L’historien tunisien et grand médecin chirurgien Saïd Mestiri est décédé aujourd'hui à l'âge de 95 ans.
Né le 22 juin 1919 à Tunis dans une grande famille tunisoise, il poursuit une longue carrière en médecine de 1948 jusqu'en 1985, où il se fera distinguer par des missions plutôt délicates comme par exemple lors de la guerre israélo-arabe de juin 1967, en tant que chef de la mission médicale tunisienne à Suez.
Il est l'auteur de plusieurs publications sur l'histoire de la Tunisie dont "Moncef Bey: Le Règne" paru en 1988 et "Moncef Bey: L'éxil" en 1990. Il a également écrit sur la médecine arabo-islamique, notamment, "Albucassis: Abulqacim Khalef Ibn Abbès Az-zahraoui, grand maître de la chirurgie arabe" et un autre ouvrage intitulé "Le médecin dans la cité: Origines et évolution de la médecine arabo-islamique".
Une tribune qu'il avait achevé par ses quelques mots: "Nous sommes encore très nombreux, ici en Tunisie et à l'étranger, à penser que les Tunisiens ont démontré qu'ils disposaient des potentialités nécessaires pour redresser le cap et éviter le naufrage."
Né le 22 juin 1919 à Tunis dans une grande famille tunisoise, il poursuit une longue carrière en médecine de 1948 jusqu'en 1985, où il se fera distinguer par des missions plutôt délicates comme par exemple lors de la guerre israélo-arabe de juin 1967, en tant que chef de la mission médicale tunisienne à Suez.
Il est l'auteur de plusieurs publications sur l'histoire de la Tunisie dont "Moncef Bey: Le Règne" paru en 1988 et "Moncef Bey: L'éxil" en 1990. Il a également écrit sur la médecine arabo-islamique, notamment, "Albucassis: Abulqacim Khalef Ibn Abbès Az-zahraoui, grand maître de la chirurgie arabe" et un autre ouvrage intitulé "Le médecin dans la cité: Origines et évolution de la médecine arabo-islamique".
Evoquant sa vie sur une tribune qu'il a signé sur le HuffPost Maghreb en janvier 2014, il avait écrit: "Les péripéties d'une très longue vie et particulièrement l'apport des études médicales et l'expérience de la pratique chirurgicale ont été, sans doute, un enrichissement continu et passionné de cette existence, chargée des quotidiennetés ordinaires de la vie, donc ponctuée par son lot de petits drames et de revers, mais aussi par des instants de bonheur, certes encore plus nombreux."
Une tribune qu'il avait achevé par ses quelques mots: "Nous sommes encore très nombreux, ici en Tunisie et à l'étranger, à penser que les Tunisiens ont démontré qu'ils disposaient des potentialités nécessaires pour redresser le cap et éviter le naufrage."
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