Il fait beau, il fait chaud, et un air de vacances flottait ce week-end sur les plages tunisiennes.
Et alors que certains profitaient tranquillement du bord de mer, d’autres ont fait le plein de sensations fortes.
Kitesurf, escalade, parapente, wakeboard, motocross, descentes VTT, plongeons du haut d’une falaise ("cliff-diving"), surf, flyboard… Les amateurs de sports extrêmes en Tunisie ont le choix.
En pleine expansion depuis quelques années dans différentes régions du pays grâce à des association, des clubs, des fédérations et de simples groupes de passionnés, la plupart de ces disciplines sont néanmoins peu connues des Tunisiens.
Envie de sensations fortes? A la recherche d’un nouveau sport à pratiquer cet été? Petit tour d’horizon de cette Tunisie de l’extrême, son évolution, ses adeptes et ses "spots".
La Tunisie, un terrain de jeu à ciel ouvert
Touche-à-tout et mordu d’adrénaline, Mahdi Midani (surnommé "Carotta") a lancé "Douza Adrenal'IN" en 2012, la première émission tunisienne consacrée aux sports extrêmes. Il y présente différentes activités qu’il espère ainsi valoriser aux yeux des Tunisiens, des touristes et des sponsors.
Du Kitesurf au surf des sables dans le sud tunisien, en passant par des sports d'hiver sur la neige du Kef, il a (presque) tout essayé!
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Photo: Facebook/Carotta Midani Mehdi
Contacté par le HuffPost Maghreb, il cite une vingtaine de sports extrêmes à découvrir à travers le pays pour des journées "adrénaline, sensations fortes et expérience unique" garanties. Parmi eux:
(Suite de l'article après le diaporama)
Il y a quelques semaines, l’initiative "XTN Project" avait également fait sensation en proposant des séances de saut pendulaire en pleine nature, dans une démarche éco-touristique.
Grâce à ses paysages riches et variés et à ses nombreux reliefs, la Tunisie est donc un pays propice à de tels sports, pour les Tunisiens mais aussi les professionnels et passionnés étrangers.
"On a maintenant un kitesurfeur classé 8ème au niveau mondial (Youssef Ben Ali). C’est un grand exploit et il peut faire encore mieux", nous apprend avec fierté Mahdi Midani, se souvenant également de la visite de Serges Nuques, "pilote avec Yamaha, champion du monde et vice-champion du monde sur plusieurs disciplines en moto comme l’enduro".
L’argent pour seule limite?
Côté budget, si beaucoup de ces sports extrêmes nécessitent un investissement important en matière de matériel et de cours, d’autres restent plus accessibles.
"Il ne faut pas être vraiment riche pour pratiquer les sports extrêmes. Il y a des disciplines qui sont capricieuses, comme le motocross ou Kitesurf, mais il y a aussi des sports pour lesquels on a juste besoin d’une bonne paire de chaussures (par exemple pour le Parkour) ou d’une condition physique et mentale suffisante", explique Mahdi Midani.
Le problème se pose surtout d’un point de vue financier, de nombreuses structures appelant à une plus grande médiatisation et à une aide plus importante de la part du gouvernement tunisien.
Malgré de bons résultats en compétitions nationales et internationales, Youssef Ben Ali (alias "Renard") a encore du mal à financer son matériel et ses déplacements: "Il y a de l’aide, mais c’est jamais suffisant. je participe encore avec mon propre matos, et par manque de moyens je suis obligé de limiter le poids transporté pour voyager en avion, avec du matériel qui pèse déjà 30kg et plus. Franchement j’ai un meilleur soutien venant de l’association ‘Ouled El Kite’. Ça arrive que ses membres cotisent et payent de leurs propres poches pour m’envoyer à l’étranger représenter la Tunisie et faire des résultats honorables."
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Photo: Facebook/Youssef Ben Renard
Malgré ces contraintes, Youssef, qui donne aussi des cours, se réjouit de voir "des personnes de tous âges (de 11 à 50 ans et plus), des femmes, des hommes, des jeunes, des cadres de sociétés, des pilotes d’avions, des artisans, ou encore des ingénieurs partager la même passion."
La particularité des sports extrêmes et "underground", ajoute Mahdi Midani, c’est que "ce sont les seuls pour lesquels tu trouves des équipes mixtes, et il y a pas mal de femmes qui les pratiquent".
Bien sûr, tous ces sports comportent des risques et les règles de sécurité doivent être respectées à la lettre. "Heureusement, depuis que le kite est apparu en Tunisie, on n’a jamais eu d’accident grave, et c’est grâce au grand respect de la sécurité. On explique aux nouveaux, on applique et on punit aussi des fois! (rires)"
Vous hésitez encore à sauter le pas et à repousser vos limites? Youssef et Mahdi sont unanimes: rien de tel pour évacuer son stress, se défouler et découvrir vivre de nouvelles sensations inoubliables!
