Le chef du gouvernement tunisien Ali Larayedh a estimé lors d’une séance plénière à l’assemblée ce mercredi, que le report de l'examen du projet de budget de l'État pour l'exercice 2014 "comporte autant d'inconvénients que d'avantages".
Le report, “signifie la suspension du budget de développement et de tous les projets” a-t-il averti en faisant remarquer qu'une pareille décision risque de “susciter les doutes et de transmettre des messages négatifs”.
Lundi, Mohamed Fadhel Mahfoudh, porte-parole du quartet médiateur au Dialogue national a évoqué la possibilité du débat parlementaire concernant le budget de l'État 2014.
“On donnera l’occasion au nouveau gouvernement de faire le budget et de préparer une loi de Finances réaliste” a-t-il soutenu avant d’affirmer: “Nous allons voter contre ce projet de loi dans tous les cas”.
Ferjani Doghmane, élu du parti Ennahdha et président de la Commission des Finances, de la planification et du développement s’est lui déclaré clairement contre le report. Tout en affirmant que “le projet de loi de finances 2014 n’est pas parfait”, il a estimé que des “ajustements pourront se faire par la suite avec une loi complémentaire”.
"4% de croissance en 2014"
La Tunisie table sur une croissance de 4% en 2014, a annoncé M. Larayedh, lors de la même plénière, en présence du futur chef du gouvernement Mehdi Jomaâ.
"Le taux de croissance en 2014 va atteindre 4% contre 2,8% en 2013", a-t-il précisé aux députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC).
Le déficit va baisser de 6,8% en 2013 à 5,7% en 2014", a ajouté M. Larayedh qui devrait céder son poste à M. Jomaâ avant le 14 janvier, comme avait été convenu lors des pourparlers du lundi entre le parti islamiste Ennahdha au pouvoir et l'opposition.
Selon M. Larayedh, le budget de l'Etat pour l'exercice 2014 va atteindre les 28,125 milliards de dinars (environ 15 milliards d'euros), soit une hausse de 2,3% par rapport à l'année précédente.
"La performance économique de 2013 est positive mais n'a pas atteint le niveau espéré", a-t-il jugé dans son discours.
"Les opérations terroristes et les tiraillements politiques ont entravé le travail lors de la période transitoire alors que nous avons tout fait pour promouvoir la vie politique et économique et pour instaurer la sécurité et la justice", a expliqué M. Larayedh.
Selon lui, "la stabilité politique ne peut se réaliser qu'avec un gouvernement légitime mais non transitoire".
Cette séance plénière intervient alors que les pourparlers pour fixer un calendrier électoral et gouvernemental final doivent reprendre dans la journée afin de sortir le pays d'une profonde crise politique déclenchée fin juillet à la suite de l'assassinat d'un député de gauche.
Les islamistes d'Ennahdha ont accepté de quitter le pouvoir à condition qu'en parallèle soit adoptée la future Constitution, en cours d'élaboration depuis deux ans, et que le calendrier des futures élections soit fixé.
La Tunisie devrait avoir une nouvelle Constitution ainsi qu'un nouveau gouvernement au plus tard le 14 janvier, avaient annoncé lundi les médiateurs des pourparlers.
Le report, “signifie la suspension du budget de développement et de tous les projets” a-t-il averti en faisant remarquer qu'une pareille décision risque de “susciter les doutes et de transmettre des messages négatifs”.
Lundi, Mohamed Fadhel Mahfoudh, porte-parole du quartet médiateur au Dialogue national a évoqué la possibilité du débat parlementaire concernant le budget de l'État 2014.
"Si nous voulons respecter les échéances de la feuille de route, voter la loi sur l’ISIE, adopter la Constitution, fixer la date des prochaines élections et voter pour un nouveau gouvernement avant le 14 janvier 2014, nous n’avons pas le temps de discuter la loi de Finances 2014” a déclaré au HuffPost Maghreb le député du parti d'opposition Afek Tounes, Noomane Fehri.
“On donnera l’occasion au nouveau gouvernement de faire le budget et de préparer une loi de Finances réaliste” a-t-il soutenu avant d’affirmer: “Nous allons voter contre ce projet de loi dans tous les cas”.
Ferjani Doghmane, élu du parti Ennahdha et président de la Commission des Finances, de la planification et du développement s’est lui déclaré clairement contre le report. Tout en affirmant que “le projet de loi de finances 2014 n’est pas parfait”, il a estimé que des “ajustements pourront se faire par la suite avec une loi complémentaire”.
LIRE: Tunisie: Critiques du projet de loi de Finances, risque de report du débat parlementaire à 2014
"4% de croissance en 2014"
La Tunisie table sur une croissance de 4% en 2014, a annoncé M. Larayedh, lors de la même plénière, en présence du futur chef du gouvernement Mehdi Jomaâ.
"Le taux de croissance en 2014 va atteindre 4% contre 2,8% en 2013", a-t-il précisé aux députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC).
Le déficit va baisser de 6,8% en 2013 à 5,7% en 2014", a ajouté M. Larayedh qui devrait céder son poste à M. Jomaâ avant le 14 janvier, comme avait été convenu lors des pourparlers du lundi entre le parti islamiste Ennahdha au pouvoir et l'opposition.
Selon M. Larayedh, le budget de l'Etat pour l'exercice 2014 va atteindre les 28,125 milliards de dinars (environ 15 milliards d'euros), soit une hausse de 2,3% par rapport à l'année précédente.
"La performance économique de 2013 est positive mais n'a pas atteint le niveau espéré", a-t-il jugé dans son discours.
"Les opérations terroristes et les tiraillements politiques ont entravé le travail lors de la période transitoire alors que nous avons tout fait pour promouvoir la vie politique et économique et pour instaurer la sécurité et la justice", a expliqué M. Larayedh.
Selon lui, "la stabilité politique ne peut se réaliser qu'avec un gouvernement légitime mais non transitoire".
Cette séance plénière intervient alors que les pourparlers pour fixer un calendrier électoral et gouvernemental final doivent reprendre dans la journée afin de sortir le pays d'une profonde crise politique déclenchée fin juillet à la suite de l'assassinat d'un député de gauche.
Les islamistes d'Ennahdha ont accepté de quitter le pouvoir à condition qu'en parallèle soit adoptée la future Constitution, en cours d'élaboration depuis deux ans, et que le calendrier des futures élections soit fixé.
La Tunisie devrait avoir une nouvelle Constitution ainsi qu'un nouveau gouvernement au plus tard le 14 janvier, avaient annoncé lundi les médiateurs des pourparlers.
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