Deux Libyens emprisonnés en Tunisie depuis 2011 doivent être entendus comme témoins par un juge d'instruction après l'enlèvement de deux Tunisiens en Libye, a appris l'AFP auprès du Parquet mercredi.
Le parquet tunisien a récemment ouvert une enquête sur l'enlèvement, à près d'un mois d'intervalle, de deux employés de l'ambassade de Tunisie à Tripoli, dont un diplomate.
Les autorités tunisiennes ont indiqué que les ravisseurs exigeaient la libération de "terroristes libyens" condamnés à 20 ans de prison pour leur implication dans un échange de tirs en mai 2011 à Rouhia (nord-ouest de la Tunisie), dans lequel deux militaires tunisiens étaient morts.
L'autre doit aussi être entendu de la même manière, à une date qui n'a pas été précisée, a-t-il ajouté.
Le 21 mars, un employé de l'ambassade de Tunisie à Tripoli, Mohamed Ben Cheikh, a été enlevé dans la capitale libyenne. Le 17 avril, un diplomate tunisien, Al-Aroussi Kontassi, a été enlevé à son tour dans la même ville.
Un groupe djihadiste a publié une vidéo de Mohamed Ben Cheikh dans laquelle l'otage supplie le président tunisien de négocier avec ses ravisseurs. L'enregistrement ne fait pas mention d'Al-Aroussi Kontassi, enlevé selon Tunis par le même groupuscule.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a déclaré que la Tunisie ne négocierait pas sous la pression.
Le parquet tunisien a récemment ouvert une enquête sur l'enlèvement, à près d'un mois d'intervalle, de deux employés de l'ambassade de Tunisie à Tripoli, dont un diplomate.
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Les autorités tunisiennes ont indiqué que les ravisseurs exigeaient la libération de "terroristes libyens" condamnés à 20 ans de prison pour leur implication dans un échange de tirs en mai 2011 à Rouhia (nord-ouest de la Tunisie), dans lequel deux militaires tunisiens étaient morts.
"Le juge d'instruction a déjà entendu comme témoin l'un des Libyens condamnés par la justice militaire pour les événements de Rouhia dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement", a dit à l'AFP le porte-parole du parquet, Sofiène Sliti.
L'autre doit aussi être entendu de la même manière, à une date qui n'a pas été précisée, a-t-il ajouté.
Le 21 mars, un employé de l'ambassade de Tunisie à Tripoli, Mohamed Ben Cheikh, a été enlevé dans la capitale libyenne. Le 17 avril, un diplomate tunisien, Al-Aroussi Kontassi, a été enlevé à son tour dans la même ville.
Un groupe djihadiste a publié une vidéo de Mohamed Ben Cheikh dans laquelle l'otage supplie le président tunisien de négocier avec ses ravisseurs. L'enregistrement ne fait pas mention d'Al-Aroussi Kontassi, enlevé selon Tunis par le même groupuscule.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a déclaré que la Tunisie ne négocierait pas sous la pression.
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