En ce jeudi 1er mai, les députés ont poursuivi l'adoption des articles litigieux de la loi électorale. Parmi les plus attendus, l'article 23 se rapportant à la représentativité des femmes et des jeunes dans les listes des candidats aux futures élections législatives.
La tension était montée d'un cran au moment où il a été question de scinder l'article en trois, un pour la parité verticale, un autre pour la parité ou quota horizontal et enfin un troisième pour la représentativité des jeunes.
Si la parité verticale a été adoptée à une large majorité, le débat sur la parité horizontale (même nombre d'hommes et de femmes en tête de liste) a été houleux.
En début d'après-midi, Mehrezia Labidi a décidé de lever la séance et de réunir les présidents des blocs parlementaires pour tenter de trouver un consensus, mais la tension n'est pas retombée à la reprise.
Brahim Gassas met le feu aux poudres
Le premier amendement proposé concernait donc la parité horizontale parfaite et non un quota d'un tiers de femmes sur lequel une majorité des députés représentés dans la commission des consensus avait statué.
Elue indépendante sur les listes d'Ennahdha et seule tête de liste du mouvement islamiste lors des élections du 23 octobre 2011, Souad Abderrahim a pris la parole pour défendre ce principe, indiquant que la parité verticale était déjà acquise et qu'il fallait oeuvrer à renforcer davantage la représentativité des femmes et parvenir à une parité réelle.
Par la suite, Brahim Gassas, député indépendant (ex Nida Tounes) s'est exprimé contre cet amendement. Prenant des préceptes religieux pour exemple, il a affirmé que la place de la femme était dans son foyer. Il a ensuite assuré que la femme devait obéir et se prosterner devant son mari et que tels étaient les propos du Prophète.
Ces propos ont suscité de vives protestations parmi les députés, hommes et femmes. Brahim Gassas s'emporte alors et prend à partie Mehdi Ben Gharbi (Alliance démocratique) qui le sommait de se taire. D'autres députés se sont interposés entre les deux protagonistes et les altercations verbales entre les différents groupes de députés se sont poursuivies. Mehrezia Labidi a alors décidé de lever la séance.
La tension était montée d'un cran au moment où il a été question de scinder l'article en trois, un pour la parité verticale, un autre pour la parité ou quota horizontal et enfin un troisième pour la représentativité des jeunes.
Si la parité verticale a été adoptée à une large majorité, le débat sur la parité horizontale (même nombre d'hommes et de femmes en tête de liste) a été houleux.
En début d'après-midi, Mehrezia Labidi a décidé de lever la séance et de réunir les présidents des blocs parlementaires pour tenter de trouver un consensus, mais la tension n'est pas retombée à la reprise.
Brahim Gassas met le feu aux poudres
Le premier amendement proposé concernait donc la parité horizontale parfaite et non un quota d'un tiers de femmes sur lequel une majorité des députés représentés dans la commission des consensus avait statué.
Elue indépendante sur les listes d'Ennahdha et seule tête de liste du mouvement islamiste lors des élections du 23 octobre 2011, Souad Abderrahim a pris la parole pour défendre ce principe, indiquant que la parité verticale était déjà acquise et qu'il fallait oeuvrer à renforcer davantage la représentativité des femmes et parvenir à une parité réelle.
Par la suite, Brahim Gassas, député indépendant (ex Nida Tounes) s'est exprimé contre cet amendement. Prenant des préceptes religieux pour exemple, il a affirmé que la place de la femme était dans son foyer. Il a ensuite assuré que la femme devait obéir et se prosterner devant son mari et que tels étaient les propos du Prophète.
B.Kassas "Le prophète a déclaré que si la femme devait se prosterner pour quelqu'un, ça serait pour 1/2 #TnElec #Art23 #ParitéHorizontale
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 1 Mai 2014
son mari, c'est la religion, et la femme n'a pas le droit de dire non" 2/2 #TnAC #TnElec #Art23 #ParitéHorizontale
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 1 Mai 2014
Ces propos ont suscité de vives protestations parmi les députés, hommes et femmes. Brahim Gassas s'emporte alors et prend à partie Mehdi Ben Gharbi (Alliance démocratique) qui le sommait de se taire. D'autres députés se sont interposés entre les deux protagonistes et les altercations verbales entre les différents groupes de députés se sont poursuivies. Mehrezia Labidi a alors décidé de lever la séance.
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