Le président de l'Instance électorale (ISIE) Chafik Sarsar a présenté à l'Assemblée nationale constituante (ANC) son calendrier pour les prochaines élections législatives et présidentielle.
Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, à la suite de son entretien avec le président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaâfar, Chafik Sarsar a avancé la date du 26 octobre pour les élections législatives, trois ans, presque jour pour jour, après les élections de l'Assemblée nationale constituante, qui se sont déroulées le 23 octobre 2011.
Pour l'élection présidentielle, l'ISIE propose la date du 23 novembre pour le premier tour. Dans le cas (probable) où aucun candidat ne parvient à obtenir la majorité absolue des voix nécessaires, le second tour aurait lieu le 28 décembre, soit 3 jours avant la date limite énoncée par la Constitution.
"Nous avons présenté ce calendrier comme un projet, afin qu'il soit (examiné) pour l'élaboration de la loi portant sur les dates des élections", a précisé le président de l'ISIE.
"Nous allons débuter les opérations d'enregistrement des électeurs le 23 juin, et il serait préférable que les dates soient définitivement fixées à ce moment-là, afin de permettre aux jeunes qui auront 18 ans un jour avant les élections de s'inscrire", a conclu M. Sarsar.
La balle dans le camp de l'ANC
"A présent, il faut que la commission de législation générale se réunisse dans les plus brefs délais et étudie avec l'Instance électorale le calendrier que cette dernière a proposé", a déclaré Mustapha Ben Jaâfar, précisant que la commission devait s'assurer que ces délais étaient conformes avec les dispositions de la Loi électorale.
"Nous espérons que cela se fasse avant le 23 juin, mais il n'y a aucun danger à dépasser cette date d'un ou deux jours", a-t-il assuré.
"L'important est que dans les prochains jours, les choses soient plus claires au niveau de la commission de législation générale, particulièrement pour la date des élections législatives", a ajouté le président de l'Assemblée.
Si le vote en plénière peut prendre plus de temps, il est nécessaire, "pour des raisons techniques", que les personnes qui comptent s'enregistrer sur les listes des électeurs puissent connaitre la date exacte des élections législatives (qui auront lieu avant la présidentielle).
Après de longues négociations et de nombreux blocages, le Dialogue national est parvenu vendredi 13 juin à statuer sur l'ordre des élections. La majorité des deux tiers des partis qui participent au dialogue a en effet opté pour la tenue des législatives avant la présidentielle, un choix qui a été critiqué par plusieurs formations politiques, à l'instar de Nida Tounes.
Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, à la suite de son entretien avec le président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaâfar, Chafik Sarsar a avancé la date du 26 octobre pour les élections législatives, trois ans, presque jour pour jour, après les élections de l'Assemblée nationale constituante, qui se sont déroulées le 23 octobre 2011.
Pour l'élection présidentielle, l'ISIE propose la date du 23 novembre pour le premier tour. Dans le cas (probable) où aucun candidat ne parvient à obtenir la majorité absolue des voix nécessaires, le second tour aurait lieu le 28 décembre, soit 3 jours avant la date limite énoncée par la Constitution.
"Nous avons présenté ce calendrier comme un projet, afin qu'il soit (examiné) pour l'élaboration de la loi portant sur les dates des élections", a précisé le président de l'ISIE.
"Nous allons débuter les opérations d'enregistrement des électeurs le 23 juin, et il serait préférable que les dates soient définitivement fixées à ce moment-là, afin de permettre aux jeunes qui auront 18 ans un jour avant les élections de s'inscrire", a conclu M. Sarsar.
La balle dans le camp de l'ANC
"A présent, il faut que la commission de législation générale se réunisse dans les plus brefs délais et étudie avec l'Instance électorale le calendrier que cette dernière a proposé", a déclaré Mustapha Ben Jaâfar, précisant que la commission devait s'assurer que ces délais étaient conformes avec les dispositions de la Loi électorale.
"Nous espérons que cela se fasse avant le 23 juin, mais il n'y a aucun danger à dépasser cette date d'un ou deux jours", a-t-il assuré.
LIRE AUSSI: La date limite pour fixer les élections serait le 23 juin, selon Mustapha Ben Jaâfar
"L'important est que dans les prochains jours, les choses soient plus claires au niveau de la commission de législation générale, particulièrement pour la date des élections législatives", a ajouté le président de l'Assemblée.
Si le vote en plénière peut prendre plus de temps, il est nécessaire, "pour des raisons techniques", que les personnes qui comptent s'enregistrer sur les listes des électeurs puissent connaitre la date exacte des élections législatives (qui auront lieu avant la présidentielle).
Après de longues négociations et de nombreux blocages, le Dialogue national est parvenu vendredi 13 juin à statuer sur l'ordre des élections. La majorité des deux tiers des partis qui participent au dialogue a en effet opté pour la tenue des législatives avant la présidentielle, un choix qui a été critiqué par plusieurs formations politiques, à l'instar de Nida Tounes.
LIRE AUSSI: Dialogue national: Une large majorité pour la tenue des élections législatives avant la présidentielle
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