes un homme). Alors, selon Sasson, à moins que vous suiviez ce régime sous la supervision d’un médecin, vous finirez probablement avec des carences en nutriments essentiels.
La semaine du jeûne magique : le régime constitué d’un seul aliment (très bon pour la santé)
La méthode : plusieurs jours d’affilée, vous ne mangez rien d’autre qu’un seul aliment (soupe de choux, pamplemousse), qu’un seul groupe alimentaire (légumes et fruits crus) ou un seul type d’aliment (jus).
La promesse : vous perdrez du poids rapidement, et redémarrerez un régime alimentaire équilibré à long terme. Vous relancerez votre métabolisme ; vous vous débarrasserez des ‘toxines’, graisses et toutes ces mauvaises choses qui vous pèsent.
Le problème : quand vous ne consommez qu’une seule sorte de nourriture, vous n’ingérez pas les autres sortes d’aliments non plus, ce qui cause des carences de protéines, graisses, fibres et autres nutriments et vitamines essentielles.
Les risques : après quelques jours, votre corps avide de calories ira chercher de l’énergie dans votre masse musculaire. Cela déstabilisera votre métabolisme et vos futures calories (celles que vous consommerez après ce jeûne) seront plus difficiles à brûler. Consommer les grandes quantités d’aliments qui constituent ces régimes – tels les légumes et les fruits – peut provoquer des ballonnements gênants ainsi que de sévères diarrhées. De plus, ce ne sont pas des « toxines » que votre corps évacue alors (il se débarrasse naturellement des nutriments en excédent, tout comme des substances chimiques), mais l’écoulement d’un système gastro-intestinal déréglé, qui a été à la fois surchargé de liquides, de glucides simples et de fructose, et privé d’aliments solides.
Lisa Sasson, diététicienne diplômée et professeur en nutrition et « food studies » à l’Université de New York, indique aussi que ce genre de jeûne provoque des pensées obsessionnelles chez ceux qui entretiennent déjà des rapports compliqués avec la nourriture (du genre : « A la fin de ce verre de jus, je trouverais un steak-frites »). Soyons clairs : aucun nutritionniste ne va vous ôter de la bouche un jus tonifiant betterave-pomme, un bol de soupe de légumes ou une salade de choux. Mais la plupart admettront qu’une semaine passée à ne se nourrir que de ces aliments ne vous fera pas perdre du poids. Au fait, si vous voulez vraiment vous ‘désintoxiquer’, Sasson suggère de manger plus d’aliments complets et riches en fibres, qui agissent comme une brosse de gommage pour nettoyer les intestins.
Le régime yo-yo : hyperprotéiné, faible en glucides, le régime Atkins
La méthode : manger des protéines. Beaucoup. Connue aussi comme : « Apportez le double hamburger de bison (mais sans les tranches de pain). »
La promesse : vous brûlerez plus de calories en digérant des protéines, et vous vous sentirez rempli plus longtemps du fait que les protéines mettent du temps à évacuer l’estomac.
Le problème : en ingérant 30 à 50 % de vos calories avec le bacon, les œufs et même le tofu, vous ne consommez pas les glucides dont vous avez besoin. Oui, les glucides sont souvent pointés du doigt pour leur côté quasi addictif et on associe les glucides ‘simples’ à la prise de poids, au diabète, aux inflammations et aux maladies cardiaques. Mais Sasson (qui est d’ailleurs une grande adepte des protéines maigres) explique que ce groupe alimentaire reste la source d’énergie la plus efficace pour le corps. Les glucides sont essentiels pour les tissus et les organes, comme le cœur et le cerveau. Si vous ne fournissez pas à votre corps les quantités nécessaires de glucides, il doit utiliser l’énergie des muscles, en plus des graisses.
Les risques : trop brûler de muscles et de graisses pour se recharger peut conduire le corps à produire des cétones, lesquelles peuvent causer des nausées, une mauvaise haleine, des maux de tête, des douleurs musculaires, et avec le temps, des calculs rénaux, des crises de goutte, voire même de l’insuffisance rénale. D’autres effets déplaisants potentiels comprennent la constipation (en raison du manque de fibres), une fatigue intense et une fragilisation des os (les protéines animales peuvent augmenter l’acidité sanguine, conduisant votre corps à utiliser le calcium pour la neutraliser). Alors même si les régimes hyperprotéinés et/ou faibles en glucides ont la préférence de certains adeptes de la gym, l’American Heart Association préconise spécifiquement de ne pas les suivre.
La stratégie qui prétend allonger votre durée de vie comme elle amincit votre corps : le régime féminin qui restreint les calories.
La méthode : manger 20 à 25 % en moins de calories dont votre corps a besoin pour fonctionner. Si on se réfère à la recommandation générale de la FDA qui est de 2000 calories journalières, une personne suivant ce type de régime n’en consommerait que 1500 à 1600.
La promesse : vous pouvez diminuer le risque de maladie cardiaque et améliorer vos fonctions cardiovasculaires – tout ça en maigrissant.
Le problème : quand vous diminuez drastiquement les calories, votre corps s’adapte en apprenant à faire plus avec moins. Il diminue votre niveau métabolique, en s’accrochant désespérément à vos réserves de graisse et prend plus de temps pour effectuer des tâches basiques comme respirer ; Sasson déclare qu’il ralentit, au sens propre du terme, pour survivre. Selon une théorie âprement discutée, cette adaptation ralentirait aussi le processus de vieillissement. Mais bien que les premières recherches sur le lien entre diminuer l’apport calorique et gagner des années de vie paraissaient encourageantes, des études plus récentes semblent bien moins convaincantes (actuellement, le débat est encore en cours).
Les risques : lorsque vous avez un apport calorique habituellement faible, si vous mangez à peine plus (par exemple lors d’un voyage d’affaires), vous risquez de prendre plus de kilos – et pire, de vous en débarrasser plus difficilement. Vous risquez aussi de perdre en masse musculaire et en ossature (voire en testostérone si vous êtes un homme). Alors, selon Sasson, à moins que vous suiviez ce régime sous la supervision d’un médecin, vous finirez probablement avec des carences en nutriments essentiels.
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