"J'ai présenté ma démission de Nida Tounes, car je préfère oeuvrer politiquement en tout indépendance, après une expérience au sein de deux partis. J'ai senti que ma manière de penser et ma méthodologie de travail n'était pas celle qui prévaut au sein d'un parti, j'ai donc choisi d'évoluer en tant qu'indépendant".
Dhamir Manaï, député Nida Tounes élu sur les listes du CPR claque ainsi la porte de Nida Tounes, sans pour autant émettre des critiques à l'encontre de son ancien parti, contrairement à Chokri Yaïch et Jamel Gargouri qui avaient également présenté leur démission deux semaines plus tôt.
Chokri Yaïch, élu sur les listes d'Afek Tounes avant de rejoindre le parti de Béji Caïd Essebsi alors en pleine expansion, avait en effet accusé Fawzi Elloumi, président de la commission électorale du parti, d'abuser de sa fonction de président pour mettre en place des sous-commissions rassemblant, selon lui, d'ex-Rcdistes. Fawzi Elloumi n'avait alors pas souhaité répondre à ces accusations.
Toujours selon Chokri Yaïch, d'autres régions connaissant le même problème.
Fausses démissions et vraies dissensions
Après l'annonce de la démission de Dhamir Manaï, une source au sein de Nida Tounes avait affirmé que celle-ci serait suivie prochainement par celles des députés Sélim Ben Abdessalem et Fatma Gharbi, ex-Ettakatol. Ces supposées démissions concerneraient également, selon la même source, l'arrivée d'anciens membres du RCD à des postes à responsabilité dans différentes circonscriptions, notamment en vue des prochaines élections.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Fatma Gharbi s'est dit surprise d'une telle information, qu'elle juge dénuée de tout fondement. "Il n'a jamais été question d'une quelconque démission. Je ne vais pas parler pour mon collègue (Sélim Ben Abdesselem), mais je ne suis pas au courant de son intention de démissionner non plus", a déclaré la députée.
"Je ne vais pas nier le fait qu'il y ait des problèmes, notamment des dissensions avec d'anciens membres du RCD qui tentent de prendre le pouvoir au sein du parti, mais nous essaierons de les régler en interne", a-t-elle précisé. "Ces ex-Rcdistes ont parfaitement le droit d'occuper des postes à responsabilité, car nous sommes contre toute forme d'exclusion, mais cela doit se faire démocratiquement", a conclut Fatma Gharbi.
D'autres différends avaient également éclaté au sein de Nida Tounes, notamment entre l'élu Mohamed-Ali Nasri et Ridha Belhaj, le premier accusant le second d'être à l'origine de "beaucoup de problèmes dans de nombreuses régions".
Sélim Ben Abdesselem reste quant à lui injoignable.
Nida Tounes, parti créé par Béji Caïd Essebsi après les élections, compte encore officiellement sept députés.
Dhamir Manaï, député Nida Tounes élu sur les listes du CPR claque ainsi la porte de Nida Tounes, sans pour autant émettre des critiques à l'encontre de son ancien parti, contrairement à Chokri Yaïch et Jamel Gargouri qui avaient également présenté leur démission deux semaines plus tôt.
LIRE: Démissions à Nida Tounes... le député Chokri Yaïch accuse Faouzi Elloumi de recycler les Rcdistes
Chokri Yaïch, élu sur les listes d'Afek Tounes avant de rejoindre le parti de Béji Caïd Essebsi alors en pleine expansion, avait en effet accusé Fawzi Elloumi, président de la commission électorale du parti, d'abuser de sa fonction de président pour mettre en place des sous-commissions rassemblant, selon lui, d'ex-Rcdistes. Fawzi Elloumi n'avait alors pas souhaité répondre à ces accusations.
Toujours selon Chokri Yaïch, d'autres régions connaissant le même problème.
Fausses démissions et vraies dissensions
Après l'annonce de la démission de Dhamir Manaï, une source au sein de Nida Tounes avait affirmé que celle-ci serait suivie prochainement par celles des députés Sélim Ben Abdessalem et Fatma Gharbi, ex-Ettakatol. Ces supposées démissions concerneraient également, selon la même source, l'arrivée d'anciens membres du RCD à des postes à responsabilité dans différentes circonscriptions, notamment en vue des prochaines élections.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Fatma Gharbi s'est dit surprise d'une telle information, qu'elle juge dénuée de tout fondement. "Il n'a jamais été question d'une quelconque démission. Je ne vais pas parler pour mon collègue (Sélim Ben Abdesselem), mais je ne suis pas au courant de son intention de démissionner non plus", a déclaré la députée.
"Je ne vais pas nier le fait qu'il y ait des problèmes, notamment des dissensions avec d'anciens membres du RCD qui tentent de prendre le pouvoir au sein du parti, mais nous essaierons de les régler en interne", a-t-elle précisé. "Ces ex-Rcdistes ont parfaitement le droit d'occuper des postes à responsabilité, car nous sommes contre toute forme d'exclusion, mais cela doit se faire démocratiquement", a conclut Fatma Gharbi.
D'autres différends avaient également éclaté au sein de Nida Tounes, notamment entre l'élu Mohamed-Ali Nasri et Ridha Belhaj, le premier accusant le second d'être à l'origine de "beaucoup de problèmes dans de nombreuses régions".
Sélim Ben Abdesselem reste quant à lui injoignable.
Nida Tounes, parti créé par Béji Caïd Essebsi après les élections, compte encore officiellement sept députés.