Le président de la République tunisienne Moncef Marzouki a appelé jeudi soir les jeunes tunisiens à "s'enrôler dans l'armée", après l'attaque meurtrière à Châambi qui a fait 14 morts et plus de 20 blessés dans les rangs de l'armée.
Marzouki s'exprimait dans une allocution télévisée, plus de 24 heures après les faits. La présidence de la République avait, dans la matinée, décrété un deuil national de trois jours.
"Nous devons nous préparer, encore une fois, à vivre une des périodes les plus difficiles que nous ayons traversées", a ajouté Marzouki.
"Il faut que nous comprenions le message que veulent envoyer ces criminels... 'que vous n'allez pas passer un ramadan ou un Aïd joyeux, que vous n'allez pas avoir la sécurité et la stabilité, que nous n'allons pas vous laisser organiser les élections (...) ni construire la démocratie'", a dit le président de la République qui a répondu à ce "message d'intimidation" en assurant que les Tunisiens allaient profiter de cette période de Ramadan et des fêtes de l'Aïd. Il a également affirmé que les élections allaient avoir lieu et que les institutions seraient préservées.
Garder son calme et son sang froid
Pour cela, Moncef Marzouki a appelé les Tunisiens à soutenir les soldats qui risquent leur vie pour préserver la sécurité, un soutien moral qui se traduirait, selon le Président, à "garder son calme et son sang froid" et à rejeter le "terrorisme".
Le président de la République a enfin appelé à la révision de la Loi de finances complémentaire pour que l'armée puisse se doter de tous les moyens nécessaires à sa protection et à la lutte contre le terrorisme.
Cette armée a, encore une fois, été présentée par Marzouki comme un exemple d'abnégation, de patience et de sens du sacrifice, "en silence".
Marzouki s'exprimait dans une allocution télévisée, plus de 24 heures après les faits. La présidence de la République avait, dans la matinée, décrété un deuil national de trois jours.
"Nous devons nous préparer, encore une fois, à vivre une des périodes les plus difficiles que nous ayons traversées", a ajouté Marzouki.
LIRE AUSSI: Attaque de Châambi: Des partis politiques pointent du doigt l'inaction du gouvernement
"Il faut que nous comprenions le message que veulent envoyer ces criminels... 'que vous n'allez pas passer un ramadan ou un Aïd joyeux, que vous n'allez pas avoir la sécurité et la stabilité, que nous n'allons pas vous laisser organiser les élections (...) ni construire la démocratie'", a dit le président de la République qui a répondu à ce "message d'intimidation" en assurant que les Tunisiens allaient profiter de cette période de Ramadan et des fêtes de l'Aïd. Il a également affirmé que les élections allaient avoir lieu et que les institutions seraient préservées.
Garder son calme et son sang froid
Pour cela, Moncef Marzouki a appelé les Tunisiens à soutenir les soldats qui risquent leur vie pour préserver la sécurité, un soutien moral qui se traduirait, selon le Président, à "garder son calme et son sang froid" et à rejeter le "terrorisme".
Le président de la République a enfin appelé à la révision de la Loi de finances complémentaire pour que l'armée puisse se doter de tous les moyens nécessaires à sa protection et à la lutte contre le terrorisme.
Cette armée a, encore une fois, été présentée par Marzouki comme un exemple d'abnégation, de patience et de sens du sacrifice, "en silence".
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