"Une femme doit conserver une droiture morale, elle ne doit pas rire fort en public". Voilà ce qu'a affirmé lundi 28 juillet le vice-premier ministre turc Bulent Arinç, suscitant une polémique sur les réseaux sociaux du pays.
"L'homme doit être moral, la femme aussi, elle doit savoir ce qui est décent et ce qui ne l'est pas": le discours a provoqué une avalanche de réactions — pour la plupart indignées — notamment sur Twitter.
Au-delà des mots, la gent féminine s'est aussi mobilisée en postant de nombreux clichés accompagnés du mot-clé #kahkaha ("rire", en français) montrant des femmes qui rient aux éclats.
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"Nous avons vraiment besoin du rire gai des femmes"
Dans les commentaires, nombreux sont ceux qui ont dénoncé une intervention "de plus en plus flagrante" du régime turc dans la sphère privée.
"Arrêtez de nous donner une leçon de morale, à la place, rendez compte pour l'argent que vous avez volé", demande une internaute, en allusion aux soupçons de corruption visant depuis décembre dernier le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son entourage politique. "Je ne peux qu'éclater de rire à cette leçon de morale!", écrit pour sa part une autre utilisatrice de Twitter, Hilan Inan.
Toujours sur Twitter, FEMEN Turquie aussi n'a pas manqué de réagir:
La sortie du vice-premier ministre, qui, dans le passé s'était illustré pour ses conseils répétés en faveur d'une vie prude comme édictée dans le Coran, a aussi eu une répercussion politique.
A une dizaine de jours de l'élection présidentielle des 10 et 24 août, qui sera pour la première fois organisée au suffrage universel, le candidat de l'opposition, Ekmeleddin Ihsanoglu lui a aussitôt répondu.
"Nous avons vraiment besoin d'entendre le rire gai des femmes", a écrit le candidat, principal rival d'Erdogan au scrutin présidentiel, sur Twitter.
"L'homme doit être moral, la femme aussi, elle doit savoir ce qui est décent et ce qui ne l'est pas": le discours a provoqué une avalanche de réactions — pour la plupart indignées — notamment sur Twitter.
Au-delà des mots, la gent féminine s'est aussi mobilisée en postant de nombreux clichés accompagnés du mot-clé #kahkaha ("rire", en français) montrant des femmes qui rient aux éclats.
LIRE AUSSI: Turquie: Un dignitaire conseille aux femmes de ne "pas rire fort en public"
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"Nous avons vraiment besoin du rire gai des femmes"
Dans les commentaires, nombreux sont ceux qui ont dénoncé une intervention "de plus en plus flagrante" du régime turc dans la sphère privée.
"Arrêtez de nous donner une leçon de morale, à la place, rendez compte pour l'argent que vous avez volé", demande une internaute, en allusion aux soupçons de corruption visant depuis décembre dernier le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son entourage politique. "Je ne peux qu'éclater de rire à cette leçon de morale!", écrit pour sa part une autre utilisatrice de Twitter, Hilan Inan.
Toujours sur Twitter, FEMEN Turquie aussi n'a pas manqué de réagir:
AKP üyeleri insanları kandırmaya çalışmak için televizyonlarda ağlamaya devam edebilir, ama kadınlar GÜLECEK. pic.twitter.com/5gfLxfCgxO
— FEMEN Turkey (@FEMEN_Turkey) 30 Juillet 2014
La sortie du vice-premier ministre, qui, dans le passé s'était illustré pour ses conseils répétés en faveur d'une vie prude comme édictée dans le Coran, a aussi eu une répercussion politique.
A une dizaine de jours de l'élection présidentielle des 10 et 24 août, qui sera pour la première fois organisée au suffrage universel, le candidat de l'opposition, Ekmeleddin Ihsanoglu lui a aussitôt répondu.
Kadınlarımızın gülmesine ve herkesin şen kahkahalarının duyulmasına ülkemizin herşeyden daha çok ihtiyacı vardır.
— Ekmeleddin İhsanoğlu (@profdrihsanoglu) 28 Juillet 2014
"Nous avons vraiment besoin d'entendre le rire gai des femmes", a écrit le candidat, principal rival d'Erdogan au scrutin présidentiel, sur Twitter.
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