Le procès en appel des suspects de l'attaque menée en 2012 contre l'ambassade des Etats-Unis à Tunis par des manifestants islamistes a de nouveau été reporté mardi, un accusé en détention n'ayant pas été amené au tribunal.
"La cour a décidé de reporter le procès au 4 novembre 2014 pour amener l'accusé Raouf Houcine (en détention dans le cadre d'une autre affaire, ndlr) et en réponse à la demande de la défense", a dit le juge à l'issue d'une courte audience.
Le parquet n'a donné aucune explication sur les raisons de l'absence de l'accusé.
Un avocat nouvellement désigné de deux accusés avait auparavant demandé davantage de temps pour préparer son dossier.
En première instance, les 20 accusés avaient été condamnés à des peines avec sursis, des sanctions clémentes qui avaient été vivement critiquées par les gouvernements tunisien et américain.
Les Etats-Unis avaient également dénoncé un "échec", se disant "inquiets" de la clémence du verdict.
"Le verdict ne correspond pas de manière appropriée à l’ampleur et à la gravité des dégâts, ainsi qu’à la violence qui ont eu lieu le 14 septembre 2012. [...] Le gouvernement tunisien doit démontrer qu’il n’y a aucune tolérance envers ceux qui encouragent et utilisent la violence".
Le 14 septembre 2012, près d'un millier de personnes se sont attaquées à l'ambassade américaine en Tunisie en réaction à la bande-annonce du film "L'innocence des musulmans".
Face aux forces de sécurité, les assaillants contournent le bâtiment et parviennent à s'introduire dans l'enceinte diplomatique.
Ils s'y sont livrés au pillage, à la dégradation des lieux et ont incendié le parking. Le drapeau salafiste a été hissé à la place du drapeau américain. L'attaque a fait quatre morts parmi les assaillants. Les autorités tunisiennes ont attribué cette attaque à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al-Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
"La cour a décidé de reporter le procès au 4 novembre 2014 pour amener l'accusé Raouf Houcine (en détention dans le cadre d'une autre affaire, ndlr) et en réponse à la demande de la défense", a dit le juge à l'issue d'une courte audience.
Le parquet n'a donné aucune explication sur les raisons de l'absence de l'accusé.
Un avocat nouvellement désigné de deux accusés avait auparavant demandé davantage de temps pour préparer son dossier.
En première instance, les 20 accusés avaient été condamnés à des peines avec sursis, des sanctions clémentes qui avaient été vivement critiquées par les gouvernements tunisien et américain.
"Nous ne sommes pas satisfaits du premier verdict car nous sommes convaincus de l'innocence des accusés", a de son côté dit à l'AFP Anouar Ouled Ali, avocat d'un groupe d'accusés.
Les Etats-Unis avaient également dénoncé un "échec", se disant "inquiets" de la clémence du verdict.
"Le verdict ne correspond pas de manière appropriée à l’ampleur et à la gravité des dégâts, ainsi qu’à la violence qui ont eu lieu le 14 septembre 2012. [...] Le gouvernement tunisien doit démontrer qu’il n’y a aucune tolérance envers ceux qui encouragent et utilisent la violence".
Le 14 septembre 2012, près d'un millier de personnes se sont attaquées à l'ambassade américaine en Tunisie en réaction à la bande-annonce du film "L'innocence des musulmans".
Face aux forces de sécurité, les assaillants contournent le bâtiment et parviennent à s'introduire dans l'enceinte diplomatique.
Ils s'y sont livrés au pillage, à la dégradation des lieux et ont incendié le parking. Le drapeau salafiste a été hissé à la place du drapeau américain. L'attaque a fait quatre morts parmi les assaillants. Les autorités tunisiennes ont attribué cette attaque à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al-Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
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