Après le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, Lucy Engleheart et Anne-Laure Carruth, deux jeunes Anglaises lancées depuis trois mois sur les routes des pays du pourtour méditerranéen, à bord de leur vieille Land Rover ont traversé fin mai la Libye.
"Depuis les débuts de notre projet, la Libye était perçue comme une grosse tâche rouge et orange, un territoire vaste et dangereux à vivre ou traverser. Tout ce que nous en avions entendu se résumait aux armes, kidnappings, exécutions, extrémistes, barrages, explosions de bâtiments…et un saupoudrage de ruines antiques", racontent les deux compères en ouverture de leur récit consacré à leur expérience libyenne.
C’est donc un peu "nerveuses" qu’elles arrivent en Libye. Mais leur anxiété s’évapore dès les premières minutes sur le sol libyen où elles sont chaleureusement accueillies par leur guide Abdul originaire de Ghadamis. La beauté des paysages côtiers peuplés de ruines romaines mêlées à la gentillesse des Libyens finissent d’anéantir leurs craintes. "Soudain, la Libye semblait être le Paradis".
Réelle Tripoli
Loin des qu’en dira-t-on, Tripoli ressemble à n’importe quelle capitale avec ses "cafés cosmopolites servant de sensationnels lattés", "ses aires de jeux pour les enfants" et "ses habitants joyeusement assis aux terrasses des cafés avec leurs ordinateurs portables et leurs tablettes tactiles".
Elle s’avère même être plus sûre et cossue que les autres villes traversées jusqu’à présent par les deux voyageuses."A la différence de tous les autres pays visités, jamais personne ne nous a dit de surveiller nos appareils photos ou de porter nos sacs devant nous. […] Il y avait même plus de bijouteries que nous n’en avions jamais vues ailleurs et des passants se promenaient avec d’imposantes valises pleines de cash comme nous le découvrirons plus tard".
Insécurité
Amenées à traverser la Libye, Lucy et Anne-Laure se retrouvent constamment confrontées à la question de sécurité. Est-ce suffisamment sûr de partir vers Benghazi, Misurata et les autres villes situées sur la route en direction de l’Egypte. "Il était quasiment impossible d’avoir une idée claire de ce qui se passait dans les autres régions du pays, sans compter que la situation semblait changer presque quotidiennement", écrivent-elles.
Malgré ces incertitudes, nos deux Anglaises témoignent n’avoir "rien vu de plus alarmant que dans les pays traversés précédemment".
Moralité
"Le premier jour à Tripoli, Saladin s’est inquiété des dangers que nous allions rencontrer en Egypte et nous avons ri. Voilà que l’on nous mettait en garde contre un "des pays les plus dangereux au monde", tout comme les Marocains nous avaient mis en garde contre l’Algérie et les Algériens contre la Libye", relatent en guise de conclusions les deux aventurières.
"Depuis les débuts de notre projet, la Libye était perçue comme une grosse tâche rouge et orange, un territoire vaste et dangereux à vivre ou traverser. Tout ce que nous en avions entendu se résumait aux armes, kidnappings, exécutions, extrémistes, barrages, explosions de bâtiments…et un saupoudrage de ruines antiques", racontent les deux compères en ouverture de leur récit consacré à leur expérience libyenne.
C’est donc un peu "nerveuses" qu’elles arrivent en Libye. Mais leur anxiété s’évapore dès les premières minutes sur le sol libyen où elles sont chaleureusement accueillies par leur guide Abdul originaire de Ghadamis. La beauté des paysages côtiers peuplés de ruines romaines mêlées à la gentillesse des Libyens finissent d’anéantir leurs craintes. "Soudain, la Libye semblait être le Paradis".
Réelle Tripoli
Loin des qu’en dira-t-on, Tripoli ressemble à n’importe quelle capitale avec ses "cafés cosmopolites servant de sensationnels lattés", "ses aires de jeux pour les enfants" et "ses habitants joyeusement assis aux terrasses des cafés avec leurs ordinateurs portables et leurs tablettes tactiles".
Elle s’avère même être plus sûre et cossue que les autres villes traversées jusqu’à présent par les deux voyageuses."A la différence de tous les autres pays visités, jamais personne ne nous a dit de surveiller nos appareils photos ou de porter nos sacs devant nous. […] Il y avait même plus de bijouteries que nous n’en avions jamais vues ailleurs et des passants se promenaient avec d’imposantes valises pleines de cash comme nous le découvrirons plus tard".
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Insécurité
Amenées à traverser la Libye, Lucy et Anne-Laure se retrouvent constamment confrontées à la question de sécurité. Est-ce suffisamment sûr de partir vers Benghazi, Misurata et les autres villes situées sur la route en direction de l’Egypte. "Il était quasiment impossible d’avoir une idée claire de ce qui se passait dans les autres régions du pays, sans compter que la situation semblait changer presque quotidiennement", écrivent-elles.
Malgré ces incertitudes, nos deux Anglaises témoignent n’avoir "rien vu de plus alarmant que dans les pays traversés précédemment".
Moralité
"Le premier jour à Tripoli, Saladin s’est inquiété des dangers que nous allions rencontrer en Egypte et nous avons ri. Voilà que l’on nous mettait en garde contre un "des pays les plus dangereux au monde", tout comme les Marocains nous avaient mis en garde contre l’Algérie et les Algériens contre la Libye", relatent en guise de conclusions les deux aventurières.