Au moins cinq personnes, dont un proche conseiller de l'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri, ont été tuées et plus de 50 blessées vendredi dans un attentat à la voiture piégée au coeur de Beyrouth, a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI).
"Cinq citoyens ont péri et plus de 50 ont été blessés et plus de dix immeubles ont été dévastés" par l'attentat, a indiqué l'agence qui avait rapporté, à l'instar de sources politiques, la mort de Mohammad Chatah, ex-ministre des Finances, ancien ambassadeur du Liban aux Etats-Unis, et l'un des ténors de la coalition hostile au régime syrien menée par M. Hariri.
"Il se dirigeait vers la maison de Saad Hariri, absent du pays, où devait se tenir à 9h30 (heure libanaise) une réunion de la coalition dite du "14-mars", hostile au régime de Bachar al-Assad et appuyant l'opposition syrienne", rapporte Le Parisien.
Damas et le Hezbollah mis en cause
L'ancien Premier ministre libanais Fouad Siniora a régit dans une allocution télévisée, et accusé le régime syrien d'être derrière cette attaque.
"L'assassin est le même, celui qui est assoiffé de sang syrien comme du sang libanais (...) de Beyrouth, à Tripoli (...) à l'ensemble du Liban, le meurtrier est le même, lui est ses alliés libanais, de Deraa, à Alep, à Damas et à toute la Syrie".
Dans une série de tweets publiés sur son compte officiel, Saad Hariri a affirmé que "ceux qui ont tué Mohamed Chatah sont les mêmes qui ont tué Rafik Hariri", estimant qu'il s'agit d'un "nouveau message terroriste" adressé aux "Libanais libres de la coalition 14 mars". "Les signataires de ce message ne dissimulent pas leurs empreintes (..) ils continueront leurs crimes tant qu'au Liban, il y en a qui les couvrent, justifient la prolifération d'armes et l'existence d'organisations armées au détriment de l'État et ses institutions".
"Ces accusations arbitraires interviennent sur fond de rancunes politiques" a répondu le ministre de l'Information syrien Omrane Zaabi dans une déclaration rapportée par l'agence officielle Sana. Le ministre accuse à son tour Fouad Siniora et Saad Hariri de soutenir les groupes d'islamistes radicaux en Syrie.
Le Hezbollah a de son côté nié toute implication et dénoncé "un crime odieux" qui vise "à semer le chaos au Liban et à saper l'union nationale, et "dont seuls les ennemis du Liban bénéficient".
Intervenant sur la chaîne d'information française iTélé, l'ancien ministre de la Justice Charles Rizk a indiqué que "ce qui se passe en Syrie retentit directement au Liban."
Les télévisions ont montré des images d'une épaisse fumée se dégageant du centre-ville, non loin du Sérail, le siège du Premier ministre libanais. Des images diffusées par la chaîne locale Future TV ont montré plusieurs voitures et des corps en flammes dans les rues et des ambulances étaient sur place pour secourir les blessés. De nombreux débris jonchaient la rue.
Attentat à la voiture piégée à Beyrouth par euronews-fr
Beyrouth a été frappé par plusieurs attentats depuis l'été, visant notamment des bastions du mouvement chiite Hezbollah, soutien du président syrien Bachar Al Assad.
"Cinq citoyens ont péri et plus de 50 ont été blessés et plus de dix immeubles ont été dévastés" par l'attentat, a indiqué l'agence qui avait rapporté, à l'instar de sources politiques, la mort de Mohammad Chatah, ex-ministre des Finances, ancien ambassadeur du Liban aux Etats-Unis, et l'un des ténors de la coalition hostile au régime syrien menée par M. Hariri.
"Il se dirigeait vers la maison de Saad Hariri, absent du pays, où devait se tenir à 9h30 (heure libanaise) une réunion de la coalition dite du "14-mars", hostile au régime de Bachar al-Assad et appuyant l'opposition syrienne", rapporte Le Parisien.
Damas et le Hezbollah mis en cause
L'ancien Premier ministre libanais Fouad Siniora a régit dans une allocution télévisée, et accusé le régime syrien d'être derrière cette attaque.
"L'assassin est le même, celui qui est assoiffé de sang syrien comme du sang libanais (...) de Beyrouth, à Tripoli (...) à l'ensemble du Liban, le meurtrier est le même, lui est ses alliés libanais, de Deraa, à Alep, à Damas et à toute la Syrie".
Dans une série de tweets publiés sur son compte officiel, Saad Hariri a affirmé que "ceux qui ont tué Mohamed Chatah sont les mêmes qui ont tué Rafik Hariri", estimant qu'il s'agit d'un "nouveau message terroriste" adressé aux "Libanais libres de la coalition 14 mars". "Les signataires de ce message ne dissimulent pas leurs empreintes (..) ils continueront leurs crimes tant qu'au Liban, il y en a qui les couvrent, justifient la prolifération d'armes et l'existence d'organisations armées au détriment de l'État et ses institutions".
الموقعون على الرسالة لا يخفون بصماتهم. ولن يتوقفوا عن سلوك طريق الأجرام والإصرار على جر لبنان الى هاوية الفتنة
— Saad Hariri (@HaririSaad) December 27, 2013
هم مستمرون في الأجرام طالما هناك في لبنان من يغطي هذه الجرائم ويبرر انتشار السلاح وقيام التنظيمات المسلحة على حساب الدولة ومؤسساتها
— Saad Hariri (@HaririSaad) December 27, 2013
"Ces accusations arbitraires interviennent sur fond de rancunes politiques" a répondu le ministre de l'Information syrien Omrane Zaabi dans une déclaration rapportée par l'agence officielle Sana. Le ministre accuse à son tour Fouad Siniora et Saad Hariri de soutenir les groupes d'islamistes radicaux en Syrie.
Le Hezbollah a de son côté nié toute implication et dénoncé "un crime odieux" qui vise "à semer le chaos au Liban et à saper l'union nationale, et "dont seuls les ennemis du Liban bénéficient".
Intervenant sur la chaîne d'information française iTélé, l'ancien ministre de la Justice Charles Rizk a indiqué que "ce qui se passe en Syrie retentit directement au Liban."
Les télévisions ont montré des images d'une épaisse fumée se dégageant du centre-ville, non loin du Sérail, le siège du Premier ministre libanais. Des images diffusées par la chaîne locale Future TV ont montré plusieurs voitures et des corps en flammes dans les rues et des ambulances étaient sur place pour secourir les blessés. De nombreux débris jonchaient la rue.
Attentat à la voiture piégée à Beyrouth par euronews-fr
Beyrouth a été frappé par plusieurs attentats depuis l'été, visant notamment des bastions du mouvement chiite Hezbollah, soutien du président syrien Bachar Al Assad.
LIRE: Liban: Attentat à la voiture piégée près d'un barrage du Hezbollah, des morts et des blessés
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