Neuf personnes en possession de pièces archéologiques volées d'une valeur de 500.000 dinars ont été arrêtées mardi à Siliana, a indiqué à l'agence TAP Abdallah Mejri, chef du département Archéologie auprès de la Brigade criminelle d'El Gorjani à Tunis.
Parmi ces objets figurent des pièces de monnaie datant des époques punique, ottomane, romaine et beylicale ainsi que des pièces de monnaie anciennes essentiellement russes, selon l'agence.
Ont également été saisis trois horloges en pierres précieuses, des lunettes anciennes en or datant de la fin du 18ème siècle et des objets de décoration en or de l'époque de Napoléon III et du sultan ottoman Abdelaziz.
Les neuf personnes, dont "la majorité sont des jeunes" selon la TAP, ont été placées en détention à El Gorjani, à Tunis.
Des pièces volées
Selon l'enquête préliminaire, les accusés ont avoué "que les objets saisis avaient été achetés auprès d'un citoyen tunisien résidant à Hammamet", qui les aurait lui-même "volés du domicile d'un Français fortuné résidant dans cette même
région".
"Aucune donnée précise ne confirme jusqu'à présent qu'une partie de ces objets a été volée de la maison de Sakhr El Materi, gendre du président déchu" aujourd'hui en exil, a tenu à préciser M. Mejri.
Parmi ces objets figurent des pièces de monnaie datant des époques punique, ottomane, romaine et beylicale ainsi que des pièces de monnaie anciennes essentiellement russes, selon l'agence.
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Ont également été saisis trois horloges en pierres précieuses, des lunettes anciennes en or datant de la fin du 18ème siècle et des objets de décoration en or de l'époque de Napoléon III et du sultan ottoman Abdelaziz.
Les neuf personnes, dont "la majorité sont des jeunes" selon la TAP, ont été placées en détention à El Gorjani, à Tunis.
Des pièces volées
Selon l'enquête préliminaire, les accusés ont avoué "que les objets saisis avaient été achetés auprès d'un citoyen tunisien résidant à Hammamet", qui les aurait lui-même "volés du domicile d'un Français fortuné résidant dans cette même
région".
Abdallah Mejri, le chef du département Archéologie, a indiqué le Français avait "obtenu ces objets d'une façon illégale et serait poursuivi en justice".
"Aucune donnée précise ne confirme jusqu'à présent qu'une partie de ces objets a été volée de la maison de Sakhr El Materi, gendre du président déchu" aujourd'hui en exil, a tenu à préciser M. Mejri.
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