L'Afrique tweete, et comment! Le cui-cui du web s'est multiplié à travers le continent africain. Une nouvelle étude de Portland Communications s'est penchée sur les villes les plus actives sur le réseau social.
Si Tunis n'a pas été prise en compte - seules les 20 villes africaines les plus peuplées sont listées - Casablanca et Alger s'y retrouvent bien classées.
L'Afrique du Sud mène le tweet, et ce n'est pas une surprise
Avec Johannesburg et Ekurhuleni, la plus puissante économie africaine truste les deux premières places du classement. A Johannesburg, 345.000 tweets ont été publiés pendant les trois derniers mois de 2013.
Plus au Nord, l'Egypte place deux villes dans le top 5 continental, avec Le Caire (3ème) et Alexandrie (5ème).
La capitale kenyane Nairobi domine l'Afrique de l'Est, tandis que Accra (Ghana) est la première ville de l'Ouest dans le classement.
Prestataires de service digitaux pour des clients aussi gros que McDonald's, les laboratoires Pfizer et la banque Barclays, la société Portland Communications se penche pour la deuxième fois sur l'utilisation de Twitter en Afrique.
Il y a deux ans, l'Afrique du Sud, le Kenya et l'Egypte étaient déjà les principales forces africaines.
Le Maroc et l'Algérie se maintiennent, le football domine l'Afrique
Menée fin 2011, la première étude avait identifié 700.000 tweets (sur trois mois) au Maroc, 100.000 en Algérie et 60.000 en Tunisie.
Alors classée 8ème tweeteuse du continent, la Tunisie n'a pas été prise en compte cette année, l'étude portant uniquement sur les 20 villes les plus peuplées. Si Alger fait relativement pâle figure, Casablanca se hisse en revanche au niveau de métropoles du tweet comme Abidjan (Côte d'Ivoire) et Douala (Cameroun).
Quant aux sujets préférés des twittos africains, l'actualité semblait devoir s'imposer, la mort de Nelson Mandela ayant provoqué un déluge de publications sur le réseau social. Mais le football - et notamment la finale de la Ligue des Champions africaine - a fait mieux. Le match entre les Orlando Pirates d'Afrique du Sud et le club caïrote d'Al-Ahly a été pré- et post-commenté sous toutes les articulations de hashtags possibles et imaginables (parmi lesquelles #PrayForOrlandoPirates).
"Nous avons vu le rôle important de Twitter dans les évènements en Afrique du Nord en 2011", expliquait, il y a deux ans, la directrice de Portland Communications à Nairobi, Beatrice Karanja. "Mais il est évident que la révolution de Twitter en Afrique ne fait que commencer", prophétisait-elle.
Fin 2013, McKinsey & Company estimait à 720 millions la population active sur internet en Afrique.
Si Tunis n'a pas été prise en compte - seules les 20 villes africaines les plus peuplées sont listées - Casablanca et Alger s'y retrouvent bien classées.
L'Afrique du Sud mène le tweet, et ce n'est pas une surprise
Avec Johannesburg et Ekurhuleni, la plus puissante économie africaine truste les deux premières places du classement. A Johannesburg, 345.000 tweets ont été publiés pendant les trois derniers mois de 2013.
Plus au Nord, l'Egypte place deux villes dans le top 5 continental, avec Le Caire (3ème) et Alexandrie (5ème).
La capitale kenyane Nairobi domine l'Afrique de l'Est, tandis que Accra (Ghana) est la première ville de l'Ouest dans le classement.
Prestataires de service digitaux pour des clients aussi gros que McDonald's, les laboratoires Pfizer et la banque Barclays, la société Portland Communications se penche pour la deuxième fois sur l'utilisation de Twitter en Afrique.
Il y a deux ans, l'Afrique du Sud, le Kenya et l'Egypte étaient déjà les principales forces africaines.
Le Maroc et l'Algérie se maintiennent, le football domine l'Afrique
Menée fin 2011, la première étude avait identifié 700.000 tweets (sur trois mois) au Maroc, 100.000 en Algérie et 60.000 en Tunisie.
Alors classée 8ème tweeteuse du continent, la Tunisie n'a pas été prise en compte cette année, l'étude portant uniquement sur les 20 villes les plus peuplées. Si Alger fait relativement pâle figure, Casablanca se hisse en revanche au niveau de métropoles du tweet comme Abidjan (Côte d'Ivoire) et Douala (Cameroun).
Quant aux sujets préférés des twittos africains, l'actualité semblait devoir s'imposer, la mort de Nelson Mandela ayant provoqué un déluge de publications sur le réseau social. Mais le football - et notamment la finale de la Ligue des Champions africaine - a fait mieux. Le match entre les Orlando Pirates d'Afrique du Sud et le club caïrote d'Al-Ahly a été pré- et post-commenté sous toutes les articulations de hashtags possibles et imaginables (parmi lesquelles #PrayForOrlandoPirates).
Today #BucsArmy go into battle in Cairo,let's bow our and #PrayForOrlandoPirates in the fight for glory#BLACK_IS_BACK pic.twitter.com/Th1zCJE4r9
— ☀MOTHUSI© BUCCANEER (@mmoumakwa) November 10, 2013
"Nous avons vu le rôle important de Twitter dans les évènements en Afrique du Nord en 2011", expliquait, il y a deux ans, la directrice de Portland Communications à Nairobi, Beatrice Karanja. "Mais il est évident que la révolution de Twitter en Afrique ne fait que commencer", prophétisait-elle.
Fin 2013, McKinsey & Company estimait à 720 millions la population active sur internet en Afrique.
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