"Cette attaque ne va pas nous tuer et l'attaque qui ne te tue pas, te rend plus fort", a déclaré le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa, dans un discours télévisé diffusé dans la soirée de jeudi, au lendemain de l'attaque de Châambi qui a fait au moins 14 victimes dans les rangs de l'armée.
Le chef du gouvernement a, lors de son discours, répété à plusieurs reprises qu'après cette attaque meurtrière, il n'était plus question d'une simple lutte contre le terrorisme mais d'une "guerre". "Le gouvernement assumera ses responsabilités, mais il faut aussi que chacun assume ses responsabilités. (...) Dans une guerre, il ne doit pas y avoir que les forces de sécurité, il doit y avoir tout un peuple".
Mehdi Jomâa a alors déclaré que le gouvernement s'était à présent fixé deux priorités sur lesquelles il devait se focaliser, à savoir "la réussite du processus" et la "lutte contre le terrorisme". "Tout le reste passera après ces deux priorités", a-t-il dit.
Il a ensuite appelé les Tunisiens à assumer leur responsabilité, rappelant que depuis le début de l'année, environs 9000 mouvements de protestations avaient nécessité l'intervention des forces de l'ordre. Il a ainsi sous-entendu que ces mouvements de protestation étaient susceptibles de ralentir les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme.
"Les dispositifs (sécuritaires) doivent bénéficier d'un climat favorable pour éradiquer le problème du terrorisme", a-t-il dit.
Mehdi Jomâa, qui s'exprimait après la diffusion de l'allocution du Président Moncef Marzouki, a énuméré les différentes mesures prises et les dispositifs mis en place, notamment en ce qui concerne la sécurisation des frontières et la collaboration étroite avec l'Algérie. "Tout cela prend du temps", a-t-il avoué, affirmant cependant que de nombreuses opérations avaient été couronnées de succès. "La peur est dans leur camp", a assuré le chef du gouvernement.
Le chef du gouvernement a, lors de son discours, répété à plusieurs reprises qu'après cette attaque meurtrière, il n'était plus question d'une simple lutte contre le terrorisme mais d'une "guerre". "Le gouvernement assumera ses responsabilités, mais il faut aussi que chacun assume ses responsabilités. (...) Dans une guerre, il ne doit pas y avoir que les forces de sécurité, il doit y avoir tout un peuple".
Mehdi Jomâa a alors déclaré que le gouvernement s'était à présent fixé deux priorités sur lesquelles il devait se focaliser, à savoir "la réussite du processus" et la "lutte contre le terrorisme". "Tout le reste passera après ces deux priorités", a-t-il dit.
Il a ensuite appelé les Tunisiens à assumer leur responsabilité, rappelant que depuis le début de l'année, environs 9000 mouvements de protestations avaient nécessité l'intervention des forces de l'ordre. Il a ainsi sous-entendu que ces mouvements de protestation étaient susceptibles de ralentir les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme.
"Les dispositifs (sécuritaires) doivent bénéficier d'un climat favorable pour éradiquer le problème du terrorisme", a-t-il dit.
Mehdi Jomâa, qui s'exprimait après la diffusion de l'allocution du Président Moncef Marzouki, a énuméré les différentes mesures prises et les dispositifs mis en place, notamment en ce qui concerne la sécurisation des frontières et la collaboration étroite avec l'Algérie. "Tout cela prend du temps", a-t-il avoué, affirmant cependant que de nombreuses opérations avaient été couronnées de succès. "La peur est dans leur camp", a assuré le chef du gouvernement.
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