Et alors que certains profitaient tranquillement du bord de mer, d’autres ont fait le plein de sensations fortes.
Kitesurf, escalade, parapente, wakeboard, motocross, descentes VTT, plongeons du haut d’une falaise ("cliff-diving"), surf, flyboard… Les amateurs de sports extrêmes en Tunisie ont le choix.
En pleine expansion depuis quelques années dans différentes régions du pays grâce à des association, des clubs, des fédérations et de simples groupes de passionnés, la plupart de ces disciplines sont néanmoins peu connues des Tunisiens.
Envie de sensations fortes? A la recherche d’un nouveau sport à pratiquer cet été? Petit tour d’horizon de cette Tunisie de l’extrême, son évolution, ses adeptes et ses "spots".
La Tunisie, un terrain de jeu à ciel ouvert
Touche-à-tout et mordu d’adrénaline, Mahdi Midani (surnommé "Carotta") a lancé "Douza Adrenal'IN" en 2012, la première émission tunisienne consacrée aux sports extrêmes. Il y présente différentes activités qu’il espère ainsi valoriser aux yeux des Tunisiens, des touristes et des sponsors.
Du Kitesurf au surf des sables dans le sud tunisien, en passant par des sports d'hiver sur la neige du Kef, il a (presque) tout essayé!
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Contacté par le HuffPost Maghreb, il cite une vingtaine de sports extrêmes à découvrir à travers le pays pour des journées "adrénaline, sensations fortes et expérience unique" garanties. Parmi eux:
(Suite de l'article après le diaporama)
Il y a quelques semaines, l’initiative "XTN Project" avait également fait sensation en proposant des séances de saut pendulaire en pleine nature, dans une démarche éco-touristique.
Grâce à ses paysages riches et variés et à ses nombreux reliefs, la Tunisie est donc un pays propice à de tels sports, pour les Tunisiens mais aussi les professionnels et passionnés étrangers.
"On a maintenant un kitesurfeur classé 8ème au niveau mondial (Youssef Ben Ali). C’est un grand exploit et il peut faire encore mieux", nous apprend avec fierté Mahdi Midani, se souvenant également de la visite de Serges Nuques, "pilote avec Yamaha, champion du monde et vice-champion du monde sur plusieurs disciplines en moto comme l’enduro".
L’argent pour seule limite?
Côté budget, si beaucoup de ces sports extrêmes nécessitent un investissement important en matière de matériel et de cours, d’autres restent plus accessibles.
"Il ne faut pas être vraiment riche pour pratiquer les sports extrêmes. Il y a des disciplines qui sont capricieuses, comme le motocross ou Kitesurf, mais il y a aussi des sports pour lesquels on a juste besoin d’une bonne paire de chaussures (par exemple pour le Parkour) ou d’une condition physique et mentale suffisante", explique Mahdi Midani.
Le problème se pose surtout d’un point de vue financier, de nombreuses structures appelant à une plus grande médiatisation et à une aide plus importante de la part du gouvernement tunisien.
Malgré de bons résultats en compétitions nationales et internationales, Youssef Ben Ali (alias "Renard") a encore du mal à financer son matériel et ses déplacements: "Il y a de l’aide, mais c’est jamais suffisant. je participe encore avec mon propre matos, et par manque de moyens je suis obligé de limiter le poids transporté pour voyager en avion, avec du matériel qui pèse déjà 30kg et plus. Franchement j’ai un meilleur soutien venant de l’association ‘Ouled El Kite’. Ça arrive que ses membres cotisent et payent de leurs propres poches pour m’envoyer à l’étranger représenter la Tunisie et faire des résultats honorables."
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Malgré ces contraintes, Youssef, qui donne aussi des cours, se réjouit de voir "des personnes de tous âges (de 11 à 50 ans et plus), des femmes, des hommes, des jeunes, des cadres de sociétés, des pilotes d’avions, des artisans, ou encore des ingénieurs partager la même passion."
La particularité des sports extrêmes et "underground", ajoute Mahdi Midani, c’est que "ce sont les seuls pour lesquels tu trouves des équipes mixtes, et il y a pas mal de femmes qui les pratiquent".
Bien sûr, tous ces sports comportent des risques et les règles de sécurité doivent être respectées à la lettre. "Heureusement, depuis que le kite est apparu en Tunisie, on n’a jamais eu d’accident grave, et c’est grâce au grand respect de la sécurité. On explique aux nouveaux, on applique et on punit aussi des fois! (rires)"
Vous hésitez encore à sauter le pas et à repousser vos limites? Youssef et Mahdi sont unanimes: rien de tel pour évacuer son stress, se défouler et découvrir vivre de nouvelles sensations inoubliables!
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