Le parti islamiste tunisien Ennahdha a appelé jeudi la classe politique à s'entendre sur un candidat "consensuel" à la présidentielle prévue d'ici fin 2014, pour éviter davantage de "tiraillements" dans un pays encore fragile plus de trois ans après sa révolution.
Cette personnalité, "qui bénéficierait d'un large soutien", permettrait "moins de tiraillements et plus d'unité", selon M. Larayedh, qui n'a pas évoqué de noms.
"Nous sommes prêts à ne pas avoir de candidat à la présidentielle (...). Même s'il n'y a pas de consensus, Ennahdha n'aura pas forcément de candidat à la présidentielle", a ajouté M. Larayedh, en précisant que les contacts à ce sujet commenceraient dès jeudi.
Au terme de mois de négociations houleuses, les différents partis politiques sont parvenus à un accord prévoyant l'organisation d'élections législatives et présidentielle en 2014 ainsi que le départ du pouvoir d'Ennahdha, qui a cédé la place en janvier à un gouvernement d'indépendants.
La date des scrutins n'a toujours pas été officiellement fixée mais l'instance chargée de les organiser a proposé des législatives en octobre et un premier tour de la présidentielle en novembre.
Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG), basé à Bruxelles, a récemment appelé les partis à poursuivre le dialogue pour éviter une nouvelle crise.
"La transition n'est pas encore achevée (...). En outre, dans un contexte régional incertain, la crise de confiance entre laïcs et islamistes ne semble pas totalement résorbée", affirme l'ICG.
"L'enjeu de la période actuelle est de prolonger le consensus issu du dialogue national et de préparer le prochain rendez vous électoral", ajoute le groupe, en appelant les partis à "envisager les scénarios les plus inattendus, (et à) s'entendre pour limiter le pouvoir des gagnants et garantir la sérénité des perdants".
"Nous proposons aux partis politiques (...) la concertation pour un consensus sur la candidature à la présidentielle d'une personnalité indépendante ou appartenant à un parti politique", a déclaré l'ex-Premier ministre Ali Larayedh, un haut responsable d'Ennahdha, lors d'une conférence de presse.
Cette personnalité, "qui bénéficierait d'un large soutien", permettrait "moins de tiraillements et plus d'unité", selon M. Larayedh, qui n'a pas évoqué de noms.
"Nous sommes prêts à ne pas avoir de candidat à la présidentielle (...). Même s'il n'y a pas de consensus, Ennahdha n'aura pas forcément de candidat à la présidentielle", a ajouté M. Larayedh, en précisant que les contacts à ce sujet commenceraient dès jeudi.
Au terme de mois de négociations houleuses, les différents partis politiques sont parvenus à un accord prévoyant l'organisation d'élections législatives et présidentielle en 2014 ainsi que le départ du pouvoir d'Ennahdha, qui a cédé la place en janvier à un gouvernement d'indépendants.
La date des scrutins n'a toujours pas été officiellement fixée mais l'instance chargée de les organiser a proposé des législatives en octobre et un premier tour de la présidentielle en novembre.
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Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG), basé à Bruxelles, a récemment appelé les partis à poursuivre le dialogue pour éviter une nouvelle crise.
"La transition n'est pas encore achevée (...). En outre, dans un contexte régional incertain, la crise de confiance entre laïcs et islamistes ne semble pas totalement résorbée", affirme l'ICG.
"L'enjeu de la période actuelle est de prolonger le consensus issu du dialogue national et de préparer le prochain rendez vous électoral", ajoute le groupe, en appelant les partis à "envisager les scénarios les plus inattendus, (et à) s'entendre pour limiter le pouvoir des gagnants et garantir la sérénité des perdants".
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