L'armée confirme la reprise des raids, alors que la communauté internationale appelle à un cessez-le-feu.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi que l’offensive sur la bande de Gaza se poursuivrait jusqu’au "rétablissement de la sécurité" de l’Etat hébreu, faisant des appels internationaux au cessez-le-feu.
L'armée confirme: "Nous reprenons nos opérations, dont les raids aériens sur les infrastructures terroristes à Gaza (...) nous poursuivons le redéploiement dans la bande de Gaza, même s’il y a bien des forces qui sortent de Gaza", a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée Peter Lerner.
La bande de Gaza dévastée a de fait connu ce lundi un répit relatif au 28e jour d’une guerre meutrière suscitant une réprobation internationale de plus en plus ferme.
La bande de Gaza elle-même est restée relativement calme et les avions israéliens ont disparu du ciel pendant plusieurs heures. Vingt Palestiniens ont été tués lundi, ont cependant indiqué les secours. Mais, sur ce total, 17 sont morts avant l’entrée en vigueur de la trêve alors que les combats ont tué des dizaines de Palestiniens chaque jour depuis le début de l’offensive israélienne le 8 juillet.
Une fillette tuée
Preuve de la fragilité de cette "fenêtre humanitaire" ouverte par l’armée israélienne pendant sept heures et censée se refermer à 17 heures, trois personnes, dont une fillette de 8 ans, ont été tuées quelques minutes après l’entrée en vigueur de la trêve quand un projectile est tombé sur un bâtiment de Shati, dans l’ouest de la ville de Gaza, selon les secours palestiniens.
Plusieurs témoins et correspondants de l’AFP ont indiqué avoir entendu un missile qui provenait d’un avion ne pouvant a priori qu’être israélien et qui s’est écrasé sur le bâtiment de trois étages.
"Il n’y a pas de trêve. Comment pourrait-il y avoir de trêve? Ce sont des menteurs, ils ne respectent pas leurs engagements", rageait Ayman Mahmoud, un voisin, dans le fatras de béton laissé par l’explosion.
La trêve a aussi été récusée par le Hamas.
Il s’agissait de la huitième trêve de la part d’Israël, indique-t-on au cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Toutes les trêves précédentes ont volé en éclats, dont la dernière en date vendredi, la seule acceptée à la fois par Israël et le Hamas palestinien qui contrôle la bande de Gaza. Elle a tenu deux heures avant un nouveau bain de sang.
Plus de 180 Palestiniens tués
La dernière trêve en date est intervenue au moment où Israël fait à nouveau face à l’émoi international devant les souffrances endurées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre qui, selon les secours locaux, a tué plus de 1 850 personnes côté palestinien.
L’émoi international s’est accru après une frappe sur une école de Rafah gérée par l’agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) transformée en centre d’accueil pour réfugiés.
C’était la 3ème fois en 10 jours qu’une école de l’ONU était atteinte. Les deux dernières frappes à Beit Hanoun et Jabaliya (nord) avaient fait une trentaine de morts.
La responsabilité de cette dernière frappe n’a pas été formellement établie. L’armée israélienne a cependant reconnu avoir pris pour cible trois membres du Jihad islamique sur une moto à proximité d’une école de l’UNRWA à Rafah, et a dit enquêter sur les conséquences qu’aurait eues ce tir.
"C’est un scandale du point de vue moral et un acte criminel", s’est indigné le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël, se sont dits "consternés" par un "bombardement honteux".
Sans désigner expressément Israël comme responsable, M. Ban et Washington ont souligné que l’armée était très bien informée de la localisation des refuges de l’ONU.
Les Israéliens accusent le Hamas de se servir des civils comme boucliers humains et des hôpitaux et des écoles pour tirer des roquettes sur Israël.
La trêve est survenue alors que l’armée israélienne a entrepris un début de retrait de ses troupes au sol, sans que l’on sache si ce redéploiement prélude à un retrait total de ces troupes au sol d’un territoire qui reste de toute façon à portée d’avions et de canons.
Mais l’offensive israélienne semble entrer dans une nouvelle phase, Israël se disant tout proche d’avoir atteint ses objectifs en ce qui concerne les tunnels.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi que l’offensive sur la bande de Gaza se poursuivrait jusqu’au "rétablissement de la sécurité" de l’Etat hébreu, faisant des appels internationaux au cessez-le-feu.
