La décision du gouvernement turc de bloquer Twitter, annoncée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan jeudi 20 mars lors d'un rassemblement électoral et entrée en application le soir même, soulève des oppositions de toutes parts et jusqu'à la tête de l'Etat.
Comme un pied de nez à son Premier ministre, le Président turc Abdullah Gül s'est servi de la plateforme désormais interdite pour dénoncer le blocage de ce réseau social par le gouvernement à huit jours des élections municipales.
On ne peut pas approuver le blocage total des réseaux sociaux (...) j'espère que cette situation ne durera pas longtemps, a écrit le chef de l'Etat.
M. Gül, qui avait déjà une première fois contredit le Premier ministre quand celui-ci avait menacé aussi d'interdire Facebook et Youtube le mois dernier, a une nouvelle fois exprimé sa différence.
"Comme je l'ai déjà précisé à maintes reprises, il est en fait impossible de bloquer entièrement l'accès technique à des plateformes sociales telles que Twitter", a répété vendredi le chef de l'Etat, soulignant que seuls certains sites directement visés par la justice pouvaient faire l'objet d'une fermeture.
Les tweets du président Gül
"La fermeture complète des plateformes des médias sociaux ne peut être tolérée"
"Bloquer l'accès à la plateforme est techniquement impossible"
"Les pages qui violent le secret de la vie privée des gens peuvent être désactivées mais seulement par une décision de justice "
"Espérons que cette interdiction ne dure pas longtemps"
Cette interdiction constitue la riposte du gouvernement islamo-conservateur à la diffusion quotidienne sur le net, depuis plus de trois semaines, d'extraits de conversations téléphoniques piratées de M. Erdogan le mettant en cause dans un vaste scandale de corruption
Vendredi, la principale force d'opposition au Parlement, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et le président de l'Association des barreaux turcs (TBB), Metin Feyzioglu, ont saisi la justice pour réclamer un sursis de l'exécution de l'autorité gouvernementale des télécommunications (TIB) d'interdire le site de microblogging.
Comme un pied de nez à son Premier ministre, le Président turc Abdullah Gül s'est servi de la plateforme désormais interdite pour dénoncer le blocage de ce réseau social par le gouvernement à huit jours des élections municipales.
On ne peut pas approuver le blocage total des réseaux sociaux (...) j'espère que cette situation ne durera pas longtemps, a écrit le chef de l'Etat.
M. Gül, qui avait déjà une première fois contredit le Premier ministre quand celui-ci avait menacé aussi d'interdire Facebook et Youtube le mois dernier, a une nouvelle fois exprimé sa différence.
"Comme je l'ai déjà précisé à maintes reprises, il est en fait impossible de bloquer entièrement l'accès technique à des plateformes sociales telles que Twitter", a répété vendredi le chef de l'Etat, soulignant que seuls certains sites directement visés par la justice pouvaient faire l'objet d'une fermeture.
Sosyal medya platformlarının tamamen kapatılması tasvip edilemez.
— Abdullah Gül (@cbabdullahgul) 21 Mars 2014
./. kullanılan platformlara erişimin topyekün engellenmesi teknik olarak zaten mümkün degil.
— Abdullah Gül (@cbabdullahgul) 21 Mars 2014
Kişilerin özel hayatının gizliliğini ihlal gibi suç oluşturan hususlar varsa, ancak mahkeme kararıyla sadece ilgili sayfalar kapatılabilir.
— Abdullah Gül (@cbabdullahgul) 21 Mars 2014
Umarım bu uygulama uzun sürmez.
— Abdullah Gül (@cbabdullahgul) 21 Mars 2014
Cette interdiction constitue la riposte du gouvernement islamo-conservateur à la diffusion quotidienne sur le net, depuis plus de trois semaines, d'extraits de conversations téléphoniques piratées de M. Erdogan le mettant en cause dans un vaste scandale de corruption
Vendredi, la principale force d'opposition au Parlement, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et le président de l'Association des barreaux turcs (TBB), Metin Feyzioglu, ont saisi la justice pour réclamer un sursis de l'exécution de l'autorité gouvernementale des télécommunications (TIB) d'interdire le site de microblogging.
LIRE: Turquie: Le Premier ministre Erdogan bloque Twitter... La twittosphère résiste
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