"La campagne à Gaza se poursuit (... elle) ne prendra fin que quand les citoyens d’Israël auront recouvré le calme et la sécurité de manière prolongée", a affirmé selon un communiqué le Premier ministre alors même qu’Israël observait une trêve de sept heures unilatéralement décrétée.
L'armée confirme: "Nous reprenons nos opérations, dont les raids aériens sur les infrastructures terroristes à Gaza (...) nous poursuivons le redéploiement dans la bande de Gaza, même s’il y a bien des forces qui sortent de Gaza", a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée Peter Lerner.
La bande de Gaza dévastée a de fait connu ce lundi un répit relatif au 28e jour d’une guerre meutrière suscitant une réprobation internationale de plus en plus ferme.
La bande de Gaza elle-même est restée relativement calme et les avions israéliens ont disparu du ciel pendant plusieurs heures. Vingt Palestiniens ont été tués lundi, ont cependant indiqué les secours. Mais, sur ce total, 17 sont morts avant l’entrée en vigueur de la trêve alors que les combats ont tué des dizaines de Palestiniens chaque jour depuis le début de l’offensive israélienne le 8 juillet.
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Une fillette tuée
Preuve de la fragilité de cette "fenêtre humanitaire" ouverte par l’armée israélienne pendant sept heures et censée se refermer à 17 heures, trois personnes, dont une fillette de 8 ans, ont été tuées quelques minutes après l’entrée en vigueur de la trêve quand un projectile est tombé sur un bâtiment de Shati, dans l’ouest de la ville de Gaza, selon les secours palestiniens.
Plusieurs témoins et correspondants de l’AFP ont indiqué avoir entendu un missile qui provenait d’un avion ne pouvant a priori qu’être israélien et qui s’est écrasé sur le bâtiment de trois étages.
"Il n’y a pas de trêve. Comment pourrait-il y avoir de trêve? Ce sont des menteurs, ils ne respectent pas leurs engagements", rageait Ayman Mahmoud, un voisin, dans le fatras de béton laissé par l’explosion.
La trêve a aussi été récusée par le Hamas.
Il s’agissait de la huitième trêve de la part d’Israël, indique-t-on au cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Toutes les trêves précédentes ont volé en éclats, dont la dernière en date vendredi, la seule acceptée à la fois par Israël et le Hamas palestinien qui contrôle la bande de Gaza. Elle a tenu deux heures avant un nouveau bain de sang.
Plus de 180 Palestiniens tués
La dernière trêve en date est intervenue au moment où Israël fait à nouveau face à l’émoi international devant les souffrances endurées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre qui, selon les secours locaux, a tué plus de 1 850 personnes côté palestinien.
L’émoi international s’est accru après une frappe sur une école de Rafah gérée par l’agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) transformée en centre d’accueil pour réfugiés.
C’était la 3ème fois en 10 jours qu’une école de l’ONU était atteinte. Les deux dernières frappes à Beit Hanoun et Jabaliya (nord) avaient fait une trentaine de morts.
La responsabilité de cette dernière frappe n’a pas été formellement établie. L’armée israélienne a cependant reconnu avoir pris pour cible trois membres du Jihad islamique sur une moto à proximité d’une école de l’UNRWA à Rafah, et a dit enquêter sur les conséquences qu’aurait eues ce tir.
"C’est un scandale du point de vue moral et un acte criminel", s’est indigné le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël, se sont dits "consternés" par un "bombardement honteux".
Sans désigner expressément Israël comme responsable, M. Ban et Washington ont souligné que l’armée était très bien informée de la localisation des refuges de l’ONU.
Les Israéliens accusent le Hamas de se servir des civils comme boucliers humains et des hôpitaux et des écoles pour tirer des roquettes sur Israël.
La trêve est survenue alors que l’armée israélienne a entrepris un début de retrait de ses troupes au sol, sans que l’on sache si ce redéploiement prélude à un retrait total de ces troupes au sol d’un territoire qui reste de toute façon à portée d’avions et de canons.
Le Premier ministre israélien a encore affiché samedi sa détermination à poursuivre l’opération lancée pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes et détruire les tunnels permettant au Hamas d’intervenir sur le sol israélien.
Mais l’offensive israélienne semble entrer dans une nouvelle phase, Israël se disant tout proche d’avoir atteint ses objectifs en ce qui concerne les tunnels.
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